mardi 27 avril 2010

Que se passe-t-il chez les Kimbanguiste, rue Monkoto (Kinshasa) ? de Francine Makiesse

Fermeture de Monkoto et de la RTK :

Simon Kimbangu Kiangani décidé de perturber la paix à l’approche du Cinquantenaire !

Le pire est à craindre si l’on n’y prend garde. La situation s’empire au jour le jour dans l’Eglise kimbanguiste où l’actuel Chef Spirituel Simon Kimbangu Kiangani semble décidé de gâcher la fête de l’indépendance alors qu’il s’agit du jubilée de la RDC.

Pour preuve, son acharnement à détruire par la loi et la force la foi de ceux qui ont cru à l’aile que dirigent ses cousins, les petits-fils de Simon Kimbangu, fils de Kisolokele Lukelo et de Diangienda Kuntima.

Selon les informations parvenues à notre Rédaction, l’homme aurait abandonné la Bible pour se livrer mains et poignets dans la politique. Tout ce qu’il fait pour l’instant, est dans le sens théologique du terme, du syncrétisme pur et simple, juste pour se maintenir le plus longtemps que possible au pouvoir, en vue de jouir seul tous les honneurs et avantages dus à la lignée de Simon Kimbangu. Quel amalgame !

Les observateurs avertis ne comprennent pas comment celui que tous les Kimbanguistes de toutes les deux tendances, appellent affectueusement très bien : « Papa Simon », a abandonné de prêcher la parole de Dieu, l’Evangile de Jésus-Christ, tel qu’enseigné par Simon Kimbangu, pour réfléchir chaque jour sur les stratagèmes de détruire la foi de ceux qui croient encore en ses cousins.

Pire encore, il pousse le pouvoir et les services des renseignements à mettre ses cousins dans le camp des Opposants au régime en place, alors que dans tout ce qu’il entreprend, il n’y a rien qui puisse prouver de son soutien indéfectible au pouvoir de Kinshasa.

Combien de rapports et bulletins d’informations sur la table des services d’intelligence de notre pays. En tous cas, si c’était du temps de la triste mémoire CENERI ou SNIP, où certains agents des services des renseignements ne savaient pas mener de contre investigations pour savoir ce qui se rapporte, beaucoup de gens auraient déjà perdu la vie innoncemment, dans les 8 ans de crise qui sévit à l’Eglise kimbanguiste.

Heureusement qu’aujourd’hui, il y a des femmes et des hommes dans les services des renseignements qui ont été formés dans de hautes académies des renseignements, qui ne peuvent pas donner foi, à tout ce qu’ils reçoivent comme rapports, surtout des autres organes de la société.

C’est pour cette raison que beaucoup d’observateurs de la crise kimbanguiste croient que le Pape kimbanguiste veut perturber la fête du 30 juin, en créant une situation d’un affrontement entre les deux ailes, ce qui aura pour conséquence, la récupération de la situation par les ennemis de la RDC qui se recrutent dans les ONG internationales des droits humains. Ce serait également mettre de l’eau au moulin des Opposants qui cherchent des poux sur la tête des chauves.

Rien n’explique le recours à la Police Nationale Congolaise de l’équipe que dirige Simon Kiangani pour mater ceux qu’il qualifie de dissidents dans son Eglise ? Et pourtant, l’on connait les dérapages de certains hommes des troupes, qui peuvent utiliser la force d’une manière disproportionnée lorsqu’il s’agira de la répression d’un soulèvement qui pourrait résulter de la fermeture brutale de la Résidence Monkoto.

Il est impensable qu’un Chef Spirituel dont l’Eglise a été fondée dans l’éthique de la non violence, puisse recourir à la violence des forces de l’ordre pour rétablir l’Eglise sur les rails, oubliant que cela peut avoir des répercussions très graves, surtout qu’en matières de la foi, il est impossible d’imposer aux fideles une vision. Justifier cette vision par rapport au respect des institutions de la République, pèche contre les Saintes Ecritures et les enseignements de Simon Kimbangu, qui interdisent aux croyants de recourir à la justice des hommes pour résoudre leurs différends. Simon Kimbangu insistait et disait : « ce sont les Chrétiens qui vont juger les anges », citant l’Apôtre Paul. Surtout que l’on sait qu’en matière de croyance, plus on persécute les fideles, plus on renforce leur foi.

La guerre sainte kimbanguiste ?

C’est à ce niveau que tous s’accordent sur la préparation de « la guerre sainte kimbanguiste » que Simon Kimbangu Kiangani préparerait, étant donné que les fidèles kimbanguistes de Monkoto qui sont avec ses cousins promettent de ne pas céder quelles que soient les pressions. Ils ont pris toutes les dispositions pour assurer la sécurité non seulement de leur lieu de culte ; mais aussi et surtout la sécurité de ceux qu’ils appellent chaleureusement « Papa ».

Et d’ailleurs, il revient que dans tous les deux camps la tension est à son comble, et qu’il est facile qu’ils en arrivent aux mains.

C’est pour cette raison que les esprits avertis invitent les autorités pour offrir les bons offices à ces deux camps afin d’éviter le pire, au lieu d’attendre à subir pour réagir a posteriori.

Le dialogue indispensable

C’est pratiquement pour cette raison que le cousin de Simon Kiangani, Charles Diangienda Kisolokele, a invité les autorités à les aider pour se retrouver autour d’une même table, en vue de concilier les points de vue. C’était lors de sa déclaration faite à la presse, le mardi 20 avril dernier, en réaction à la fermeture de la station de la RTK. S’ils aident le Chef Spirituel à attaquer l’aile des Kimbanguistes de Monkoto, comment ne peuvent-ils pas offrir les bons offices pour permettre aux deux camps de se retrouver autour d’une même table, en vue de trouver un modus vivendi, dans le sens d’éviter le pire ? S’est interrogé cet homme de Dieu, qui déplore que de tels comportements soient constatés dans la lignée sainte de son Grand-Père, Simon Kimbangu..

Kabila Joseph : un modèle à suivre

Tous les Kimbanguistes de l’aile Monkoto sont unanimes à louer le souci de la paix qui avait animé le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, à l’aube de la signature de l’Accord Global et Inclusif à Sun City en Afrique du Sud, lorsqu’il avait accepté de partager son trône avec ceux qui lui ont fait la guerre.

Le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, contrairement à ses homologues africains où il y a la guerre, avait accepté une formule unique au monde 1+4, juste pour retrouver la paix et réunifier la RDC dont la partition semblait dessinée par ses ennemis.

Son Excellence Kabila Kabange, n’a pas regardé comme une proie à arracher le fait de trôner seul à la présidence de la République. Mais il s’est humilié jusqu’à partager avec ses anciens ennemis ses responsabilités présidentielles, pendant plus de trois ans à Kinshasa. C’est pour cette raison que Dieu l’a élevé aux dernières échéances électorales, en le portant à la présidence de la République, pour un mandat de Cinq ans, qui sera certainement renouvelé.

Bien que jouissant de la confiance lui témoignée par le peuple congolais, le Chef de l’Etat ne dirige pas seul aujourd’hui. Question de maintenir la paix et l’équilibre de ce que l’on a appelé, « clivage Est-Ouest ».

Il est capable de dissoudre et de défaire l’AMP. Mais c’est pour l’amour de son pays et surtout par son souci ardent de maintenir la paix, qu’il ne se permet pas de défaire cette alliance, ce qui pourra avoir des répercussions sur la paix acquise en RDC.

Contrairement au Chef de l’Etat que le Chef Spirituel semble soutenir, alors que c’est le contraire, Simon Kimbangu Kiangani refuse à ses frères de regagner l’Eglise et leur impose des conditions draconiennes pour leur retour et joue à la duplicité.

Alors que ces derniers se rangent dans l’ordre de retourner au bercail, Simon Kiangani monte d’autres stratégies pour leur barrer la route. Plus grave, il monte une presse nourrie à la maison pour crier à un agenda caché de ses frères qu’ils concocteraient un complot contre son autorité.

En tous cas, le Chef Spirituel veut une chose et son contraire, à la lecture de ce qui se vit ces jours dans l’Eglise Kimbanguiste.

C’est pour cette raison que Charles Diangienda a invité les autorités à privilégier le dialogue, seul chemin qui pourra donner une solution durable à cette crise, se servant ainsi du modèle de Joseph Kabila, qui a été élevé aujourd’hui.

Pour lui, c’est par le dialogue qu’il pourra y avoir une solution durable que de vouloir tout casser au nom de la loi avec le fouet et les baïonnettes. « Fermer la chaine, ne veut pas dire que nous allons nous taire, a-t-il insisté, comme pour demander aux autorités d’offrir le cadre de concertation pour qu’une solution durable soit trouvée, au lieu d’aider son cousin à venir les chasser de la Résidence Monkoto, qui est un domaine privé, acquis par son père, depuis 1947. Diangienda Kuntima Joseph son père, a habité cette résidence depuis 1952, alors qu’il n’était même pas Chef Spirituel officiellement reconnu de l’Eglise Kimbanguiste, qui évoluait dans la clandestinité, a fait savoir sa Grandeur Charles Diangenda Kisolokele.

C’est comme pour dire que Monkoto n’est pas une résidence de fonction d’un Chef Spirituel, mais plutôt une maison d’habitation privée qui a été améliorée avec le soutien d’un groupe des mamans protestantes qui avaient mis au défi les Kimbanguistes, en apportant des tôles au Chef Spirituel des Kimbanguistes, Papa Diangenda. Celui-ci refusait que l’Eglise prenne en charge la construction de sa résidence, comme s’il prévoyait ce qui se trame aujourd’hui.

Malgré cela, le geste des femmes protestantes va susciter le courage de quelques volontaires de cette Eglise et ceux d’ailleurs, pour apporter leur main forte à la construction de cette résidence, a expliqué Mme Zola Wete, Directrice de programme de la RTK dont la station a été scellée sans que le Ministre en charge de la Communication et des medias ne soit informé..

Puisqu’ils disent que Monkoto est une résidence officielle du Chef Spirituel, comment Papa Dialungana, alors Chef Spirituel n’y a-t-il jamais passé la nuit, pas même un seul jour ? S’est interrogée Mme Zola Wete.

081 712 49 35 081 712 49 35 081 712 49 35 081 712 49 35 , le numéro qui menace !

Alors que notre Rédaction mène les enquêtes pour éclairer la lanterne de nos lecteurs sur ce dossier qui peut perturber la paix en RDC, un responsable des Jeunes Kimbanguistes s’est servi de son téléphone portable pour menacer notre Directeur. Il a annoncé à notre Directeur les concertations qu’ils mènent pour mieux réagir contre notre Organe de presse.

Il est 15 heures 56 minutes de ce mercredi 21 avril 2010, lorsque ce responsable se donne le culot de menacer notre Rédaction, pour nous intimider dans notre souci d’informer la population, sur ce qui se trame dans cette Eglise, qui peut avoir des répercussions sur le cours des événements cette année de tous enjeux. Après investigations, il revient que ce numéro appartient au Président National de l’Union de la Jeunesse Kimbanguiste (UJKI), M. Christophe Kasanza dont l’on connait d’ores et déjà ce qui a milité pour son élévation à ce poste. Et c’est la Conférence de presse pour rire qui a été arrêtée comme stratégie, avant d’exécuter son plan macabre contre notre Organe et son Directeur.

Conférence de presse au centre d’accueil, un folklore pour rire !

Alors que notre Rédaction attendait un droit de réponse ou un autre son de cloche par rapport aux informations données par nos fins limiers qui sont chargés de ce dossier, c’est une conférence de presse tenue par plus de trois personnes, pour juste distraire les croyants de cette grande Eglise qu’ils croient dupes. En tous cas, c’était une conférence de presse pour rire, a commenté un journaliste qui a été invité dans cette messe noire, dite dans l’intention de diviser davantage la famille sainte de Simon Kimbangu, par des gens qui profitent de cette crise.

Ils souhaitent que la division perdure, pour soutirer les sous auprès du « Saint Papa » de Nkamba. Ils ne savent pas qu’ils l’induisent en erreur et qu’un jour il pourra se réveiller, ce qui aura des conséquences fâcheuses sur tous ceux qui le maintiennent à l’écart de sa famille biologique pour leurs propres intérêts.

Pire encore, ils ont pris en otage une chaine chargée de répandre l’évangile pour distiller des mensonges, leur arrogance et leur haine à longueur des journées. Pas d’émission d’édification, sauf les débats sur les péchés de la famille sainte ! Quelle honte ! La Bible ne peut-elle plus être prêchée par ces Révérends ? Et la conférence de presse a été diffusée et rediffusée, comme un discours de la prise du pouvoir par force dans un Etat.

Cette conférence de presse vient ainsi renforcer la thèse de ceux qui croient que ce ne sont plus des croyants réunis autour de l’Evangile de Jésus-Christ que Kimbangu Simon a enseigné, mais plutôt un conglomérat de ceux qui se retrouvent pour leurs intérêts personnels. Pour preuve, aucune considération des saintes Ecritures dans cette conférence de presse. Aucun souci pour la crainte de ces Saintes Ecritures contenues dans la Bible. Pas du respect pour la Sainte Famille dont les petits fils ont été vilipendés devant les incroyants, s’il faut le dire ainsi. Comme pour dire que ces gens, tant qu’ils vivraient, ils n’accepteront jamais que les Kimbangu se réunissent, de peur de se retrouver éjectés. Voila leur crainte et la raison de l’entretien de la crise qu’ils veulent longue et populaire.

Il n’y a pas longtemps que les animateurs de cette conférence de presse, avaient été interpellés à Brazza, puis déclarés personae non gratae, avant d’être refoulés en RDC, par les services de sécurité du Congo d’en face. Ils n’ont pas encore compris le message que Dieu leur a transmis au travers de cette interpellation pour changer avant de voir la colère de Dieu s’abattre sur eux, tout comme sur leurs progénitures (Exode 20, 5).

On ne se moque pas de Dieu ! Même si c’est ce qu’il faut faire pour avoir accès au pain, c’était honteux qu’une conférence de presse soit tenue dans ces conditions pour répandre des balivernes, en vue de trouver des raisons de dépenser de l’argent de pauvres gens. C’est de l’amalgame !

Inintimidable dans sa mission selon Jérémie 1, 18.

En tous cas, ce n’est ni la terreur, ni les intimidations, ni tout autre moyen qui peuvent nous priver de notre engagement pour une information saine et fiable. Loin de nous l’idée de renforcer l’écart du fossé, mais plutôt d’accomplir notre mission d’informer et de former pour transformer la société, dans le sens du développement intégral. Ce développement ne peut être possible que dans l’unité, l’entente et l’harmonie entre ceux qui se réclament d’une même foi.

Entre temps, selon les investigations de notre Rédaction, il revient que la crise qui sévit dans l’Eglise Kimbanguiste n’a de fondement ni philosophique, moins encore doctrinal.

C’est un conflit qui a des raisons ailleurs. C’est pour cette raison, dans notre prochaine édition, nous allons revenir sur les raisons réelles et les causes profondes de cette crise.

Gorbatchev Nyonga

samedi 27 mars 2010

Des nouvelles de Miala Fernando (en Portugais)

Chers frères et soeurs,
Voici ces quelques informations sur Miala qui datent d'il y a tout juste 2 mois. C'est en portugais, photos à l'appui, ici dans son église de Simão Toko.
Miala va beaucoup mieux, et les rumeurs sur lesquelles il allait revenir aux affaires avec un poste ministériel étaient justes et fondées. Son passage aux enfers est peut-être dû au karma vu ses éventuelles implications dans des régléments de dossiers sensibles, tel l'assassinat de notre frère le scientifique Victor Mfulumpinga.
Votre frère

Culto Dominical nº4 de 24.1.2010

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24-01-2010

Aucune traduction disponible

No Culto Dominical do dia 17/Jan./10, na companhia de sua esposa e filho, viveu e conviveu a alegria e o calor espiritual com todos os seus irmãos presentes no culto onde abraçou calorosamente
O irmão Fernando Garcia Miala é filho da Igreja de Nosso Senhor Jesus Cristo no Mundo-Tokoista,

desde a tenra idade, até a idade adolescente.

1. No Culto Dominical do dia 17/Jan./10, na companhia de sua esposa e filho, viveu e conviveu a alegria e o calor espiritual com todos os seus irmãos presentes no culto onde abraçou calorosamente Sua Santidade.

O Deus de Mayamona (Simão Gonçalves Toko) é Deus Vivo, Deus da Vida, Deus da Misericórdia e Deus da Salvação:
No Culto Dominical do dia 17/Jan./10, na companhia de sua esposa e filho, viveu e conviveu a alegria e o calor espiritual com todos os seus irmãos presentes no culto Foram notáveis os grandes marcos na Igreja, em termos de ilustres visitantes, no ano que findou de 0009, Milénio de Cristo, sendo uma das mais destacáveis figuras e no final do ano, a visita de Sua Excia. Ministro da Defesa da República de Angola, o General Kundi Paihama, em Dezembro/09. Na ocasião, Sua Santidade disse: "Sendo esta a Igreja nacional ela é de todos os angolanos e sendo ela também afrikana é para todos os afikanos e, sendo ainda universal é de toda a gente. Por isso, Sr. Ministro, a Igreja é sua". Fim de citação.
2. É CHEGADA A HORA DE TODOS REGRESSAR NO REBANHO, À CASA- Disse Sua Santidade Profeta Simão Gonçalves Toko, no Culto Dominical do dia 17/Jan./10:
Cerca de 23 mil e 100 fieis de Mayamona asssitiram o culto dominical do dia 17/Jan./10, dentre eles, um total de 505 irmãos foram recebidos e despedidos, com destaque os Delegados ao Conselho Alargado Extraordinário do Líder Espiritual, os que assistiram o culto pela primeira vez e ainda os que dedicaram as crianças no Senhor. Dentre os visitantes destaca-se o filho da Igreja, o irmão Fernando Garcia Miala, esposa e filho, que cultuaram na sede universal da Igreja Tokoista, tendo sido recebidos calorosamente. Na ocasião da recepção e despedida de irmãos, Sua Santidade concedeu tempo ao Seu filho, para uso da palavra, tendo este dito:
"Amados e queridos irmãos, quero em primeiro lugar agradecer a Jeovah Deus que ouviu as vossas orações, ao Líder Espiritual e aos irmãos que intercederam por mim em oração durante os meses que permaneci sob tutela da justiça. Devo aqui realçar o espirito de solidariedade que a Igreja prestou-me sob orientação do Líder Espiritual Sua Eminência Bispo Dom Afonso Nunes, personificação do Profeta Simão Gonçalves Toko. Resta-me dizer que o passado é passado. Estou aqui para dizer que não tenho rancor, nem ódio, nem guardo ressentimentos por tudo o que aconteceu. Devemos sim olhar para frente e olhar para o futuro" Muito obrigado". No Culto Dominical do dia 17/Jan./10, na companhia de sua esposa e filho, viveu e conviveu a alegria e o calor espiritual com todos os seus irmãos presentes no culto

3. Homilia do Bom Pastor: No decurso da homilia como palavras introdutória, Sua Santidade agradeceu a presença de todos e apresentou o Seu filho Miala, esposa e filho à congregação nos seguintes termos:
"O vosso irmão Fernando Garcia Miala nasceu na Igreja, sua mãe é servidora do Tabernáculo. Ele recebeu o sinal da Igreja que preserva na sua testa. Partilhou os bons momentos com a Igreja que lhe viu a nascer até a idade adolescente e depois desligou- se dela. Hoje está de volta na sua Igreja. Gestos desta natureza, devem estender-se a todos filhos da Igreja, que por várias razões têm-se distanciado da casa de Deus, onde o Pai Criador está de braços abertos para os receber. A hora é essa de todos voltar ao rebanho, regressar à casa. A hora é da mudança do comportamento. É preciso que os filhos de Deus, este ano, se afastem do mal. Cristo venceu. Mesmo na hora mais difícil não deixou de interceder pelos Seus Discípulos. Se aos ímpios Deus não deseja a morte, é porque Deus não quer que o ímpio permaneça na impiedade, antes porém, que toda a gente se converta e se salve, seja presidente, ministro, deputado, governador, político e toda a gente! Quanto mais você que tem o Seu sinal na testa? Quando te reconcilias com Deus, tens logo a proteção de Cristo, tal como ele havia dito aos seus Discípulos".Rematou o Líder Espiritual.

O alimento espiritual de Sua Santidade, o Bom Pastor teve como tema: "Jesus Demostrou o Seu Grande Amor Intercedendo à Deus para a Protecção dos Seus Discípulos"; baseado nos textos Bíblicos: S. João 17:3-11; 16-18; 21 e 26. Este tema revelou-se profundamente espiritual, actual e atuante, onde todos os participantes do culto se extrapolaram para os altos céus.

4. Aniversário do dia Internacional da Juventude. 31 de Janeiro de 1974 - 31 de Jan. de 0010. 36 anos são passados desde que, a partir da Ilha de S. Miguel – Açores – Portugal, Sua Santidade Profeta Simão Gonçalves Toko institucionalizou o Dia Internacional da Juventude Tokoista. Para comemorar esta data, a Juventude da Igreja vai deslocar-se à região leste de Angola, mais própriamente no Concelho Provincial da Lunda Sul. Jovens e não só, de todos os Concelhos Provinciais de Angola vão participar do acto central das comemorações na cidade de Saurimo.

5. 24 de Fevereiro de 1918 - 24 de Fevereiro de 0010 No dia 24 de Fevereiro de 0010 vai completar-se 92 anos desde que o Profeta Simão Gonçalves Toko foi gerado pelos Avôs Ndombele Livumbu Toko e Ndundu Nsimba Toko. No âmbito das comemorações do aniversário natalício do Relembrador da Igreja de N.S.J.C.M. e Fundador do Tokoismo, brevemente vão realizar-se as seguintes actividades principais:

a) - Convívio Cultural e Recreativo, no Beiral, com os Mais Velhos locais e os da Igreja;
b) - Mesa Redonda sob o tema "Dimensão Social, Cultural e Espiritual do Profeta Simão Gonçalves Toko", no Centro Cultural Dr. Agostinho Neto, em Catete;
c) - Jornada Teatral, de Canto Coral e Poesia (Apuramento dos três melhores), nas Paróquias e Tribos;
d) - Sessão de Orações de acção de graça, nos Tabernáculos das Classes, Áreas, Paróquias, Concelhos e Central;
e) - Torneio de Futebol "FutToko", local a indicar; e
f) - Peregrinação à Sede Espiritual Universal. Paragens: Ida: Paróquias de Negage, Bungo, Nsosso, Damba, Kibokolo e Ngandu Kiluketo. Regresso:Missão, Paróquias de Mukaba e Uíge.
A mãe do irmão Miala presente no culto
6. Todos os jovens, mulheres e homens, de todas as categorias e funções, são convidados para peregrinar ao Ntaya – Maquela do Zombo, tendo à cabeça o próprio Líder Espiritual – Sua Santidade Profeta Simão Gonçalves Toko.

7. O Pai Mayamona diz que é chegada a hora de todos regressarem no Rebanho de Cristo Sua Santidade e Bom Pastor desejou boas vindas ao filho, a mãe assim como a Igreja agradeceram a Deus por ter protegido e salvo o seu filho.

vendredi 26 mars 2010

Des nouvelles de notre frère Miala (Fernando Garcia Miala) ici dans son Église de Simao Toko en Angola. Notre souhait est de le voir de retour aux affaires. La traduction du Portugais en français n'est pas très bonne, l'essentiel ici, c'est de comprendre de quoi l'article parle. La version originale en Portugaiso va suivre.

Rédaction

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Service du dimanche n ° 4, 24/1/2010

No Culto Dominical do dia 17/Jan./10, na companhia de sua esposa e filho, viveu e conviveu a alegria e o calor espiritual com todos os seus irmãos presentes no culto onde abraçou calorosamente
Frère Fernando Garcia Miala est le fils de l'Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ dans le Monde-Tokoista,

dès son jeune âge, jusqu'à l'âge adolescent.

1. Le culte du dimanche 17/Jan./10 journée en compagnie de sa femme et son fils, a vécu et vit la joie et la chaleur spirituelle avec tous ses frères présents dans le culte, où Sa Sainteté avec enthousiasme.

Le Dieu de Mayamona (Simão Gonçalves Toko) est le Dieu vivant, le Dieu de la vie, Dieu miséricorde et de salut de Dieu:
No Culto Dominical do dia 17/Jan./10, na companhia de sua esposa e filho, viveu e conviveu a alegria e o calor espiritual com todos os seus irmãos presentes no culto Notables ont été les principales étapes dans l'église en termes de visiteurs illustres dans l'année qui s'est terminée en 0009, du millénaire de Christ, l'une des éminentes personnalités les plus et à la fin de l'année, la visite de Son Excellence. Ministre de la Défense de la République d'Angola , Kundi Paihama général dans Dezembro/09. À l'occasion, Sa Sainteté a dit: "Etre l'Eglise nationale, elle appartient à tous les Angolais et elle est également Afrikaner est afikanos et pour tous, et est toujours universel à tout le monde. Donc, monsieur le ministre, l'Eglise est le vôtre. "Fin de citation.
2. Il ARRIVEE DE TOUT LE TEMPS DANS LE RETOUR troupeau, la maison-HH Prophète a dit Simon Glover Toko, sur la journée du dimanche 17/Jan./10 culte:
Environ 23 mille et 100 fidèles de Mayamona ils regardent le service de dimanche 17/Jan./10 jour, parmi eux un total de 505 frères et sœurs ont été reçues et rejetées, en particulier les délégués au Conseil de l'Expanded chef spirituel extraordinaire, qui a assisté à la culte pour la première fois et ceux qui ont consacré des enfants dans le Seigneur. Parmi les visiteurs de marque est le fils de l'Église, frère Fernando Garcia Miala, femme et son fils, qui adoraient au siège de l'Eglise universelle Tokoista et a été chaleureusement accueillie. A l'occasion de la réception et d'adieu à ses frères, Sa Sainteté donna le temps à son fils, à l'étage, après avoir dit cela:
"Chers amis et chers frères, je veux d'abord remercier Jeovah Dieu a entendu vos prières, le chef spirituel et le prochain qui a intercédé pour moi dans la prière pendant les mois qui restaient sous la tutelle de la justice. Ici, je tiens à souligner l'esprit de solidarité qui L'Eglise m'a fourni les orientations du chef spirituel Son Eminence Mgr Afonso Nunes, personnification de la Simon Gill Toko Prophète. Je peux seulement dire que le passé est passé. Je suis ici pour dire que je n'ai aucune amertume, ni haine, ni rancunier pour tout ce qui s'est passé. Nous devons plutôt regarder vers l'avant et regarder vers l'avenir "Merci." No Culto Dominical do dia 17/Jan./10, na companhia de sua esposa e filho, viveu e conviveu a alegria e o calor espiritual com todos os seus irmãos presentes no culto

3. Homélie du Bon Pasteur: Au cours de l'homélie que les mots d'introduction, Sa Sainteté a remercié toutes les personnes présentes et a présenté les Miala Son fils, sa femme et enfant à la congrégation comme suit:
«Votre frère Fernando Garcia Miala est né dans l'Église, sa mère est un fonctionnaire du Tabernacle. Il a reçu le signe de l'Église qui préserve votre front. Il a partagé des bons moments avec l'Eglise qui a vu la naissance jusqu'à l'adolescence âge, puis raccrocha elle. Aujourd'hui, est de retour dans son Église. gestes de cette nature doit s'étendre à tous les enfants de l'Eglise, qui, pour diverses raisons, se sont éloignés de la maison de Dieu, où le Créateur Père bras ouverts pour les recevoir. Le temps est ce retour au bercail tous, de retour à la maison. Le temps est un changement de comportement. Nous avons besoin de fils de Dieu, cette année, au départ du mal. Christ a conquis. Même dans les heures les plus sombres ne manqua pas d'intervenir par ses disciples. Si Dieu ne veut pas les méchants à la mort, c'est parce que Dieu ne veut pas rester les méchants dans la méchanceté, mais avant que tout le monde convertir et être sauvé, être président, ministre, député, gouverneur, politiques et tous les nous! Plus vous avez de la marque sur votre front? Lorsque vous réconcilier avec Dieu, que vous venez de la protection du Christ, comme il le dit à ses disciples. "a conclu le chef spirituel.

La nourriture spirituelle de Sa Sainteté le Bon Pasteur avait pour thème: "Jésus a démontré son grand amour de Dieu et intercède pour la protection de ses disciples» basée sur des textes bibliques: S. John 17:3-11, 16-18, 21 et 26. Ce thème s'est révélé être profondément spirituel, actuelles et actives, où tous les participants du culte est extrapolée vers le ciel élevé.

4. Anniversaire de la Journée internationale de la jeunesse. Janvier 31, 1974 - 31 janvier 0010. 36 années se sont écoulées depuis, de l'île de S. Miguel - Açores - Portugal, Sa Sainteté le prophète Simao Gonçalves Toko institutionnalisé la Journée internationale de la jeunesse Tokoista. Pour commémorer cette date, de la Jeunesse Eglise Voyage à Est de l'Angola, plus exactement dans la municipalité de la province de Lunda Sul et les jeunes non seulement de tous les Conseils provinciaux de l'Angola se joindront à l'événement principal des célébrations dans la ville de Saurimo.

5. 24 février 1918 - 24 Février 0010 Le 24 Février 0010 sera achevée 92 ans écoulés depuis l'Toko prophète Simao Gonçalves a été soulevée par les grands-parents et Ndombele Livumbu Ndundu Nsimba Toko Toko. Dans le cadre des célébrations de l'anniversaire de la commémoration de l'Eglise de NSJCM Tokoismo et fondateur, va bientôt avoir lieu les principales activités suivantes:

a) - loisirs et la culture de coexistence dans Beiral avec les aînés et l'église locale;
b) - Table ronde sur le thème "la dimension sociale, culturelle et spirituelle prophète Simao Gonçalves Toko," Centre Culturel Dr Agostinho Neto, dans Catete;
c) - La Journée de salles de cinéma, de la chorale et la poésie (Liquidation des trois premiers) dans les paroisses et les tribus;
d) - Prières session d'action de grâces, dans les tabernacles de la classe, les régions, les paroisses, comtés et centrale;
e) - tournoi de football "FutToko," l'Etat local, et
f) - Universal Spiritual Pèlerinage au siège. Arrête: Ida: Paroisses de Negage, Bungo, Nsosso, Damba, Kibokolo et Ngandu Kiluketo. Retour de mission,paroisses de Mukaber et Uige.
A mãe do irmão Miala presente no culto
6. Toutes les jeunes femmes et hommes de tous grades et fonctions sont invités à déambuler dans les Ntaya - Maquela do Zombo, avec le leader de la tête spirituelle propre - Sa Sainteté le prophète Simao Gonçalves Toko.

7. Père Mayamona dit qu'il est temps de retourner tout le troupeau du Christ Bon Pasteur et Sa Sainteté a souhaité la bienvenue à l'enfant, la mère et l'église a remercié Dieu d'avoir protégé et sauvé son fils.

dimanche 14 mars 2010

Tchikumbi : rite initiatique

Le Tchikumbi: L’entrée des jeunes filles dans l’âge nubile… Rite initiatique.
14 MARS 2010

La Culture cabindaise est singulière et très proche de celle des régions sud de l’ancien Royaume Loango et Ngoyo. Les Vili du sud Congo (Pointe-Noire) sont culturellement proches des rites et cultures cabindaises. Une des particularités de la Culture cabindaise : L’initiation de la Tchikumbi.
Dans ce papier, nous dirons le tchikumbi en parlant du rite initiatique, de la cérémonie. La tchikumbi désignant la jeune fille initiée ou à initiée.

Le « »tchikumbi »" est un rite initiatique. Il permet à la jeune fille d’entrée de plein pied dans l’âge nubile. On leur enseigne la danse mais aussi les travaux ménagers,

samedi 13 mars 2010

Déclaration du Front Démocratique Cabindais (F.D.C.)

Concernant les actes d’intimidation que subissent actuellement les responsables politiques, ecclésiastiques et militaires cabindais, de la part des autorités angolaises, notamment les dirigeants du M.P.L.A.

à l’attention de la communauté internationale :

Au nom de la population de Cabinda, réagissant, dans l’exercice de la légitime défense, à l’occupation et l’intégration de son territoire par l’Angola, ainsi qu’à l’interruption de la décolonisation, prévue et mentionnée au programme des Nations unies comme 39iè territoire à décoloniser, par laquelle la population de Cabinda devrait jouir ou exercer son droit à l’autodétermination, en créant sur son territoire, un Etat indépendant et souverain, débutées le 11 Novembre 1975 par les milices du Mouvement Populaire pour la Libération de l’Angola (MPLA) et poursuivies jusqu’à ce jour par plus de 30.000 soldats des forces armées angolaises recevant l’appui des milliers de mercenaires venant de plusieurs pays, avec la mission de, en plus de l’ appui qu’ils apportent aux soldats angolais, terroriser et réduire au silence et à la soumission, la population de Cabinda, nous, FDC, prenons la communauté internationale à témoin, à propos des actes d’intimidation que sont en train de commettre, les autorités angolaises contre les responsables politiques, ecclésiastiques et militaires cabindais dont les noms et prénoms sont mentionnés ci-dessous, dans l’unique but d’empêcher la population de Cabinda d’exercer son droit à l’autodétermination.
Conformément à cette attitude, les autorités angolaises ont fait diriger leurs attaques contre :
- des villages ou des groupes de population suspectés de contenir des résistants ;
- des groupes isolés de personnes clairement identifiables comme non combattants (femmes, vieillards, enfants) ;
- les moyens de subsistance de la population civile par la destruction systématique du bétail et des plantations de bananiers, manioc, ignames et autres denrées alimentaires.
Il s’agit de :
a) Au Cabinda : Maître Francisco LUEMBA ; Padre Raul TATI (ancien vicaire de Cabinda) ; Maître MARTINHO NOMBO ; Belchior Lanso TATI ; Pedro Benjamin FUCA ; José ZEFERINO POATI ; Antonio NITO ; Marcos MAVUNGO ; Alberto NSUAMI ; Pedro Maria GOMES ;

b) Au Congo Brazzaville : Emmanuel NGOMA dit GAUS ; Emmanuel NGOMA (bis) ; NGOMA Benjamin BOUDJI ; NGOMA MANGILA Dieudonné BOUDJI ; Colonel COSMAS NZAOU ; Antoine VICENTE ; Alphonse MBINGI ; JOÃO KIBINDA ; Alexandre MABIALA ; JOÃO MAKUNDU.

S’agissant des arrestations qui ont eu lieu au Congo Brazzaville, nous sollicitons la clémence des autorités congolaises, notamment du Président de la République afin d’obtenir la mise en liberté de nos compatriotes dans les plus brefs délais.
Quant aux autorités angolaises, qu’elles sachent que rien, alors absolument rien, de toutes ces intimidations, ne fera reculer la population de Cabinda, dans sa volonté d’exercer son droit à l’autodétermination, en créant sur son territoire, un Etat indépendant et souverain.
Pour conclure, nous voudrions rappeler qu’en vertu de l’article 1, paragraphe 2 de la Charte des Nations unies, de la résolution 2625 (XXV) et de la résolution 3314 (XXIX) de l’assemblée générale, le droit du peuple cabindais à l’autodétermination impose à tous les Etats et aux organisations internationales une double obligation :
- l’abstention de toute coopération militaire ou autre en vue de la répression des responsables d’un mouvement de libération :
- le devoir de favoriser l’autodétermination en fournissant, à cette fin, tout appui diplomatique et matériel.

Fait le 28 Février 2010
Pour l’Exécutif du F.D.C.
Norbert ITOULA, Président

mardi 9 mars 2010

RDC: Parité homme et femmes dans le gouvernement

A l'occasion de la Journée internationale de la Femme du 8 mars 2010,

L'Observatoire de la parité dresse le bilan de la mise en ouvre progressive de la parité homme-femme dans les institutions

Lancé le 8 mars 2008, l' Observatoire de la parité s'est fixé pour objectif d'assurer le suivi des progrès de la parité en RDC au niveau du pouvoir social, du pouvoir économique et, dans un premier temps, du pouvoir politique en surveillant et en stimulant la mise en ?uvre effective de l'article 14 de la Constitution : « La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales. L'Etat garantit la mise en oeuvre progressive de la parité homme-femme dans lesdites institutions. ».

Deux ans plus tard, à l'occasion de la Journée internationale de la Femme du 8 mars 2010, l'Observatoire dresse le bilan, à travers un Rapport biennal, de l'état de la mise en oeuvre progressive de la parité homme-femme dans les institutions nationales, provinciales et locales. Triste bilan puisque les progrès dans cette mise en oeuvre sont insignifiants, voire nuls, au sein des institutions des trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire.

Le pouvoir exécutif national n'accorde qu'une place très limitée aux femmes. En effet, le pourcentage de femmes dans le premier Gouvernement national issu des élections générales de 2006 était de 10,9%, ce qui est évidemment un score très faible. Le remaniement ministériel de fin février 2010 n'a malheureusement pas amélioré la situation puisque s'il a réduit le nombre de ministres de 54 à 43, il a également fait passer le nombre déjà faible de 6 femmes ministres et vice-ministres à 5.

Les élections législatives n'ont permis qu'à un nombre restreint de femmes d'exercer le pouvoir législatif, puisqu'elles ne représentent que 8,6% des députés et 5,5% des sénateurs.

La présence des femmes dans les exécutifs se situe aussi à un taux très bas. Aucune femme n'est Gouverneur de province. Aucune femme n'est vice-gouverneur de province. Les gouvernements provinciaux généralement composés de dix ministères, comptent :
- Une seule femme dans le gouvernement des 4 provinces du Nord-Kivu, Katanga, Bas-Congo et Bandundu ;
- Deux femmes dans le gouvernement des 5 provinces de Kinshasa, Province orientale, Maniema, Kasaï Occidental et Kasaï Oriental ;
- Trois femmes dans le gouvernement des 2 provinces du Sud-Kivu et Equateur.

Les Assemblées provinciales comptent un pourcentage de femmes allant de 0%(Maniema) à 18,7% (Kinshasa) en passant par d'autres pourcentages très faibles : 2,3% (Nord Kivu) et 2,7% (Equateur).

La présence de femmes désignées dans les fonctions de responsabilité en tant que Maire, Maire adjoint, Commissaire de district, Commissaire de district assistant, Bourgmestre, Bourgmestre adjoint, Administrateur du territoire, Administrateur du territoire adjoint oscille entre 6% (Bas-Congo et Equateur) et 25% (Sud-Kivu).

En ce qui concerne le pouvoir judiciaire, le nombre de femmes dans la magistrature « assise » (les juges) et dans la magistrature « debout » (les procureurs) des juridictions civiles et militaires est ridiculement bas, ce qui est non seulement une atteinte au principe de non-discrimination entre les hommes et les femmes et au principe constitutionnel de la parité mais est aussi un handicap grave pour la lutte contre l'impunité des viols et autres violences faites à la femme.

Les discriminations envers les femmes ne sont pas une fatalité. Pour les combattre, l'Observatoire de la parité a multiplié les Appels pour la parité et autres actions de plaidoyer mobilisant les partisan(es) de l'égalité entre hommes et femmes pour l'insertion dans les lois particulières de dispositions mettant en oeuvre la parité et pour la nomination de femmes dans les institutions nationales provinciales et locales.

Au moment où la Journée Internationale de la Femme 2010 est placée sous le thème « Le Progrès pour tous, Parité Homme Femme dans un Congo Cinquantenaire », l'Observatoire de la parité , à travers ce rapport, fait le constat amer de l'absence quasi totale de progrès dans la mise en oeuvre progressive de la parité homme-femme dans les institutions nationales, provinciales et locales et donc de la violation du droit, inscrit dans la constitution, à une représentation équitable de la femme dans les dites institutions.

Au moment où est annoncée la Marche Mondiale des Femmes qui aura son point de chute en RDC, à Bukavu en octobre 2010, l'Observatoire de la Parité invite les autorités congolaises, tant exécutives que législatives, à ne plus continuer à se payer de mots mais à passer aux actes en prenant avant cette date des mesures concrètes de mise en oeuvre effective de la parité :

1. Procéder à un remaniement de tous les Gouvernements provinciaux pour porter le nombre de ministres femmes au minimum à 3 ou mieux encore à 5.

2. Instaurer la parité au sein des futures CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) et CNDH (Commission Nationale des Droits de l'Homme) en veillant à ce que tous les organes de ces institutions citoyennes soient composés sur une base strictement paritaire, non seulement l'Assemblée générale, le Bureau exécutif, les Sous-commissions et le Secrétariat technique mais aussi les Bureaux de représentation provinciale et les Bureaux locaux.

3. Déposer au Parlement à l'occasion de la révision de la Loi électorale, annoncée par le Président de la République, un projet de loi introduisant un mode de scrutin favorable à l'accès égal des hommes et des femmes aux mandats électoraux, le système de liste zébrée/bloquée, c'est à dire une liste composée alternativement d'un homme et d'une femme, afin de garantir une représentation équitable des femmes dans les entités territoriales décentralisées élues.

Le Rapport complet sur l'état de la parité peut être téléchargé sur le site www.observatoiredelaparite.org ou à l'adresse http://www.observatoiredelaparite.o...

CONTACT OBSERVATOIRE DE LA PARITE EN RDC

Espérance Mawanzo, Directrice Adresse : 2, avenue Pangi, Commune Ibanda Bukavu, Sud Kivu, RDC Tél. : +(243) 99 99 41197 +(243) 81 77 69602 Couriel : contact@observatoiredelaparite.org espemwz@yahoo.fr Site web : www.observatoiredelaparite.org

dimanche 21 février 2010

Jubilé d'or, invitation aux Kabila par Mgr Mbuka

Le couple présidentiel invité à la célébration du Jubilé d’or (50 ans) du diocèse de Boma le 25 avril prochain

Publié le 20 février, 2010 à 8 h 56
L’Ambassadeur Mugalo, directeur de la Maison civile du Chef de l’Etat s’est vu remettre solennellement par l’Evêque de Boma une invitation lancée à la première dame de la RDC, l’épouse du Président de la République, aux festivités du Jubilé d’or de ce diocèse en avril prochain

Mgr Cyprien Mbuka, Evêque de Boma dans le Bas- Congo a remis au Chef de la Maison civile du Chef de l’Etat, l’Ambassadeur Théodore Mugalu, une invitation que son diocèse a solennellement lancée à la première Dame de la République, Mme Marie- Olive Kabila pour assister avec son mari, le Président de la République en personne, aux festivités du Jubilé d’or (50 ans) de cette entité ecclésiastique prévues le 25 avril.

samedi 20 février 2010

Communication de Jean Claude VUEMBA LUZAMBA

Communication de l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, Président National du Mouvement du Peuple Congolais pour la République au Séminaire Politique organisé par la Convention Nationale et d’Action Politique, CNAP en sigle, Kinshasa, le 20 Février 2010, dans la salle chez Benie/Commune de Ndjili-Bld LUMUMBA

Thème : Démocratie, liberté citoyenne, valeur et force d’un Parti Politique dans un régime semi-présidentiel

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Distingués invités,

Cadres et militants du CNAP,

Je commencerais par remercier les dirigeants de la Convention Nationale et d’Action Politique, CNAP en sigle, pour m’avoir cordialement invité à participer à ce séminaire idéologique et de renforcement des capacités des cadres et des membres de leur Parti Politique, ce qui constitue une preuve éloquente de collaboration entre Partis et Hommes Politiques congolais.

Je suis d’autant plus à l’aise de prendre la parole en ce moment car le Président National du CNAP, l’Honorable Jacques EBWEME que je connais depuis trois ans et demi figure parmi les collègues Députés que j’apprécie et que je respecte pour la pertinence de leurs interventions au sein de notre hémicycle. Je me souviens encore de la merveilleuse comparaison qu’il avait faite lors du débat sur les massacres des adeptes de Bundu dia Kongo dans la province du Kongo Central en Février 2007, lorsqu’il avait établi le lien ente le seul prophète noir Mbuta Simon Kimbangu et le Longi ya Kongo, l’Honorable Ne Muanda Nsemi.

Et ce jour là, j’ai compris que le territoire de Bagata dans la province du Bandundu, le CNAP et le Congo tout entier avaient la chance de compter ce brillant avocat et compatriote comme citoyen responsable de ce pays.

Ensuite, je tiens à relever qu’il est difficile de plancher après plusieurs intervenants durant la matinée au risque de répéter les mêmes notions sur les Partis Politiques, le profil des cadres, les femmes, la doctrine, les projets de société ou les programmes politiques.

C’est pourquoi, je voudrais aller droit au but dans le thème qui m’a été proposé, en essayant de me limiter dans le timing qui m’est accordé à ce sujet.

Il est évident que mon intervention se fondera sur l’expérience du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR en sigle, Parti que je préside depuis sa fondation historique le 27 Novembre 1997 à Paris, capitale de l’Hexagone, sa délocalisation lors du Conclave de BASOKO de 2003 ainsi que sa refondation le 25 Juillet 2009 dans la commune de Ngiri-Ngiri où se trouve son siège national sur l’avenue Kasa-Vubu n°63.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Distingués invités,

Cadres et militants du CNAP,

La démocratie, selon le Président américain Abraham Lincoln, repose sur le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Elle se manifeste dans un Etat où les dirigeants sont élus, désignés ou cooptés au 1er degré ou au second degré.

La démocratie veut aussi dire « Puissance du Peuple » régulée par des Elus. Mais, cet impérium doit être partagé pour éviter l’arbitraire, l’autoritarisme, le despotisme, la dictature monopartite de l’époque de la guerre froide ou celle multipartite de la démocratie cautionnée par la guerre chaude, c'est-à-dire la conquête sauvage des ressources naturelles par les multinationales occidentales et orientales ou le conservatisme présidentiel autrement dit le césarisme institutionnel voire la succession dynastique.

C’est ainsi que l’on parle du pouvoir législatif, du Pourvoir Exécutif et du pouvoir Judiciaire. L’exercice de la démocratie exige non seulement la séparation, mais aussi l’équilibre des trois pouvoirs qui constituent les piliers, les fondements ou mieux les bases de la démocratie classique, et ce depuis la Grèce antique et l’Empire Romain.

C’est dans ce cadre ainsi tracé que le souverain primaire est appelé à exercer ses droits fondamentaux et ses libertés inaliénables dans le respect de la législation en vigueur dans le pays, parmi lesquels le plus important n’est autre que : la sanction de ses dirigeants au moyen des élections libres et transparentes.

C’est pourquoi, il est important pour chaque citoyen d’un pays démocratique de ne jamais perdre de vue que c’est lui qui est le détenteur réel du pouvoir qu’il exerce par ses représentants. D’où l’importance d’un vote responsable, car cela détermine les lendemains de tout un pays ; faites donc attention au vote basé sur un verre de bière, un T-shirt, un morceau de mpiodi, une petite somme d’argent … et que sais-je encore.

Voyez ce qui se passe actuellement dans la majorité de nos Assemblées Provinciales qui excellent dans des motions de censure contre leur Bureau ou leur Gouvernement Provincial ; cela est dû au mauvais choix opéré en 2006 quand nous avions envoyé dans les Assemblées Provinciales des personnes non crédibles et qui aujourd’hui, à la veille des élections futures, se rendent compte de leurs mauvaises prestations et se précipitent, comme des diables dans un bénitier, à rectifier leurs tirs.

Malheureusement pour eux, le temps ne le leur permet pas et l’électeur a ouvert l’œil et cette fois-ci le bon.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Distingués invités,

Cadres et militants du CNAP,

En ce qui concerne la liberté des citoyens, qu’ils soient Congolais ou des étrangers qui ont choisi notre pays comme leur seconde patrie, je rappelle volontiers que le Constituant a tenu à affirmer l’attachement de la République Démocratique du Congo aux droit humains et aux libertés fondamentales tel que proclamés par les instruments juridiques internationaux auxquels notre pays a adhéré depuis longtemps. Aussi, ces droits et libertés ont-ils été intégrés dans le corps même de la Constitution promulguée le 18 Février 2006 et publiée dans le Journal Officiel. A cet égard, répondant aux signes du temps, l’actuelle Constitution a introduit une innovation de taille en formalisant la parité homme/femme.

Je vous recommande de lire ou plutôt de relire patriotiquement le titre des droits humains, des libertés fondamentales et des devoirs des citoyens et de l’Etat que vous trouverez de la page 13 à la page 27 du texte de la Constitution comprenant les articles 11 jusqu’à l’article 67, avec 2 chapitres à savoir : Les droits civils et politiques ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels.

Cependant, il sied de rappeler que la liberté citoyenne, principe consacré par les articles de la Constitution dont je viens de faire allusion, ne peut se réaliser concrètement que si et seulement si chacun des citoyens Congolais ou étrangers acceptent sans contraintes de se conformer aux prescrits de la Constitution et des lois de la République Démocratique du Congo. Car la liberté de chacun s’arrête là où commence celle de l’autre ; et il n’y a que la loi pour fixer cette limite sans laquelle le pays sera transformé à une jungle ou à un espace invivable. Et dans ces conditions, c’est la loi du plus fort qui règne comme chez les animaux.

Il appartient donc aux citoyens congolais et aux étrangers ayant choisi le Congo comme leur second patrie de respecter la Constitution et les lois particulières de la République pour assumer convenablement leur liberté par respect à « l’Esprit des Lois » édicté par le philosophe Montesquieu au 17è siècle, appelé siècle de la lumière.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Distingués invités,

Cadres et militants du CNAP,

Au sujet de la représentativité d’un Parti Politique dans un régime semi-présidentiel, de prime à bord, je commencerais par distinguer sommairement le régime présidentiel du régime semi-présidentiel.

Le régime présidentiel est celui adopté par un Etat dirigé par un Président et un Vice-président, à l’exemple des Etats Unis d’Amérique avec l’actuel ticket démocrate Barack Hussein Obama et Joseph Biden, le Nigéria avec Umaru Yar'Adua et Goodluck Jonathan, la République Sud-Africaine avec jadis Nelson Mandela et Thabo Mbeki puis Thabo Mbeki et Kgalema Motlanthe et j’en passe. Un régime est réputé régime présidentiel lorsque le Chef de l’Etat détient plus de pouvoirs que le Parlement.

Par contre, le régime semi-présidentiel ou parlementaire est celui comprenant un Président, élu au suffrage universel direct comme en France, en RD Congo, au Sénégal ou au Gabon et un Premier Ministre choisi ou désigné par la majorité présidentielle ou parlementaire.

Dans ce genre de régime, le pouvoir Exécutif est partagé entre le Président de la République et le Premier Ministre. Au cas où les deux têtes de l’Exécutif ne sont pas issues de la même majorité, il y a ce qu’on appelle cohabitation.

Cette distinction étant faite, il appartient dès lors aux acteurs politiques de jouer correctement le jeu politique afin de permettre à tout Parti Politique d’évoluer normalement dans le contexte d’un régime semi-présidentiel.

La valeur et la force d’un Parti Politique ne pourront être mesurées que par certains paramètres publics à savoir : non seulement sa représentation dans les institutions politiques issues des élections démocratiques et pluralistes, mais aussi sa représentativité effective sur le terrain, c'est-à-dire la possession d’un siège à impact visible, l’adhésion, l’encadrement, l’information, la formation, la sensibilisation des cadres, des membres et des masses populaires par des séminaires, des conclaves, des meetings, des marches et des publications avant, durant et après les élections.

Il est donc important pour les Partis Politiques de réveiller la conscience citoyenne de leurs membres afin de permettre à ces derniers de jouer réellement leur rôle de souverain primaire, véritable détenteur du pouvoir.

Point n’est besoin de rappeler que tout cela devra être réalisé dans le strict respect de la législation en vigueur en la matière, laquelle devra être respectée par tous ou alors se faire respecter par le biais d’une Justice libre et équitable.

Dans notre pays, il est plus que temps que les leaders des Partis Politiques dénoncent l’angélisme ou le discours de l’Espérance prêché par certaines Eglises dont les Pasteurs négligent l’Evangélisation de la libération sociale. Nous citerons comme modèle la Théologie de la libération menée en Amérique Latine par les stars de Jésus et, bien avant en Europe de l’Est par l’Archevêque de Cracovie Karol Wojtila, qui deviendra plus tard le Pape Jean Paul II à Rome.

Dans notre pays, la crise économique, sociale et morale accrue auraient dû révolter les forces politiques et sociales afin d’obtenir un changement effectif des Institutions par des réformes profondes, lesquelles aboutiraient à l’amélioration des conditions socio-économiques du peuple congolais au lieu de la soumission servile au taux du jour.

Or, que constatons-nous, les congolaises et les congolais qui absorbent facilement le discours soporifique de certaines Eglises et versent les dîmes et les offrandes à profusion lors des cultes et des campagnes d’évangélisation pour des miracles incertains, sont incapables de réclamer le minimum vital auprès des pouvoirs publics qui ne leur paient même pas le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Et pire que ça, aucune action à impact visible n’est menée pour changer cet état des choses : nos concitoyens se renferment dans l’Empire du silence.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Distingués invités,

Cadres et militants du CNAP,

Au regard de la théorie politique, que je viens de développer tout à l’heure devant cette auguste et respectable Assemblée locale, je voudrais vous entretenir sur le point de vue du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, un Parti avant-gardiste, face à la situation politique actuelle de notre pays, à la veille des élections de 2011.

Le MPCR estime que l’heure a sonné pour que toute l’opposition institutionnelle et extra institutionnelle se retrouve dans toute sa diversité, et avec l’égalité des chances, autour d’une table ronde afin d’élaborer un programme commun qui sera considéré comme un véritable « vade-mecum ». Et ce n’est qu’après s’être mis d’accord sur un programme commun d’alternance politique au pouvoir bourgeois et compradore actuel que le leadership interne pourra se dégager spontanément et inévitablement sur la responsabilité de la gestion des ambitions des leaders politiques et sociaux.

L’urgence donc de ce programme commun d’alternance démocratique est une nécessité absolue à l’heure actuelle au regard des différents projets de société que défendent la plupart des Partis Politiques depuis le 15 Mars 2004. Il parait impérieux que toute l’Opposition politique puisse dégager un consensus qui prendrait en compte les ambitions des uns et des autres tout en privilégiant l’intérêt supérieur du peuple congolais.

Car, celui-ci ne sait plus à quel saint se vouer face au pouvoir défaitiste dont les promesses électoralistes de la première législature de la 3ème République se sont avérées un grossier mensonge et une grave déception. Ce qui a créé un traumatisme tragique dans le chef de la population désemparée par la transformation magique du panier de la ménagère au sachet du père de la famille.

Le Mouvement du Peuple Congolais pour la République propose donc la tenue des Etats généraux de l’opposition politique en comptant sur le partenariat de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le MLP de Franck Diongo, l’USC de Christian Badibangi, le RCDN de Roger Lumbala, les Verts de Ruffin Mpaka Mawete, le BDM de Ne Muanda Nsemi, le combattant Jacques Matanda Mamboyo Kudia Kubanza, le Professeur Désiré Pongo, ainsi que tant d’autres hommes et formations politiques du pays et de la diaspora avant la date du 30 Juin 2010, laquelle coïncide avec la commémoration du Cinquantenaire de l’indépendance de notre pays.

C’est pourquoi, je demande à l’Opposition congolaise de se référer à ce qui s’est passé en France dans les années 1970 avec François Mitterrand, Georges Marchais, Michel Rocard, Pierre Mauroy, Pierre Joxe, Louis Mermaz, Huguette Bouchardeau et tant d’autres qui ont su surpasser leurs ambitions politiciennes égoïstes afin de mobiliser toutes les forces de Gauche - des Socialistes aux Communistes en passant par le PSU (Parti Socialiste Unifié) de Michel Rocard ainsi que les Radicaux de Gauche - pour le triomphe de l’Opposition plurielle et l’alternance en France.

Je saisi donc l’occasion de la tenue de ces assises politiques dans le district de Tshangu, le plus vaste et le plus populaire de la ville-province de Kinshasa, par l’Université du CNAP, pour inviter tous les Partis Politiques de l’Opposition congolaise à se préparer pour les élections prochaines. Mon collègue Député, l’Honorable Tryphon Kin Kiey Mulumba, leader du P.A (Parti pour l’Action) a bel et bien écrit dans son Journal le Soft-International que « l’année 2010 est l’année pré-électorale ; beaucoup de Députés Nationaux s’apprêtent à changer des Partis et des plates formes de la majorité parlementaire pour venir ou revenir pour certains offrir leur virginité politique dans les Partis et Plate formes de l’Opposition ».

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Distingués invités,

Cadres et militants du CNAP,

Voilà comment et pourquoi on peut juger la compétitivité d’un Parti Politique avant, pendant et après les échéances électorales.

Mais tout n’est pas encore joué car, les chemins de la véritable démocratie sont longs à parcourir avec la tentation du révisionnisme constitutionnel ; Rien qu’à observer la nervosité du Pouvoir par le retour des démons de la répression envers les leaders et les Partis de l’Opposition, la précampagne officielle ne fait que commencer.

Les Partis Politiques devraient mobiliser d’ores et déjà leurs combattants de la liberté, de la démocratie, de la résistance et de droits de l’homme afin de rester vigilent et de veiller à ne pas perdre les quelques acquis de notre démocratie naissante ; cela implique des sacrifices, mais souvenez-vous du mot d’ordre de papa Emmanuel BAMBA, l’un des conjurés de la pentecôte qui avait dit « Ne jamais trahir ses convictions quel que soit le sacrifice suprême ». « La lutta continua, la victoria e certa » (la lutte continue, la victoire est certaine).

CNAP viva ! viva !

MPCR viva ! viva !

RDC viva ! viva !

Africa viva ! viva !

J’ai dit et je vous remercie.

Jean Claude VUEMBA LUZAMBA