vendredi 24 avril 2009

mercredi 22 avril 2009

Bas Congo : les ressortissants de Gombe-sud dans la logique des cinq chantiers du chef de l’Etat

Les originaires du secteur Gombe-sud, territoire de Mbanza-Ngungu, district des Cataractes dans la province du Bas-congo, résidant à Kinshasa se sont regroupés en une structure dénommée " Association Kinzinga, AKGSK en sigle. Ils veulent ainsi, à travers leur corporation, atteindre les objectifs qu’ils se sont assignés à savoir : participer activement au développement communautaire de leur entité d’origine, promouvoir et consolider les liens de fraternité et d’entraide mutuelle, assurer la protection de leur tradition ainsi que la sauvegarde de leur identité culturelle et servir de courroie de transmission entre la base et les autorités, tout en promouvant les activités culturelles, scientifiques, sportives et de loisir. Ces objectifs traduisent en réalité la volonté des ressortissants de Gombe-sud à épauler le Chef de l’Etat dans son vaste programme de matérialisation des 5 chantiers, inscrits20dans le processus de la reconstruction de la Rd. congo. C’est ainsi que pour plus d’efficacité, en perspective d’une massive adhésion des membres, ils ont procédé à l’implantation de l’AKGSK dans les communes de Kimbaseke, N’djili et Lemba. La finalité étant d’étendre leurs activités dans toutes les 24 communes de Kinshasa la capitale. Le travail prévoit notamment à procéder dans un premier temps à l’inventaire des besoins prioritaires de leur secteur d’origine.
Au nombre de ceux-ci figurent, en place de choix, la réhabilitation et l’entretien permanent de l’axe routier Kwilu-Ngongo-Kimpanzu, long de 100 kms environ, des ponts et diverses routes agricoles. L’amélioration de conditions d’études pour la population estudiantine de ma contrée ainsi que l’accès aux soins de santé primaires aux populations rurales sont des éléments à prendre absolument en compte, par les ressortissants de Gombe-sud. Il va de soi que l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommations et l’approvisionnement des populations en produits manufacturés de première nécessité soient repris dans le programme de développement de la contrée. Il convient de rappeler que le mouvement associatif de développement a été créé en février 2006. Il est très actif à Matadi, Kimpese, Kwuilu Ngongo, Mbanza-Ngungu, Boma, Inki si. Il se signale à Kinshasa avec quelques actions ponctuelles. Le coordinateur communal de Kinzinga/Kimbaseke, M. Samuel Mbala Luntadila Kiyinua a laissé entendre que sa structure s’investira à la résolution des problèmes auxquels sont confrontés les habitants de Gombe-sud. Un accent particulier sera mis sur la rentabilisation de l’agriculture et de l’élevage en vue de lutter contre la crise alimentaire qui secoue la planète. M. Mbala Samuel est d’avis que le gouvernement doit songer à la mécanisation de l’agriculture et encourager l’élevage. Gombe-sud doit redevenir le grenier agricole d’entant. Aussi, en appelle-t-il aux ressortissants de Gombe-sud à une adhésion massive à l’association Kinzinga.
Ferdinand Mukaku Lalabi Muke / Digitalcongo.net


                                     ------------------------------------------------------------------

Bien que située le long des frontières des Provinces du Nord de l'Angola, la localité de Mbanza-SavaImprimerE-mail
Vendredi 24 avril 2009
Simon-Floribert Mbatshi Batshia a été traduire le message de réconfort du chef de l'Etat a ses populations frontalières
* Aucun centimètre carré de la République Démocratique du Congo ne sera ni déplacé ni violé. Le Chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange, y tient mordicus.
La République démocratique du Congo partage un long corridor frontalier avec la République d'Angola. Il est distant de 2.534 km. La province du Bas-Congo est, de ce fait, frontalière aux Provinces angolaises de Cabinda, de Do Zaïre et de Uige. Les populations de ces deux entités angolo-congolaises ont des affinités ethniques séculaires. Mais le tout avait été décidé lors de la Conférence de Berlin en 1885. Les indépendances africaines ont en plus de ce partage des frontières tracé par les colonies étrangères que les Etats souverains tiennent à sauvegarder et à protéger contre d'éventuelles incursions et invasions.
Il y a quelques jours, le Bas-Congo avait été secoué par la présence des unités angolaises dans le Secteur de Gombe-Sud, Territoire de Mbanza-Ngungu, District des Cataractes. Les villages de Kuzi, Sava/Ina avaient été investi illégalement par des unités angolaises. Elles y ava ient implanté leur drapeau pour démontrer à la face du monde que cette partie du Bas-Congo leur appartenait. L'opinion se rappellera que le Ier Ministre, Adolphe Muzito, accompagné de quelques membres du gouvernement central et du Gouverneur du Bas-Congo, assisté de quelques-uns de ses collaborateurs du Conseil Provincial de Sécurité. A Kizu, il avait été obligé aux unités angolaises de rentrer dans leur pays. Il leur avait été signifié que cette occupation était illégale. C'était chose faite. La population frontalière de Kizu faisant partie du regroupement Mbanza-Sava avait bénéficié des vivres émanant du Chef de l'Etat. Ces vivres étaient fait de plusieurs biens. Une étape tournée mais pas déchirée.
Dans le cadre de sa tournée dans les Secteurs du territoire de Mbanza-Ngungu, District des Cataractes, le Gouverneur du Bas-Congo, Simon-Floribert Mbatshi Batshia, est allé auprès de ses compatriotes de Mbanza Sava réunis à Ina/Sava à quelque 4 km de la frontière commune avec la République d'Angola et à quelque 63 km de la Cité de Kwilu-Ngongo. L'Autorité de Province y a été accompagnée de Ministres Provinciaux en charge respectivement de l'Intérieur, des Travaux Publics et Infrastructures, de l'Agriculture et Développement Rural sans omettre celle de la SantC3. Des membres du Conseil Provincial de Sécurité dont le Commandant de la 2ème région Militaire, le Général Jean Mankoma et l'Inspecteur Provincial de la Police Nationale Congolaise, Raüs Chalwe Ngwashi ainsi que le Directeur Provincial de l'ANR. On y avait également noté la présence du Député National élu de Mbanza-Ngungu, l'Honorable Jacques Lunguana et des Députés Provinciaux de la même circonscription électorale notamment Atou Matubuana.
Dans son message, le Gouverneur a fait savoir à ses administrés que sa descente sur terrain est consécutive au souci du Chef de l'Etat qui tient à l'inviolabilité de la RDC. A cette occasion, il a transmis le message de réconfort moral de Joseph Kabila Kabange à cette population pour prouver à la face du monde que cette partie est à part entière congolaise. Et, la présence de cette délégation émanant de Matadi conduite par Simon-Floribert Mbatshi Batshia est une preuve indiscutable et incontournable de l'appartenance à l'Etat congolais. La présence de cette délégation appuyée par les mots encourageants du Chef de l'Etat a débarrassé cette population de traumatisme et de stress provoqués par de nombreuses incursions des unités angolaises. Cette population se plaint. Elle ne sait plus aller aux champs alors qu'elle vit de ses produits agricoles.
Simon-Floribert Mbatshi Batshia qui a été reconnu comme le 2ème Gouverneur après Vital-Faustin Moanda a avoir foulé cette partie de la Province du Bas-Congo a remis le drapeau congolais au Chef de Secteur qui l'a hissé illico ce, à la satisfaction de cette population qui croyait être abandonnée. Cette présence du Chef de l'Exécutif Provincial a été ponctuée et symbolisée par des vivres composés respectivement de 100 sacs de riz, de 50 sacs de haricots, de 50 sacs de sel, de 30 sacs de sucre. A cela il fallait ajouter 20 matelas mousses et des produits pharmaceutiques au bénéfice du Centre de santé de Sava sans oublier 100 tôles pour des salles de classes. C'est le don du gouvernement provincial y déposé. Le Bureau Provincial de l'OMS avait disponibilisés des produits pharmaceutiques. La FAO s'est manifestée à travers 200 machettes, 150 houes, 39 sacs de semences de haricots et de niébé. Quant à l'Unfpa (Fonds des Nations Unies pour la Population), elle avait apporté 40 kits de dignité pour femmes enceintes. Ces kits contiennent des pagnes, savons, lames de rasoirs, 6 couches et nappes… Tous ces dons remis illustrent, à coup sûr, que l'Etat congolais et ses partenaires des Agences des Nations Unies sont préoccupés par la situation de ces=2 0populations congolaises de cette partie frontalière aux provinces angolaises de Do Zaïre et de Uige. Toutefois, le Chef de l'Exécutif Provincial a fait savoir à ses administrés que la solution à cette situation sera discutée entre les deux gouvernements. Il faut qu'on fasse diligence pour se mettre autour d'une table en vue de tirer les choses au clair et ne pas laisser pourrir cette situation. Cette population qui a les yeux rivés vers Kinshasa a été mise au parfum de l'implication du gouvernement provincial dans la réhabilitation des routes de desserte agricole.
Comme partout ailleurs, Simon-Floribert Mbatshi Batshia avait fustigé les tracasseries dont les populations sont victimes de la part des agents de l'Etat, militaires, policiers, agents de l'Anr et de la Dgm. Il a promis des sanctions exemplaires à tous ceux qui ne prennent pas en considération la pauvre population pour laquelle ils exercent leurs fonctions respectives. Simon-Floribert Mbatshi Batshia n'est pas allé par le dos de la cuillère pour faire remarquer que des politiciens ne vont que vers la base quand il faut solliciter leur suffrage. Et, après, on leur tourne le dos. C'est une interpellation. A des gens qui comprennent, peu de mots suffisent.
Luzolo N'Zeka
www.lobservateur.cd

 Bas-Congo : Les cabinets des ministres remaniés réclament le paiement de leurs indemnités de sortie

Kinshasa, 23/04/2009 / Politique
Locataires pour la plupart d’entre eux et surtout ceux venus de Kinshasa et de l’intérieur de la province (territoire, district), tous sont menacés, encore plus, d’être jetés dans la rue par leurs bailleurs.
MbatshiLe tout premier rema niement du gouver nement provincial intervenu le 08 janvier 2009 après la grogne qu’il a susci tée dans certains milieux poli tiques, n’a pas seulement con tenté et fait le bonheur des uns, il a fait et continue de faire les malheurs des autres.

Ces autres, ce sont les membres des cabinets minis tériels sortants. Ceux-ci broient du noir et végètent depuis trois mois qu’ils sont dans la rue. Locataires pour la plupart d’entre eux et surtout ceux venus de Kinshasa et de l’intérieur de la province (ter ritoires, districts), tous sont menacés, encore plus, d’être jetés  dans la rue par leurs bailleurs.

Pour préserver leur dignité ainsi que leur hon neur, d’autres ont préféré changer ou quitter des mai sons de leur standing pour d’autres maisons moyennes, faute de ne pouvoir plus être en mesure de supporter le coût locatif.

Outre cette difficulté des loyers, ces remerciés qui se considèrent aujourd’hui comme de suppliciés sont con frontés à d’autres soucis dont les victuailles, les frais scolaires, de santé, de transport,  n’étant plus rémunérés men suellement et encore plus, n’ayant pas encore touché leurs indemnités de sortie, il ne savent plus où donner la tête et de la voix. Ainsi, ils se sentent clochardisés en errant ci et là comme s’ils sollicitaient la pitié de la nature.

Les six mois d’indemnité de sortie se font toujours at tendre. A quand le paiement de ces indemnités ? C’est là le veritable problème dès lors que l’on ne garantit pas avec précision les membres des Ca binets sortants sur la date exacte pour executer ce paie ment qui est un droit pour tout celui ayant travaillé dans cabinet politique arrivé fin mandat. Aux autorités provinciales de se ressaisir pour payer ces indemnités de sor tie, sans que l’on ne puisse les ramener inutilement à la dette intérieure.

(BT/Ern./GW/Yes)

Byby Bavila Basolokele/La République

Rencontre prochaine Joseph Kabila-Edouardo Dos Santos
En février dernier, des policiers angolais avaient également fait une nouvelle incursion dans le territoire de Mbanza-Ngungu, dans la province du Bas-Congo, ...
Denis Sassou Nguesso inaugure l’aéroport Ngot Nzoungou de Dolisie
Jeudi, 23 Avril 2009 20:48 DSN

L’aérogare, le pavillon présidentiel et les chaussées aéronautiques de l’aéroport Ngot Nzoungou de Dolisie (département du Niari) ont été inaugurés le 22 avril par le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso. Les travaux de ces infrastructures s’inscrivent dans le cadre la municipalisation accélérée du Niari. D’un montant global de 10.621.000.000 francs CFA dont 8.430.000.000 francs CFA pour la réalisation des chaussées aéronautiques par l’entreprise SOCOFRAN et 2.191.000.000 francs CFA pour les travaux de bâtiment exécutés par l’entreprise SITRA Congo, les travaux de cet ouvrage ont été lancés en 2005. Les équipements ont été fournis et installés par la Société Logan Téléflex à hauteur de 500.000.000 francs CFA. Les travaux d’aménagement de la piste consistaient à actualiser les caractéristiques de l’ancienne piste en procédant à son allongement et son bitumage. Cette piste bitumée mesure 2050m de long sur 30m de large, avec des bandes anti souffle de 7,50m de part et d’autre.
RD CongoBas-Congo : révolution dans la pomme de terre
(Syfia Grands Lacs/RD Congo) Plus rapides à récolter, plus productives, les nouvelles variétés de pommes de terre introduites au Bas-Congo il y a quatre ans suscitent l'engouement des agriculteurs. Les cultures ne cessent de s'étendre et gagnent les régions voisines.

mercredi 22 avril 2009

Vers la signature d'un accord entre la RDC et la Namibie dans le secteur des transports 


La RDC et la République de la Namibie se concertent pour signer un accord bilatéral dans le secteur des transports. Les travaux de consultation ont commencé lundi à Kinshasa et se sont clôturés mardi. Pendant deux jours, les experts des deux pays ont examiné les opportunités d'un accord bilatéral dans le secteur des transports. Outre des négociations relatives à l'accord aérien et à l'évaluation des perspectives de coopération, les travaux ont également abordé des questions liées au secteur maritime entre les deux pays.
Luanda
Industrie transformatrice atteindra une croissance de 32 pour cent 

Luanda - Le vice -ministre de L'industrie, Kiala Gabriel a déclaré mardi à Luanda que l'industrie transformatrice, dont les indicateurs montrent une estimation de la création d'emploi de 9.6 pour cent, atteindra cette année un taux de croissance de 32 pour cent.

mardi 21 avril 2009

Gabon: Le Ministre des Finances, Blaise Louembe, visite les sites de construction de deux châteaux d'eau à Koulamoutou

Le Ministre des Finances, Blaise Louembé, accompagné du Directeur Général de la société adjudicataire des travaux, Didier Lespinas ont visité les trois (3) sites retenus pour la construction de deux (2) châteaux d'eau aux quartiers Mayéla et Pembémbé, et l'extension de l'actuelle station de pompage située au ..

Gabon: Réhabilitation de l'école catholique « Notre Dame de la Salette » de Koulamoutou

L'Ecole Primaire Catholique « Notre Dame de la Salette » de Koulamoutou dans la provinciale de l'Ogoué Lolo ( Centre-Est ) subit depuis quelques jours des travaux de réfection après le violent orage qui s'était abattu au courant du mois de février dernier sur la localité, rapporte ce lundi le correspondant de GABONEWS.

Congo-Kinshasa: J.C. Vuemba : « Je veux m'assurer que le Bureau rendra désormais compte de sa gestion »

Le député national élu de Kasangulu (Bas-Congo) et président du Mouvement du peuple congolais pour la République (opposition), Jean-Claude Vuemba Luzamba, a posé sa candidature au poste de questeur adjoint de l'Assemblée nationale. Il la justifie et se dit résolument engagé dans le combat pour la résolution des problèmes ...

Congo-Kinshasa: Ce mardi 21 avril à la Primature - Présentation des résolutions sur la situation sécuritaire à Kinshasa,Bas-Congo...

Les membres des conseils provinciaux de sécurité des provinces de Kinshasa, Bandundu et du Bas-Congo évaluent depuis la semaine dernière, la situation sécuritaire dans ces trois entités politico-administratives de la RDC. Les gouverneurs de ces trois provinces prennent part à ces travaux qui se déroulent dans la capitale congolaise.

Congo-Kinshasa: En marge de la grève - Onatra : controverse autour des dockers du port de Matadi
Kinshasa — Dans une correspondance adressée à l'Adg de l'Onatra, le syndicat Action fustige « le coût très élevé de la rémunération allouée au sous-traitant qui avoisine 50% de la prétaxe Onatra». Pour illustrer son projet, ce syndicat note que «sur la période du 21 janvier au 10 février 2009, le sous-traitant New Fort Service a perçu 226.363,70 Usd sur le montant total des encaissements de 
Luanda — Le premier ministre, António Paulo Kassoma, a défendu mardi, à Luanda, la consolidation des relations de fraternité et de bon voisinage, ainsi que le renforcement de la coopération politico-économique avec la République Démocratique du Congo (RDC).

lundi 20 avril 2009

Inga: la Snel vient d'acquérir une nouvelle turbine
mediacongo.net - Kinshasa,Democratic Republic of the Congo
De l'avis même des experts, le barrage d'Inga devait déjà fermer par le simple fait que ses machines ont dépassé la durée de vie conventionnelle leur ...
Nomination dans la police de la province de Zaire
AngolaPress - Luanda,Angola
Mbanza Kongo - Les commissaires municipaux de la Police angolaise à Mbanza Kongo, Soyo et Kuimba, province de Zaire (nord) ont été démis de leurs fonctions, ...
Mise en relief de l'engagement des effectifs du SME
AngolaPress - Luanda,Angola
Mbanza Kongo (Angola) – Le délégué du Ministère de l'Intérieur dans la province de Zaire (nord), Francisco Massota, a reconnu dimanche, à Mbanza Kongo, ...
Le projet de recherches sur le patrimoine urbain et historique du Bas-Congo présenté à l'autorité provinciale 


Le vice-gouverneur du Bas-Congo, Déo Nkusu Kunzi Bikawa, a reçu dernièrement dans son cabinet de travail une délégation de cadres universitaires de Gant et d'Anvers en Belgique conduite par le président du conseil d'administration (PCA) de l'Université Kongo (UK), le Pr Nsimba Kanu, venue lui présenter un projet de recherches sur le patrimoine urbain et historique des sociétés africaines notamment du Bas-Congo et de la ville de Matadi. 
A l'issue de l'audience, le Pr Nsimba a indiqué que le vice gouverneur de province a rassuré cette délégation de l'appui total du gouvernement provincial du Bas-Congo, soulignant que ce dernier entendait traduire les conclusions de ces recherches en stratégies de développement en faveur de la province.

dimanche 19 avril 2009

A lire dans notre article " Une mise au point du RFD " la " synthèse des travaux de la Concertation politique " du 14 au 18 avril. Un vrai " foutage de gueule "...
 La Bible : un texte Kongo ? (http://www.Mwinda.org)


Or, trouver dans la langue d'un peuple, dans ses mots de tous les jours, ces vérités insérées avec une fabuleuse prescience ne peut signifier qu’une chose : que ceux qui parlent cette langue sont les vrais inspirés de Yahvé, le seul peuple au monde à célébrer Yahvé à chaque instant, même en comptant de 1 à 10, le seul peuple qui n’ait jamais eu besoin du Livre, pour affirmer l'existence du seul vrai Dieu, celui de la Trinité chrétienne.

Le Kikongo est cette langue, le chaldéo-hébraïque - considéré langue de la révélation - faisant pâle figure à côté de l'Afrique centrale ».


Qui êtes-vous Pasteur Melo ?

Mon nom complet est Melo Nzeyitu Josias. J'appartiens aux trois entités géographiques qui aujourd'hui portent le nom de "Angola, Congo (Brazzaville) et Congo (Kinshasa). Mon arrière grand'père était l'un des derniers rois de Kongo dia Ntotela (le Royaume Kongo). Il s'appelait Dom Henrique Nteyekenge et a régné de 1896 à 1901. Fonctionnaire international auprès de l'UNESCO/Paris, je suis en même temps Pasteur et Représentant de l'Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ dans le Monde, plus communément appelée Eglise Tokoïste (du nom de son fondateur, Simao TOKO), dont le Siège se trouve à Luanda/Angola.

Vous avez écrit un ouvrage sur " Jésus Christ, l'Africain ". D'où vous est venue cette idée ?

Le livre "Jésus l'Africain" m'a été inspiré il y a vingt ans déjà, en août 1983. Le Seigneur Jésus Christ m'était apparu dans une vision demeurée vivace dans mon esprit. Il m'avait alors emmené dans un voyage métaphysique en Israël, non pas l'Israël d'aujourd'hui, mais celle d'il y a deux mille ans. Ma surprise avait été grande de constater que Jésus lui-même ainsi que ses disciples, réunis dans ma vision sur les bords du lac de Génnésareth, étaient des Noirs et non pas des Blancs comme on les a toujours représentés. Je passe sur beaucoup de détails : toujours est-il qu'à la fin de cette " visitation ", un extraordinaire secret m'avait été révélé, un secret maintenu scellé par le Vatican depuis 1960, le fameux Troisième Secret de Fatima, du nom d'un village du centre du Portugal où avait eu lieu à six reprises en 1917 l'apparition d'une Dame descendue du ciel. Croyez-en la parole d'un serviteur de Dieu, ce livre n'est pas sorti de mon imagination mais est le produit d'une révélation (Ephésiens 3 : 3).

Vous perpétuez finalement les idées de Kimpa Vita qui affirmait : « au ciel il n'y a pas de Blancs ni de Noirs » et que « Jésus-Christ et d'autres saints sont originaires du Congo, de la race noire » ?

Kimpa Vita alias Dona Béatrice do Kongo était une vraie mystique qui, avec une avance de trois siècles, annonçait déjà la substance de ce qui allait devenir le Troisième Secret de Fatima. A savoir, que la parousie c.à.d. l'Avènement de Jésus-Christ dans la gloire se produirait en plein coeur de l'Afrique, message répercuté avec puissance par le prophète Simon Kimbangu en 1921...

Pour vous les douze tribus d'Israël (l'héritage usurpé - stolen legacy -) ont clairement une origine Kongo. Ce sont les douze Mvila

Quand les premiers Européens, à leur tête le Portugais Diego Cao, ont été en contact avec Kongo dia Ntotela, ils sont allés de surprise en surprise en constatant le raffinement de la cour du Roi, le degré élevé de civilisation et de surprenantes similitudes avec les traditions, us et coutumes juifs. Les douze tribus ou clans kongo, les fameux Mavila, évoquaient irrésistiblement les fameuses tribus perdues d'Israël. Or il se trouve que " Mavila " en ki-Kongo signifie simultanément " tribus " et " perdu/es. "

Qu'est-ce que la langue Ki-Kongo nous apprend-elle au sujet d'une origine Kongo du message biblique ?

Aveuglés par l'idée d'appartenir à une race prétendument supérieure, les Européens, tout en étudiant le ki-Kongo en profondeur, ont été incapables de voir ce qui pourtant aurait dû leur crever les yeux, si vous me passez cette expression familière. Le ki-Kongo est une langue biblique par excellence, dans ce sens que la base même de la révélation biblique se trouve exprimée par les mots les plus banals de la langue kongo. Un exemple parmi des dizaines : Tata (père) et Tatu (trois) véhiculent l'idée de la Trinité, le Père céleste étant Trois dans Son essence (Père, Fils, Saint Esprit). Cette notion de Trinité a divisé l'Eglise chrétienne pendant des siècles et continue d'être contestée par certaines branches de la famille chrétienne (1). Si au lieu de la langue considérée comme étant l'hébreu biblique que j'ai appelée dans mon livre le "chaldéo-hébraïque" ou du grec ou du latin, les exégètes bibliques avaient eu à leur disposition le ki-Kongo, imaginez les flots d'encre et de salive que les pères de l'Eglise auraient économisés !

Pour vous le monothéisme est Kongo. A quoi le voyez-vous ?

Au cours de mes recherches, s'il y a une contre-vérité propagée par les Européens qui m'a particulièrement scandalisée, c'est celle du polythéisme de nos ancêtres. Rien n'est plus faux. Les esi-Kongo en particulier et les Bantu en général ont toujours été monothéistes et une fois de plus l'étude de la langue kongo le révèle sans ambiguïté. La Création en ki-Kongo se dit " Sema ", la Parole se dit " Sama ", plus connu par sa variante " Samuna ", le Créateur se dit "Semi " et tout cela se trouve condensé pour ainsi dire dans le mot exprimant l'unité : " Mosi ". Sachant que les langues anciennes étaient consonantiques dans leur écriture, nous avons l'équation suivante : s m = s m = s m = m s. La leçon contenue dans cette équation est la suivante : Création = Parole = Créateur = Un ou en d'autres termes, la Création a pour origine la Parole qui équivaut au Créateur, qui est Un.

Je vous mets au défi de trouver une telle harmonie dans une autre langue. En guise d'exemple, la langue qui est considérée comme celle de la révélation biblique, le chaldéo-hébraïque ne fait aucun lien entre Dieu (Elohim), et Un (Ehad). Bien au contraire, on constate curieusement que Dieu y est au pluriel, ce qui est reflété par le suffixe du pluriel " im ", comme pour démontrer que les locuteurs de cette langue étaient polythéistes à l'origine ! La notion de " Sema ", conjugué " Semene " en ki-Kongo, comme germe créateur se retrouve telle quelle dans la langue latine dans le mot "Semen" = germe...

Moïse, Paul etc.; sont des noms Kongo ?

Eh oui ! Moïse est une altération de " Maza ", qui, en ki-Kongo désigne " l'eau/les eaux " en référence à l'histoire du père du judaïsme qui, peu après sa naissance, avait été " sauvé des eaux " par la fille de Pharaon. Quant à Paul, ce n'est autre que " Paulu " qui, en ki-Kongo, signifie celui qui a été lavé, purifié, du verbe Vaula (laver, purifier). Lavare en latin n'est qu'une métathèse (changement de l'ordre des syllabes) de Vaula (Lavau = Lavare = Laver = Lévi, tribu des purificateurs/sacrificateurs d'Israël).

Les Européens pour vous étaient des païens ?

Il est incontestable qu'au moment de la naissance du christianisme l'ensemble des peuples européens était païen. Il est très facile de le prouver aujourd'hui encore en analysant les noms donnés aux jours de la semaine. Lundi = lunes dies = jour de la lune; Mardi = Mars; Mercredi = Mercure; Jeudi = Jupiter; Vendredi = Venus. Seuls le samedi et le dimanche ont une origine judéo-chrétienne, le reste des jours de la semaine évoquant, comme on vient de le voir, des cultes rendus aux dieux (et déesses) païens lune, mars, mercure, jupiter et venus.

Curieusement on constate que samedi, qui est, je vous le rappelle, le septième jour, vient de l'ancien français "sambedi" qui, sans conteste, est une légère altération du mot sept en ki-Kongo : " sambuadi "... Curieux, non ?

Kongo dia Ntotela, c'est Isolele c'est donc Israël !

J'ai constaté dans mes recherches que les savants les plus érudits de la Bible peinent à donner l'étymologie réelle du mot " Israël ". La parenté entre Israël et Isolele/Izolele en ki-Kongo est flagrante. Isolele signifie "Je t'ai choisi/e" - Izolele, " Je t'ai aimé/e ", deux messages répétés à l'envi par Yavé à son peuple. Dans le passage d'Apocalypse 3 : 9 où le Seigneur parle justement des faux Juifs, la phrase se termine par "... je t'ai aimé " donnant ainsi implicitement le nom de la vraie Israël (Isolele/Izolele)...

Y a-t-il une parenté entre le Kongo et le chaldo hébraïque ?

Parenté évidente. Un exemple parmi d'autres : " Tonda " en ki-Kongo signifie " merci ". C'est " Toda " en chaldéo-hébraïque. Ainsi les psaumes d'actions de grâce/remerciement dans la liturgie judaïque sont appelés " psaumes de la toda ". Or si du côté de l'Israël actuelle on ne retrouve que la forme " toda ", le mot en ki-Kongo a gardé toute sa richesse dans ses variantes " ntondele, tondesa, tondakana, tondakesa, tondaziana, tondolola, matondo, etc." Dans ce contexte, il est aisé de voir " qui a copié qui " !

Pouvez-vous nous parler du lien entre ki-Kongo et la Genèse ?

Le ki-Kongo est la seule langue au monde (je n'exagère pas, j'invite quiconque à me prouver le contraire) à réciter la genèse de l'humanité telle que rapportée dans la Bible rien qu'en comptant de un à dix. Exemple : un = mosi (ms) = semo (sm): semo = lumière, sous-entendu: un = lumière (genèse 1 : 3); deux = zole (zl) = zulu (zl) : ciel. Sous-entendu: deux = ciel (genèse 1 : 8); trois = tatu (tt) = toto (tt): terre. Sous-entendu: trois = terre (genèse 1 : 9, 13). Pour des raisons de temps et d'espace, nous n'irons pas jusqu'au bout de cette démonstration. Sachez cependant que peu de gens, même parmi les érudits de la Bible, savent que si le monde a été créé en six jours, ce furent dix paroles (le premier décalogue) qui furent à l'origine de cette création, ce qui ressort clairement de l'analyse du ki-Kongo qui fait un parallèle entre le chiffre dix (kumi), l'univers (kuma) et la puissance créatrice de Dieu (kuma). Qui dit mieux ?

Vous soutenez que dans la langue ki-Kongo, il y a comme des messages cachés, des codes que nos ancêtres ne pouvaient exprimer compte tenu de l' environnement « politique » de l'époque…

Sans conteste. Nous avons déjà évoqué le message codé dans le mot " mavila " qui signifie en même temps " tribus " et " perdues ", sous-entendu tribus perdues d'Isolele/Izolele. Il y a par exemple le mot " Kisi " ce qui sauve, ce qui guérit et " Christ " qui est celui qui nous guérit et nous sauve de nos péchés. Il y a encore le mot " kanu ", crime/abomination et " Kaïnu > Caïn", le premier qui d'après la tradition biblique a commis un crime en tuant son frère Abel. Dans le même contexte, nous avons " Nioka ", le serpent, dont la métathèse donne " Kaino > Caïn " qui, en versant le sang, peut à juste titre être considéré comme le premier disciple de Satan le serpent (Apocalypse 12 : 9).

Il y a enfin " Kanu " (crime/abomination) évoquant " Kanaan ", la terre où la pire des abominations, à savoir le meurtre sur la croix du Fils de Dieu, allait être commise. La question se pose de savoir comment les Kongo pouvaient avoir insérées dans leur langue ces vérités éminemment bibliques sans être les vrais " auteurs " de cette saga ayant atteint aujourd'hui les quatre coins cardinaux du globe ?

La langue ki-Kongo est finalement très riche. Pouvez-vous nous en donner d'autres exemples ?

Il y aurait trop à dire à ce sujet. L'éminent linguiste anglais Holman Bentley dans son Dictionnaire et Grammaire de la langue kongo paru en 1887 livre le fond de sa pensée à cet égard. Il n'hésite pas à dire que le ki-Kongo dans ses lexique et structure grammaticaux est plus sophistiqué que les idiomes européens ! Avis partagé par le linguiste allemand Von de Velde pour qui, cependant, cette richesse est à attribuer à de mystérieux visiteurs exogènes à l'Afrique. On retombe là dans le phantasme propre aux Européens, démontré de manière criante par l'histoire des ruines du Zimbabwe, qui veut que rien de bon ne peut être le fait des Africains eux-mêmes. S'il y a du bon quelque part, cela ne peut être que le signe d'une influence extérieure !

Malheureusement, nous les Africains, victimes d'un véritable lavage de cerveau, avons si bien ingurgité ce venin, que nous semblons avoir plaisir à mimer, par des comportements indignes (vols de deniers publics, corruption, relâchement des moeurs, incurie à tous les niveaux) ce tableau d'incapacité congénitale peint par nos " ennemis intimes "...

Quel peut être l'avenir des Kongo en tant que peuple, au regard de leur riche histoire et de leur langue ?

Dès que le Troisième Secret de Fatima deviendra vérité prouvée et incontestable, nous justifierons l'étymologie du mot par lequel nous nous désignons en tant qu'être humain, à savoir " Mu-Ntu ", ce qui signifie " ceux qui sont la tête ou à la tête ", la tête ou à la tête de quoi me direz-vous ? Des nations, bien sûr, mais non plus pour les opprimer et les maltraiter comme cela a été la règle des puissances du monde jusqu'à présent mais pour les mener dans le sentier de l'amour fraternel, de la paix et de la justice pour tous avec, pour guide, le Roi de la terre entière (Kongo dia Totela), Christ le Kongo/King par excellence. Voir à ce propos Esaïe 2 : 1 à 5...

Propos recueillis par Nika Mabiala
nika.mabiala@mwinda.org

(1) Le Pasteur Melo, dans son ouvrage, donne également l'exemple du mot " Passion ". Ecoutons le : " Prenons pour commencer un mot parmi les plus précieux de quasiment toutes les langues européennes : passion. Tous les dictionnaires étymologiques disent que ce mot vient du latin "pasio" qui signifie souffrance, douleur. Quant à l’origine de ce mot latin, aucune explication n'est fournie. Cela est tout à fait naturel car le mot "pasio", ou plus exactement « pasi », le « o » n'étant qu'un pont reliant le radical au suffixe du génitif "pasi-o-nis", vient du Kikongo ".

Dans un registre tout à fait profane, le Pasteur nous a expliqué également que le mot "N'koutou" signifiant en ki-Kongo " bourse " (par exemple dans l'expression " la bourse ou la vie ") est à l'origine du terme... cotation employé sur les places financières.
Intarissable dans ce domaine le Pasteur Melo, un personnage passionné, vivant complètement dans son sujet et qui gagnerait à être mieux connu...

A lire : Jésus l'Africain : le Vrai Grand Secret de Fatima
Editions Pyramide Papyrus Presse, 2002 - 20 euros.

Dépêche de Brazzaville :
Dernière édition des Dépêches de Brazzaville

Téléchargez le quotidien au format pdf ...
Dernière édition des Dépêches de Brazzaville

http://www.congo-siteexeco.net

     KINSHASA, 18 avril (Xinhua) -- La Communauté économique des  Etats d'Afrique centrale (CEEAC) est en quête de financement  auprès des pays membres en vue de la réalisation de son grand  projet intégrateur de lancer un pont-rail entre Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) et Brazzaville,  capitale de la République du Congo, et son