DIASPORA: LE PLUS GRAND CYBERCAFE DE MATADI ŒUVRE DE JEAN-CLAUDE MAVAMBU UN NATIF DE MATADI VIVANT EN BELGIQUE
Matadi, le 7-07-2009
J'ai trouvé un message à l'instant dans ma boite mails.
Une personne me demandait de l'aide...
Ma première pensée a été : "Je ne suis pas magicienne, ni une Invitée du Post donc, pas forcément lu...".
Effectivement, je ne suis pas une magicienne, ni une Invitée, ni spécialement appréciée, écoutée ou lu mais, comment refuser ?
Alors, voici la petite histoire de la famille ZOLA-SUKI.
D'où viennent ces personnes ?
M et Mme ZOLA-SUKI ont fui la province de Cabinda (Angola) après y avoir été emprisonnés avec deux de leurs enfants.
Leurs familles respectives ont disparu ou ont été enlevées.
Et maintenant où sont-ils ?
Ils se sont réfugiés en France, à Talence (Gironde) avec leurs deux enfants , Sténio et Aïverson, qui ont maintenant 7 et 8 ans.
Depuis, la famille s'est agrandit : Ariene est née.
Quel est le problème de cette famille ?
Il leur manque leur autorisation de travail, et surtout l’autorisation de rester sur le territoire français.
Ils se sont bien intégrés ?
Oui, Sténio et Aïverson sont scolarisées à l’école, ils participent à des activités sportives et culturelles.
Les parents ont perfectionné leur niveau de langue en suivant des cours de français.
Madame ZOLA-SUKI fait des stages de formations professionnelles.
Où en sont-ils dans leurs démarches ?
Ils sont passés au Tribunal administratif le 25 mai qui doit rendre son avis prochainement.
Une autre démarche a été faite en parallèle par la DDASS qui a aussi déposé le dossier auprès du préfet pour une régularisation à titre humanitaire.
Que faire en attendant ?
Dans un premier temps, il faut signer la pétition qui comportent déjà des signatures : ICI.
Les personnes qui soutiennent la famille ZOLA-SUKI veulent alerter les médias sur leur situation.
Dans quel état d'esprit est cette famille ?
Ils essayent de toutes leurs forces de se reconstruire pour offrir à leurs enfants l’espoir de vivre sans que leur vie soit en danger.
Les parents ont d’autre part été pris en charge dans une consultation thérapeutique afin de pouvoir travailler sur les traumatismes vécus.
Si le Post peut servir à parler de cette famille, à leur apporter un quelconque soutien alors... à vos claviers