samedi 28 novembre 2009

Conte Bantou vécu par un blanc... (à lire)


A la claire fontaine…

Un conte bantou vécu par un blanc

L’Afrique coloniale

Je venais d’arriver en terre africaine, c’était il y a près de 50 ans. Rescapé des Camps nazis, j’avais choisi d’être enseignant. En espérant apporter à mes élèves les moyens d’empêcher de revivre mon calvaire. Une longue carrière d’enseignant m’a permis de le réaliser.

À peine sorti de ce qui n’était alors qu’un modeste aérodrome, je n’ai guère eu le temps de chercher un taxi, deux européens se sont avancés vers moi pour m’accueillir, le sourire aux lèvres, c’étaient des compatriotes, qui m’ont dirigé vers leur voiture.

Un accueil auquel je ne m’attendais pas, ainsi, c’était donc cela, notre belle colonie ?

Un havre de paix et de compréhension, de sollicitude et de solidarité ? (lire la suite ici)

Kinshasa après une pluie diluvienne.... (Roger Bongos)

Reportages

27.11.09 Afrique Rédaction - KINSHASA : Après une pluie diluvienne, la capitale devient dangereuse et impraticable. Vive les 5 chantiers !

Qui eut pu le croire ? Un vrai Lac ! Bientôt on pêcherait des poissons chats dans cette marre, au moins ils auront quelque chose à manger pour la journée…
Qui douterait encore que le régime de KABILA est en train de distraire les Kinois ? Après une pluie diluvienne dans la capitale, les routes deviennent dangereuses et impraticables. Les installations de la SNEL provoquent les multiples cas d’électrocutions.

Nul ne peut prendre le risque d’aller acheter même un pain, il reviendra alors dans une petite caisse de 1,85m sur 65 cm. Un joli cercueil de bois massif. !Voila, le drame que ce peuple meurtri par injustice traverse… Mobilisons nous tous contre cette imposture et mettre hors état de nuire ces incapables et étrangers qui nous dirigent…


Roger BONGOS














Mairie et radio communautaire ne vont pas ensemble

Muanda : le responsable de la radio communautaire interpellé par la mairie

Bas Congo | Société | Lundi 23 Novembre 2009 à 12:31:58

La radio communautaire de Muanda, située à 210 kilomètres à l’ouest de Matadi, se dit victime de menaces de la part des autorités politico administratives, notamment la marie de Boma. Selon Jean Ndombasi, responsable de cette radio, la mairie de Boma reproche à la radio d’attiser le feu entre les communautés locales de base et les entreprises pétrolières installées dans ce territoire et de faire la publicité de certains produits aphrodisiaques, rapporte radiookapi.net

« En ce qui concerne les entreprises pétrolières, vous savez qu’il y a un comité de concertation habilité à canaliser les besoins de la communauté locale aux seins de ces entreprises. Et si quelque part ce comité de concertation ne s’assume pas et qu’il y a des foyers de tension partout, la radio communautaire de Muanda doit faire parler les uns et les autres. Et si le contexte exige que pour parle,r il faut une autorisation des USA, en quoi la radio communautaire de Muanda est-elle coupable ? Pour les produits aphrodisiaques. C’est quel produit ? C’est quel distributeur, c’est quelle maison ? C’est quelle émission et quel animateur ? Je pense que monsieur le maire a des preuves, car la presse est régie par des textes. Les villageois barricadent la route, prennent en otage les expatriés d’une manière impartial. C’est notre travail , la radio ne doit pas se taire pour ces faits lui reprochés. » , a indiqué Jean Ndombasi de la radio communautaire de Muanda.

Du côté de la mairie, cette correspondance est une interpellation, question de demander à cette radio de considérer son véritable rôle. José Niongo Nsuami , maire de la ville de Boma précise : « Une radio communautaire a pour rôle d’informer, former et accompagner la population. Mais quand une radio quitte cette mission là pour être un outil de médiatisation des conflits au lieu que ça soit le canal par lequel les conflits doivent se régler, elle devient une poudrière pour la population. Voilà pourquoi nous avons mis en garde par écrit et nous voulons que la radio communautaire de Muanda puisse nous aider à asseoir la paix. »

Copyright Radio Okapi

Des nouvelles de Soyo

Conseil consultatif élargi de la direction des transports
AngolaPress
Mbanza Kongo - La direction provinciale des transports de la province de Zaire réalise jeudi, dans la municipalité de Soyo, son premier conseil élargi, ...

La vie coûte cher à Loanda

L'Angola table sur la CAN-2010 pour ouvrir au tourisme ses trésors cachés

AFP 18.11.09 | 12h48
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L'Angola table sur la Coupe d'Afrique des Nations, qui réunit les 16 meilleures équipes de football du continent du 10 au 31 janvier 2010, pour ouvrir au tourisme les plages immaculées, déserts, savanes et forêts profondes d'un pays émergeant de 27 années de guerre civile. Alors que se poursuit à coups de milliards de dollars la reconstruction d'infrastructures dévastées par le conflit achevé en 2002, le premier producteur de pétrole d'Afrique a érigé 25 hôtels flambant neufs dans les quatre villes-hôtes de la compétition. Pour accueillir la CAN, les Chinois ont construit des stades à Luanda, la tentaculaire capitale donnant sur l'Océan atlantique, à Benguela, deuxième port du pays à quelque 600 km au sud, à Lubango, à l'orée du désert de Namib (sud) et à Cabinda (nord), au coeur de la province pétrolifère enclavée en République démocratique du Congo. Longtemps muré dans sa convalescence, le pays a décidé de s'ouvrir au monde. "L'Angola a un fort potentiel touristique", souligne la porte-parole du ministère du Tourisme, Roza Cruz. "Nous avons traversé trente années de guerre (d'indépendance, puis civile, ndlr) mais cela fait maintenant près de huit ans que nous sommes en paix et le pays est en plein développement", ajoute-t-elle dans un entretien avec l'AFP. L'Angola vise haut: "Nous espérons que dans les années à venir nous attirerons de nombreux visiteurs, à l'instar de l'Afrique du Sud, du Mozambique et du Kenya", selon la porte-parole. Mais l'immense pays de 16 millions d'habitants, dont les deux tiers vivent dans une abjecte pauvreté, est loin de disposer des infrastructures d'accueil qui le placeraient en concurrent de ces destinations privilégiées. En 2008, l'Angola comptait moins de 100 hôtels. En dépit de sa manne pétrolière, l'ancienne colonie portugaise n'a toujours pas achevé le déminage des zones rurales et les coupures d'eau et d'électricité - là où il existe un réseau - sont quotidiennes. Les transports intérieurs se réduisent à des bus bringuebalants et quelques avions, peu fiables. Il est rare que les Angolais comprennent l'anglais. L'amabilité n'est pas le propre des officiels et il n'existe pas de visa touriste. "L'Angola n'est pas une destination pour les débutants", résume le premier guide en anglais dédié au pays, publié récemment chez Bradt. Mais derrière ces difficultés logistiques se cache un joyau naturel, préservé par la guerre. "Les choses changent incroyablement vite", ajoute le guide. "Les voyageurs ne doivent pas perdre un instant s'ils veulent découvrir cette beauté sauvage." Paul Wesson, co-détenteur d'une agence de voyage à Luanda pour les expatriés basés à Luanda, a constaté une augmentation de la demande étrangère. "C'est une destination de pionniers", estime-t-il, listant "un climat fantastique et de magnifiques paysages, du désert de l'extrême sud à la jungle de l'extrême nord, en passant par la savane et la région alpine au centre." Selon lui toutefois, le principal handicap de l'Angola est son coût. Une chambre d'hôtel décente va de 250 à 450 dollars (167 à 300 euros) la nuit et un repas pour deux atteint 100 dollars (67 euros), surtout à Luanda où la demande est énorme pour une offre squelettique. La capitale est la ville la plus chère au monde pour les expatriés, selon Forbes.

Commentaire de Ne Nkanga Nico Bubuzi (un résident de la ville)
La vie à Luanda est effectivement extremement chère, pas seulement pour les expatriés, mais pour tout le monde, angolais et résidants étrangers. Le visa pour l'Angola est l'un des plus compliqués à obtenir. Pour instaurer le visa touristique' il faudrait bien avoir la faciliter d'hébergement en Angola. Les hotels sont hyper surbookés, réservés pas avance par des compagnies privées. La majorité des hotels n'ont pas de chambres disponibles jusqu'à, tenez-vous bien...mars 2010. Ne parlons pas des transports, taxi comme transports en commun, sans compter les embouteillages monstrueuses à Luanda. L'Angola touristique c'est possible mais, à mon avis, pas pour l'instant.
Nico Bubuzi,
Ne Nkanga

Moanda ne bénéficie pas assez de son pétrole

Vendredi, le 27 Novembre 2009

MOANDA NE BÉNÉFICIE PAS ASSEZ DE SON PÉTROLE

Mbatshi Batshia tape du poing sur la table

En terme d’infrastructures à grand intérêt communautaire comme des routes…, il n’y a pas d’équilibre entre ce que la ville côtière bénéficie par rapport à ce qu’elle devrait avoir

A la faveur d’une tournée dans le Bas-Congo, AfricaNews n’a pas loupé l’occasion pour tailler bavette avec Simon-Floribert Mbatshi Batshia, gouverneur de cette province. Celui-ci ne s’est pas empêché de parler brièvement des questions liées au bon fonctionnement de sa juridiction politico administrative et de l’état d’avancement des 5 chantiers au Bas-Congo. Suivez…

Monsieur le gouverneur, à Moanda, les exploitants pétroliers tirent le maximum de bénéfices mais pensent moins à l’amélioration du social de la population. N’avez-vous pas une politique dans le sens de faire changer les choses?

C’est la conséquence des contrats que nous signons avec ces exploitants pétroliers. Je peux dire que de toutes la côte atlantique de l’Afrique, du nord à l’Afrique centrale, Moanda demeure la dernière des villes qui bénéficient réellement de leur pétrole. Pour ce qui concerne Moanda, il convient de noter que toutes les royalties et tout ce qui est payé par PARENCO dans ce cadre, un cas parmi tant d’autres, va à Kinshasa et la part de Moanda devrait revenir par le biais de la rétrocession de 40%. Il n’y a pas, à proprement parler, de rétrocession directe à la population. Il y a juste quelques petites conventions locales qui rapportent quelque chose comme 200.000 USD par an qu’on rétribue à la population à travers la construction des écoles, des dispensaires…Mais en terme d’infrastructures à grand intérêt communautaire comme des routes…, il n’y a pas d’équilibre entre ce que Moanda bénéficie par rapport à ce que la ville devrait avoir.

Lors de notre bref séjour à Maduda, nous avons été surpris de constater qu’à l’école Olive Lembe Kabila qui fait la fierté de la province sur le chapitre éducation, il n’y a qu’un enseignant mécanisé sur 14. Ce qui a fini par démotiver les autres enseignants au point de les voir sécher les cours pour s’adonner à l’activité agricole. L’enseignement ne risque-t-il pas de prendre un sacré coup avec ce genre de choses et n’avez-vous pas de solution pour décanter la situation?

S’il n’y a pas de solution, on devra tout faire pour en avoir… Ce qu’il faudra pour sauver les meubles, c’est obtenir la rétrocession de l’Agriculture, de l’Enseignement, des chefs coutumiers…, au niveau des provinces. Il faut dire que jusqu’à présent, c’est le gouvernement central qui paie au niveau de ces ministères-là et non les provinces. Nous, les provinces, nous ne jouons que le rôle de simples avocats. C’est-à-dire que chaque fois que nous nous sommes trouvés devant ce genre de cas, nous avons sonné l’alerte et réclamé auprès du gouvernement central que l’on paie des enseignants qui ne le sont pas, que l’on régularise la situation des nouvelles unités qui ne sont pas encore mécanisés... Bientôt, quand nous allons nous approprier tout le processus en ce qui concerne par exemple l’EPSP, nous allons avoir une grande maîtrise de la situation et il n’y aura plus autant d’irrégularités à telle enseigne que, les gens travaillent pendant des années sans être payés.

Bientôt, l’heure de faire le bilan des 5 chantiers va sonner. Le Bas-Congo a-t-il des arguments solides à faire valoir à cet effet?

Je suis content que vous me posiez cette question au Bas-Congo et non à partir de Kinshasa. Parce que vous venez de parcourir le Bas-Congo dans son ensemble, j’estime que le bilan, nous devons le faire ensemble. Mais il est vrai que nous avons fait le maximum de ce que nous devons faire, du moins à mi chemin, car le parcours est encore long. Dans tous les territoires de la province, nous avons essayé de faire quelque chose en terme d’infrastructures, santé, éducation, emplois… A tout dire, le bilan à ce niveau, n’est pas négatif.

Et le chantier Infrastructures semble voler la vedette à d’autres aspects des 5 chantiers au Bas-Congo…

Peut être que nous sommes sur une longueur d’avance avec les infrastructures, car nous avons beaucoup bénéficié, pour ce faire, de plus d’appui de la part du gouvernement central, et plus particulièrement du chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. La construction du pont Mpozo, l’axe routier Moanda-Boma, l’électrification Lukula-Tshela…, constituent des exemples palpables et il n’y a pas que de fonds propres qui y ont fait le travail. Pour les autres volets des 5 chantiers, l’on devra retenir que nous n’avons pas croisé les bras et des exemples sont légion. (NDLR, lire l’encadré pour s’en convaincre).

Laurent BUADI

http://www.7sur7.cd/index.php?page=article25

27/11/2009 23:44

Épidémie non identifiée

Congo-Brazzaville : une épidémie non identifiée affecte plus de ...
AfriSCOOP
Vu que la grippe AH1N1 a déjà touché Brazzaville et Pointe-Noire, il n'en demeure pas moins, qu'avec les mouvements des commerçants et autres agents de ...

Supu na tolo mieux que la Lungwila...

Bas- Congo : '' soupu na tolo'', la boisson forte bon marché qui ...
par Bénita Sambu
Dans les différentes cités et villes du Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa '' Soupu na tolo '' se vend à découvert sur des étals. '' Au lieu de dépenser 1200 fc (1,3$) pour une bière qui te donne difficilement une cuite, je prends mes 4 ...
Infobascongo.net - http://www.infobascongo.net/beta/

CAN 2010

[AFRIQUECHOS.CH] : CAN 2010 : L'heure du tirage au sort
... dans les villes de Luanda (la capitale), Cabinda, Benguela et Lubango (le chef lieu de la province de Huila) où de nouveaux stades ont été construits. ...

Le Bassin Congo-Océan s'en mêle


Le réseau Bassin Congo-Océan entend faire un plaidoyer pour la ...
Le réseau Bassin Congo-Océan entend faire un plaidoyer pour la paix au Cabinda. Le réseau a également recommandé la création d'un fonds de soutien aux ...

Un hôpital pour la CAN

Hôpital Central de Cabinda avec une salle speciale pour le CAN ...
L'administration de l'Hôpital Central de Cabinda est en train de préparer une salle spéciale jointe au banc d'urgence de cette unité sanitaire pour ...

vendredi 27 novembre 2009

Festival culturel à Matadi

Congo-Kinshasa: Festival culturel - Ouverture du 3ème salon international de l'enfant à Matadi

Chef-lieu de la province du Bas-Congo, la ville portuaire de Matadi abrite, du 25 au 28 novembre 2009, la 3ème édition du Festival culturel « Salon international l'enfant » (Sie). Placé sous le signe de la reconstruction à travers le chantier éducation, cette édition 2009 du Salon connaîtra une forte participation des ...

Mbatshi et le draft qui déchire le Bas-Congo

Congo-Kinshasa: Mbatshi dans le collimateur - Le « draft » qui déchire le Bas-Congo

Il y a un mois, alors que l'audit du gouvernement provincial par l'Assemblée provinciale du Bas-Congo était encore à mi-parcours, un « draft » établi par cette dernière et invitant le gouverneur Simon Floribert Mbatshi Batshia et son équipe à bien vouloir se justifier sur leur gestion financière était tombé dans le ...

Beach Ngobila : baisse de trafic

Baisse du trafic de 15% au beach Ngobila entre Kinshasa et Brazzaville
African Manager
Selon ce rapport mensuel de la Sous-direction du pool Malebo, le bac Matadi de l'Office national des transports (ONATRA) a transporté 11 552 voyageurs de ...

Football et la ville de Cabinda

Can 2010 : Présentation du calendrier des matchs « Le blog Mister ...
par misterquentin
Groupe B (à Cabinda) Lundi 11 janvier 2010 : 16h00 : Burkina Faso – Côte d'Ivoire 18h30 : Ghana – Togo. Vendredi 15 janvier 2010 : 16h00 : Burkina Faso – Togo 18h30 : Ghana – Côte d'Ivoire. Mardi 19 janvier 2010 : ...
Le blog Mister Sport - La passion... - http://www.le-blog-mistersport.com/

Matadi: Opérateur économique exige de sous...

Matadi : un opérateur économique exige 9 000 $US de dette à la ...
Radio Okapi
Jean-claude Nketani, opérateur économique et propriétaire de l'hôtel "La surprise" situé dans la commune de Mvunzi à Matadi, , demande à la mairie de payer ...



Pour diffusion immédiate

Montréal, le mardi 24 novembre 2009

Angola
« La souffrance des réfugiés est inconcevable. »

Aide à l’Église en Détresse demande de l’aide pour les Angolais expulsés du Congo

Le Père Andrzej Halemba et Ulrich Kny, de l’organisme international catholique de charité Aide à l’Église en Détresse (AED), se sont rendus en Angola au cours des deux dernières semaines. Ils y ont visité des camps de réfugiés dans la ville de Damba au nord de l’Angola, et font état d’une « souffrance inconcevable » et de « situations bouleversantes ».

Par Eva-Maria Kolmann, AED International, adaptation: Mario Bard, AED Canada

Depuis plus d’un mois, les gouvernements de la République Démocratique du Congo (RDC) et du pays voisin, le Congo Brazzaville, expulsent tous les Angolais qui vivent dans ces deux pays. L’action des autorités est brutale : les policiers congolais et les forces civiles surgissent soudainement et somment les Angolais de quitter immédiatement le pays. Les travailleurs sont renvoyés de leur poste de travail, les écoliers de l’école. Plusieurs milliers d’hommes et de femmes sont forcés de prendre le chemin de l’Angola, sans avoir la possibilité d’emmener avec eux leurs effets, qui sont très peu de choses. Résultat : des familles sont déchirées, et les enfants qui ne peuvent plus retrouver leurs parents dans cette terrible situation restent seuls derrière.

Les Angolais qui ont un conjoint congolais sont obligés d’abandonner leur époux ou leur épouse. Les réfugiés sont contraints de parcourir parfois jusqu’à 900 kilomètres à pied, ce qui inclut les personnes âgées, les malades, les enfants et les femmes enceintes, rapportent les deux collaborateurs de l’AED. Des témoins leur ont rapporté le cas d’une femme qui a dû effectuer une marche à pied de 100 kilomètres malgré une blessure au dos laissée par une récente opération. Les femmes mettent au monde leurs enfants au bord de la route. Un garçon âgé de 15 ans, complètement épuisé après une marche à pied de 75 kilomètres, et qui est arrivé dans un camp de réfugiés avec de multiples blessures aux pieds, s’est même fait voler sa gamelle. Certaines personnes – parmi lesquelles aussi des personnes âgées et des enfants – n’ont rien mangé pendant des jours.

Des religieux et religieuses en mode d’urgence

Les diocèses angolais d’Uíje et de Mbanza Kongo sont confrontés au défi de s’occuper de milliers de réfugiés affamés, épuisés et souvent sérieusement malades. Cinq centres d’accueil ont été organisés dans la ville de Damba, mais de violents orages ont ramolli le sol, si bien que la situation était catastrophique là où la ville avait mis des tentes à la disposition des réfugiés. D’énormes mares sont même parfois apparues dans les tentes. « Quelques réfugiés essayent aussi de continuer à voyager en allant chez des parents dans d’autres villages », raconte Ulrich Kny. « D’autres ne savent absolument pas où aller – leurs villages ayant été complètement détruits pendant la guerre civile, et leurs parents ayant fui. Il y a aussi d’autres expulsés qui ne sont pas accueillis par leurs parents et retournent – encore plus profondément blessés – dans l’un des camps de réfugiés. »

© AED
Survivre dans des conditions minimales:
tel est le sort des Angolais expulsés depuis la fin octobre 2009.

À Damba, quatre Capucins et quatre Sœurs de la Miséricorde s’occupent des réfugiés qui arrivent en masse. Les religieuses ont ouvert leur couvent aux réfugiés. D’autres réfugiés trouvent un logement dans des bâtiments restés vides ou non encore achevés. « Les religieuses aident autant qu’elles le peuvent. Elles accueillent les gens chez elles, distribuent de la nourriture, de la vaisselle, des couches, des médicaments et des vêtements, veillent à ce que les expulsés soient vaccinés contre le tétanos, la Polio et d’autres maladies, et essayent d’apporter une assistance morale aux personnes concernées » , rapporte le Père Halemba. Elles s’occupent chaque jour de centaines de personnes. De nombreux volontaires de la paroisse leur apportent aide et secours alors que le nombre des réfugiés augmente de jour en jour.

Selon des estimations, 40 000 Angolais du Congo ont déjà été expulsés au cours de ces dernières semaines. Il s’agit manifestement d’un « acte de vengeance » à cause de l’expulsion de réfugiés congolais illégaux de l’Angola qui avait commencé il y a deux ans. Par contre, contrairement à celles-ci, les expulsions dans les deux Congo ne se sont pas limitées aux immigrés illégaux, mais se sont dirigées contre tous les Angolais qui vivaient légalement dans le pays, en tant que réfugiés de guerre civile ou pour d’autres raisons, indiquent les représentants de l’AED.

Les évêques des diocèses d’Uíje et de Mbanza Congo ont demandé à l’Aide à l’Église en Détresse une aide d’urgence pour les réfugiés. L’AED demande donc des dons pour les réfugiés. Pour le Canada : 514-932-0552
, faire le 1 et encore le 1.
Ou encore par courriel: info@acn-aed-ca.org


© AED
La pluie complique la mise en place des camps destinés à accueillir les Angolais expulsés de RDC et du Congo Brazzavile.

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Source : Mario Bard, Information, AED-Canada
(514) 932-0552, poste 224 1-800-585-6333
com@acn-aed-ca.org

L’Aide à l’Église en Détresse (AED) est une association catholique internationale qui a pour mandat « le service de la charité fraternelle envers les Églises locales les plus souffrantes et nécessiteuses ».
Fondée par le Père Werenfried en 1947,
elle aide spirituellement et matériellement l’Église en détresse dans plus de 137 pays.

mercredi 25 novembre 2009

827 youts attend professional training

Over 800 youths attend professional training courses
AngolaPress - Luanda,Angola
Mbanza Kongo – At least 827 youths of both sexes have been attending since last August, in Zaire province, professional courses in arts and offices, ...

Des enfants sorciers...

Bascongo davantage des enfants dans la rue prétendus sorciers ...
Au BasCongo au sudouest de Kinshasa la nouvelle loi portant protection des enfants nest pas appliquée par manque de vulgarisation Pourtant le nombre ...
Des images de Tumba (Bas-Congo)

Un prélat condamne la pratique de l'avortement volontaire

Un prélat condamne la pratique de l'avortement volontaire
AngolaPress - Luanda,
AngolaUíge - L'êveque du diocèse de Uige, Mgr Emílio Sumbelelo a condamné récemment au village de Quiôngua, situé à sept Km de la ville de Uige, chef-lieu de la ...

Quand les géologues se donnent la main

Les géologues congolais et belges la main dans la main
Le projet de coopération institutionnelle entre le Centre de recherches géologiques et minières (CRGM) et le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) a été officiellement lancé le vendredi 20 novembre 2009 dans la salle de conférences de CRGM. La cérémonie a été présidée par Mme Kalanga Badibanga, secrétaire générale à la Recherche scientifique, en présence de Jean Paul Charnier, ministre conseiller à l’ambassade de Belgique et représentant de l’ambassadeur de Belgique, Gryseels, directeur général du MRAC, le professeur Kanda Nkula, directeur général du CRGM, ainsi que plusieurs autres invités venus du ministère de la Recherche scientifique et du ministère des Mines. Signalant que le CRGM totalisait 70 ans depuis 1939, date de la création du Service géologique du Congo belge, le DG du CRGM a, dans son mot, donné l’historique de ce projet de coopération institutionnelle. Cette démarche s’est réalisée en deux étapes, a-t-il dit. En août 2001, fut signée à Tervuren, la déclaration d’intention de collaboration entre le CRGM et le MRAC. Trois ans plus tard, un protocole d’accord de collaboration est venu remplacer cette déclaration. Ce premier protocole a été centré sur « la constitution en Rd Congo et en Belgique d’un réseau de banques des données géologiques et minières sur le Congo ». Puis, en 2008, un nouveau projet axé cette fois-ci sur « le renforcement des capacités de recherche et de service géologique du CRGM » a été mis en place pour une période de 5 ans soit de 2008 à 2012. Il vise l’exécution des projets d’intérêt commun dans les domaines de la géologie fondamentale, de la géologie urbaine et de la géologie minière.

On reparle d'expulsion (souffrance indicible)

Expulsion en masse des angolais de la RDC
ROME, Mardi 24 novembre 2009 (ZENIT.org) - Les gouvernements des deux Congo, Congo-Kinshasa (République démocratique du Congo) et Congo-Brazzaville (République du Congo) expulseraient de manière brutale tous les ressortissants angolais présents sur leur territoire.
Les angolais expulsés vivent « une souffrance indicible » et doivent supporter « des conditions de vie effroyables », ont rapporté à l'association Aide à l'Eglise en détresse (AED), deux de ses collaborateurs, les pères Andrzej Halemba et Ulrich Kny, à leur retour d'un séjour de deux semaines en Angola.

Demande d'aide pour les angolais expulsés du Congo

Demande d'aide pour les angolais expulsés de la RDC

Depuis début octobre, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Congo Brazzaville expulsent tous les Angolais. Il s’agit au départ d’une mesure de rétorsion après des expulsions de Congolais qui vivaient en Angola. Elle tourne à l’épuration. Les accords entre les gouvernements ne sont pas respectés. Les policiers congolais et les forces civiles surgissent soudainement et somment les Angolais de quitter immédiatement le pays. Les travailleurs sont renvoyés de leur poste de travail, les écoliers de l’école. Plusieurs milliers d’hommes et de femmes ont été forcés de prendre le chemin de l’Angola, sans avoir la possibilité d’emmener avec eux leurs effets, et souvent sans pouvor prendre contact avec leurs proches. Des familles sont déchirées, et des enfants restent seuls derrière.