samedi 6 février 2010

Le tatou chez les Yombe du Congo

Majombefrau mit ornamentaler Rückentatauierung (Belgisch-Kongo). par haabet2003
Majombe-wife with an ornamental back tattoo (Belgian Congo).

Hôtel Mangrove à Muanda (RDC des années avant l'indépendance)

z_s_Hotel Mangrove Mwanda

z_s_Hotel Mangrove Mwanda par Warren Long

Ancienne tombe dans le Mayombe

z_r_Anciennes tombes dans le Mayombe par Warren Long

Boma, Bas-Congo (2)


Boma, Bas-Congo

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Cabinda... le temps de réfléchir (Luis Kumbu)

Quelques jours après la fin de la Coupe d'Afrique des Nations, tout le monde fait son bilan. L'Égypte a gagné pour la 3e fois de suite, c'est la première fois que cela arrive. L'Algérie a perdu avec fracas son premier match mais a été demi-finaliste et la Tunisie n'a perdu aucun match mais ne pouvait participer aux quart de final. La Zambie par contre est restée égale à elle-même, elle déçoit toujours.
Hormis cet aspect sportif, la CAN a aidé à faire ressurgir le problème Cabindais dans l'actualité. Pour une fois on a reparlé de cette grave injustice de l'histoire. Mais au fait, qui a profité du crime ?
Les faits:
Vendredi 8 janvier, la sélection Togolaise en préparation à Pointe-Noire décide de joindre Tchiowa par la route. Tout le monde sait que 200km sépare ces deux villes. La végétation est belle, la route est bien entretenue, de quoi attirer des touristes de tout bord. Tout le monde sait aussi que cette route est la plus dangereuse au monde. Des bandits de toute sorte y sévissent. Tout le monde sait aussi que la Confédération Africaine de Football avait reçu des menaces quand à l'organisation de la CAN dans cette province angolaise.
La raison était bien simple, les Cabindais ne veulent pas faire partie de l'Angola dans les faits, mais après négociations et accords reconnaissant la particularité de cette partie du monde. Notons que le Cabinda, longtemps protectorat Portugais a été annexé à l'Angola par Salazar (président-dictateur du Portugal vers 1956) et par l'Angola en 1975 par Agostino Neto.
Donc, tout le monde savait que la route était dangéreuse, mais l'organisation a laissé entrer les Togolais par la route.
En outre, à la frontière, une délégation du gouvernorat, des membres du comité d'organisation étaient aussi présent. Ajoutons qu'à partir de la frontière, l'équipe Togolaise était escortée par des membres de l'Armée Nationale de l'Angola (FAA).
Dix-minutes après l'entrée dans la province de Cabinda, un commando attaquait l'autobus des joueurs. Toutes les sources sur place indiquaient que le commando était masqué.
Bilan :
- Deux morts et plusieurs blessés.
- Les tireurs fuient dans la forêt et un ratissage est aussi lancé.

Quelques jours après, on apprendra qu'on aurait arrêté deux membres du commando et plusieurs militants des droits de la personne.

Tirons les rideaux, réfléchissons:
Le Cabinda, territoire de quelques 300 milles personnes, 30 milles soldats qui quadrillent la province, 1 soldats pour 10 cabindais, c'est du nouveau. C'est la partie la plus militarisée du monde. Malgré cet effectif, il y a des commandos qui osent attaquer un escorte officiel.
Ou c'est un complot du gouvernement qui utilise le FLEC pour mieux l'avoir, la découvrir
Ou c'est une grande faille du service de sécurité angolais, qui comme on le sait, est très bien organisé.

Le complot du gouvernement Angolais a réussi car Mingas fait face aujourd'hui à des accusations de la part de la France pour avoir été de ceux qui ont agit en revendiquant l'attaque. Un complot du gouvernement angolais qui peut avoir réussi car il a étalé à la place publique le conflit intercabindais. Badila est trainé dans la boue, lui qui aurait osé lire un texte venant de Nzita Henriques... l'opinion raconte qu'il aurait reçu 10 millions de dollars, pour quelle raison ? on ne le sait pas. La question est de savoir pourquoi ta Nzita n'a pas osé faire un discours au peuple Cabindais.
Autre chose, a-t-on parlé d'injustice que vit le citoyen Cabindais chaque jour dans cet Angola d'aujourd'hui ? des hommes et des femmes vivant dans la terre de leurs ancêtres mais incapables d'en jouir au plus profond d'eux-mêmes.
Des Cabindais qu'on ne voient pas dans les entreprises de la province, une province qui ne profite pas de la manne pétrolière. Une province côtière sans port, sans grande entreprise, réduisant certaines de ses populations à ne trouver le bonheur que dans l'exil intérieur.
Le Cabinda est une vielle histoire de coeur et de sang pour plus d'une personne. C'est la Congo-Portugais du temps des colons. C'est la terre de paix, de bonheur, la terre où tout était possible, ou tout pouvait être possible.
Il fut un temps, pas très lointain, le peuple yombe de partout allait au Cabinda pour refaire une vie, repenser une vie, revoir une vie, repartir sur des nouvelles réalités de la vie. Le Cabinda était le lieu de pèlerinage. Il y avait de la place pour tout le monde et tout le monde pouvait rêver encore.
Combien de ces humoristes et artisans Yombe de partout y avaient fait leur classe, des différents groupes kintueni qui y avaient trouvé de nouvelles inspirations, mais le Cabinda a toujours ignoré qu'il méritait d'être soigné.
Le Cabinda, aujourd'hui, mérite qu'on prenne soin de lui. Il y a eu trop de sang qui y a coulé. Ses fils et ses filles veulent reconquérir leur terre et y vivre en paix, loin des chicanes de politiciens... quels qu'ils soient.
L'énnemi du peuple Cabindais est cabindais d'abord...

Luis Kumbu (Collaboration spéciale)
Aylmer,
Canada

vendredi 22 janvier 2010

CAN - Cabinda : Retour sur un guet-apens (Jeune Afrique)

Écrit par Christophe Boisbouvier et Alexis Billebault
Lundi, 18 Janvier 2010 15:24


La compétition tant attendue a débuté dans le sang et les larmes : deux morts, un blessé grave, et des joueurs togolais traumatisés. J.A. répond aux questions soulevées par cet attentat et évalue les responsabilités.

Que s’est-il passé à Cabinda ?
Vendredi 8 janvier. Les Éperviers, qui se préparaient à la compétition à Pointe-Noire, montent dans un bus. Direction Cabinda, moins de 150 km, dans une heure et demie ils devraient être à bon port. Un peu avant 15 heures, les deux véhicules (l’autre transporte le matériel) se présentent à la frontière où une imposante escorte militaire angolaise les attend. Certains joueurs, qui ne maîtrisent pas la réalité politique cabindaise, s’étonnent. D’autres mieux informés leur expliquent que l’endroit est réputé dangereux.
Quelques kilomètres plus tard, après moins de dix minutes en territoire angolais, les premières balles fusent. Les assaillants sont à une dizaine de mètres, de chaque côté de la route. Les joueurs, qui comprennent très vite la gravité de la situation, se jettent à terre. Certains prient, d’autres appellent leur famille, c’est la panique. Le chauffeur du bus qui transporte le gros de la délégation togolaise s’écroule, gravement touché. « Tout le monde criait, appelait sa mère, pleurait au téléphone, prononçait ses derniers mots en pensant qu’on allait mourir », a raconté Emmanuel Adebayor. Pendant près de trente interminables minutes, terroristes et militaires échangent des coups de feu. Un homme en uniforme monte dans le bus. « On ne savait pas si c’était un militaire ou un assaillant. Là, j’ai vraiment cru ma dernière heure arrivée », se souvient Hubert Velud, l’entraîneur.
Le soldat angolais parvient à faire redémarrer le véhicule et roule une dizaine de minutes jusqu’à un établissement hospitalier situé dans un village. Mais ici, on ne dispose pas des moyens humains et matériels pour soigner convenablement les blessés. Le bus repart alors vers l’hôpital de Cabinda, où certains joueurs, nerveusement éprouvés, craquent pendant que d’autres commencent à raconter le « guet-apens » dans lequel ils sont tombés. Déjà, le bilan est lourd. Deux joueurs, Serge Akakpo et Kodjovi Obilalé, gardien remplaçant, sont blessés. Le premier légèrement, le second plus gravement. Il va être rapidement transféré dans un hôpital de Johannesburg, en Afrique du Sud, et sera tiré d’affaire.
Les premières images de la télévision angolaise montrent des Togolais en pleurs et complètement hébétés dans la cour de l’hôpital de Cabinda, où le ballet des civières donne une idée de la gravité de la situation. Ils ne savent pas encore qu’Abalo Amelete, l’entraîneur adjoint, et Stanislas Ocloo, l’attaché de presse, ont perdu la vie lors de cette attaque. Neuf autres personnes ont été plus ou moins gravement touchées. Le soir même, les premières interrogations sur le déroulement de la CAN commencent à se poser. Ni la CAF (Confédération africaine de football) ni le gouvernement angolais ne pensent à mettre à la disposition des survivants une cellule de soutien psychologique. Le gouvernement de Lomé s’en chargera…

Qu’est-ce que le Flec ? Que veut-il ? Qui le dirige ?
Créé en 1963, à l’époque de la lutte contre les colons portugais, le Front de libération de l’État du Cabinda (Flec) se fonde aujourd’hui sur le traité de Simulambuco (1885) entre les rois du Portugal et du Cabinda pour affirmer que, historiquement et juridiquement, l’enclave du Cabinda aurait dû être reconnue comme un territoire indépendant lors du départ des Portugais en 1975. Étant donné la très forte concentration militaire sur le terrain – 30 000 soldats pour 300 000 habitants selon l’ONG Human Rights Watch, soit 1 militaire pour 10 civils –, il est évidemment difficile de connaître l’opinion des Cabindais. Mais vu que ce « Koweït de l’Afrique » fournit plus de la moitié des deux millions de barils par jour que produit l’Angola, il est certain que les Cabindais souhaitent au moins une plus grande autonomie de leur territoire afin de mieux profiter de ses richesses pétrolières. Parmi une myriade de tendances, le Flec-Fac (pour Forces armées cabindaises) est le mouvement séparatiste le plus structuré. Son président, Henriques Nzita Tiago, 82 ans, vit en exil en France mais garde le contact avec ses combattants. De bonne source, la lutte armée du Flec-Fac est menée sur le terrain par trois chefs militaires de région (Nord, Centre et Sud), et c’est l’un de ces trois commandants qui a conduit l’attaque du 8 janvier.

Pourquoi la CAF a-t-elle pris le risque de faire jouer des matchs à Cabinda ?
Quand l’Angola a annoncé que des matchs auraient lieu à Cabinda, la CAF n’a pas bronché. Elle ne pouvait pourtant pas ignorer que l’enclave reste une poche de résistance à l’autorité angolaise, où sévissent des mouvements indépendantistes plus ou moins actifs. La CAF, selon le secrétaire général du Flec-Fac, Rodrigues Mingas, avait « été avertie à plusieurs reprises que le territoire était en guerre. Elle avait tous les documents expliquant cela et n’a pas voulu tenir compte des avertissements. Elle doit en assumer la responsabilité. » Elle a sans doute trop fait confiance au gouvernement angolais.

Pourquoi le président angolais Dos Santos a-t-il pris le risque d’organiser des matchs au Cabinda ?
Après la signature en 2006 d’un accord politique avec la tendance Bento Bembe du Flec, le régime angolais a cherché à prouver que les séparatistes cabindais étaient très isolés et n’avaient plus les moyens d’agir sur le terrain. En janvier 2008, plusieurs matchs de la CAN de handball se sont joués à Cabinda sans le moindre incident. En septembre de la même année, les élections législatives se sont déroulées sans histoires, malgré les appels au boycott lancés par le Flec-Fac. Cette année, José Eduardo dos Santos a donc tenté la passe de trois… Raté.

Comment la CAF et son président, Issa Hayatou, ont-ils géré cette tragédie ?
Il aura fallu plusieurs heures à la CAF pour réagir au drame qui venait de frapper la délégation togolaise. Elle a d’abord laissé le Cocan (Comité organisateur de la CAN) évoquer sans rire l’explosion d’un pneu d’un des deux bus qui aurait provoqué un mouvement de panique… Et quand elle a enfin daigné s’exprimer, c’était pour rejeter la faute sur les Togolais, qui, selon elle, n’auraient pas informé les organisateurs de la compétition « qu’ils viendraient par la route ». Les Éperviers avaient choisi l’option routière pour rejoindre la ville hôte afin de s’épargner les fatigues d’un périple aérien Pointe-Noire/Brazzaville/Luanda/Cabinda estimé à six heures. « Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé. Le règlement de la CAF prévoit des déplacements par air et non par bus. Le Togo était la seule équipe qui ne nous avait pas prévenus de son itinéraire. Il y a pourtant des statuts précis », avait expliqué Souleymane Habuba, porte-parole de la CAF, sans le moindre mot de compassion pour les victimes. Pourtant, l’explication fournie par la CAF ne tient pas, puisqu’une importante escorte de l’armée angolaise attendait les Togolais à la frontière, preuve que les autorités de Luanda avaient bien été informées de l’itinéraire choisi par les Éperviers. Quant à Issa Hayatou, le président de la CAF, il s’était d’abord réfugié derrière un silence inexplicable. Puis, après avoir reçu l’assurance du Premier ministre angolais que les mesures de sécurité allaient être renforcées et face à l’emballement médiatique, Hayatou décidait de prendre le lendemain de l’attaque le premier vol privé pour Cabinda, escorté de tout son entourage, pour enfin assurer aux Togolais qu’il compatissait à leur douleur. Mais pour le big boss du football africain, le saut de puce effectué dans l’enclave maudite fut aussi l’occasion de confirmer que la CAN aurait bien lieu et que les matchs programmés à Cabinda ne seraient pas délocalisés à Luanda, comme cela avait été évoqué. Le gouvernement angolais, droit dans ses bottes, n’a cessé de soutenir le choix de Cabinda. Malgré les morts, les blessés et le traumatisme vécu par les survivants.

La CAF a-t-elle reçu deux mois à l’avance des menaces du Flec, comme l’affirme le mouvement séparatiste ?
Oui. Comme le révèle Le Parisien du 13 janvier, la Fifa [Fédération internationale de football association] a reçu le 27 octobre une lettre de menaces de la part du Flec-Fac. Le 5 novembre, la Fifa a répondu au Flec-Fac : « Nous vous assurons qu’une copie est envoyée immédiatement à la CAF. » Autre indice accablant : le 6 janvier, deux jours avant l’attentat, la presse internationale a reçu par mail un communiqué du Flec-Fac qui « informe les frères africains de la CAN […] qu’ils sont les bienvenus ». Mais il leur est « interdit d’aller au-delà de la ville de Tchiowa » – « Tchiowa » étant le nom en langue ibinda de Cabinda, la capitale de l’enclave du même nom. En clair, les autorités angolaises et la CAF avaient connaissance des menaces, mais ne les ont pas prises au sérieux. Elles n’ont même pas averti les quatre équipes du groupe B (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo) de l’existence de ces menaces. Elles n’ont donc pas dissuadé l’équipe du Togo de venir par la route. Au contraire, elles l’ont accueillie à la frontière du Congo-Brazzaville et l’ont ensuite escortée.

Comment a été décidé le forfait des Éperviers ?
Pour les internationaux togolais, la première réaction fut de renoncer à disputer la CAN. « C’est normal de ne plus avoir la tête au foot après un tel drame », confirme Jean-Paul Abalo, l’ancien capitaine du Togo. Dans la foulée, le gouvernement de Lomé confirmait que la sélection devait rentrer à la maison. La CAF, toujours bien inspirée, rappelait aux Togolais qu’un forfait était passible d’une amende de 50 000 dollars et d’une suspension pour les deux prochaines éditions avant, dans un accès de lucidité, d’expliquer qu’il n’y aurait pas de sanctions. Puis, alors que les autorités togolaises avaient dépêché à Cabinda un avion privé pour rapatrier l’équipe nationale, les joueurs se sont ravisés. « Ils ont ensuite dit qu’ils voulaient jouer, et je ne sais pas pourquoi. Le choix du gouvernement était logique », reprend Abalo. Visiblement choqués par la décision des autres équipes du groupe de rester en Angola, les Togolais ont alors décidé de disputer malgré tout la CAN en « mémoire des combattants décédés », selon la formule d’Adebayor. À Lomé, le gouvernement est resté ferme sur sa décision. Selon certaines rumeurs impossibles à vérifier, de fortes pressions – agrémentées de propositions financières – auraient été exercées sur les Togolais afin qu’ils participent au tournoi, tour à tour par la CAF, les autorités angolaises et mêmes des émissaires sud-africains, inquiets pour la Coupe du monde que s’apprête à organiser la nation Arc-en-Ciel. L’hypothèse d’un retour des Éperviers à Cabinda après les trois jours de deuil national décrété par Lomé fut même envisagée, ce qui aurait entraîné la modification du calendrier. Mais la CAF, qui a affirmé n’avoir reçu aucune demande officielle de la Fédération togolaise de football, a entériné leur forfait le 11 janvier.

Quel est le rôle des pays voisins (Congo-Brazzaville et RD Congo) ?
L’attaque s’étant produite à vingt kilomètres de la frontière, il est possible que les assaillants se soient repliés au Congo-Brazzaville. Le président Sassou Nguesso a promis à l’Angola toute son aide pour les traquer. De son côté, le gouvernement de Joseph Kabila considère désormais le Flec comme « une organisation terroriste » et affirme que « ses membres ne pourront plus se prévaloir des privilèges accordés aux réfugiés ». Dans les années 1990, Mobutu Sese Seko et Pascal Lissouba ne cachaient pas leurs sympathies pour le Flec (et l’Unita de Jonas Savimbi). En 1997, ils ont été tous deux chassés du pouvoir par des rébellions soutenues par l’Angola. Depuis cette date, le triangle Luanda-Kinshasa-Brazzaville tient bon.

Comment les autres équipes ont-elles géré la crise ?
Les internationaux togolais avaient tenté de convaincre leurs homologues ivoiriens, burkinabè et ghanéens de déclarer forfait. Les coéquipiers de Didier Drogba étaient prêts à partir avant d’être rattrapés par la « realpolitik » et les liens qui unissent Laurent Gbagbo et José Eduardo dos Santos. Vahid Halilhodzic, le sélectionneur bosniaque des Éléphants ivoiriens, n’était personnellement pas favorable à un forfait. Drogba, très proche d’Adebayor, ne partageait pas vraiment cet avis. Mais comme ses coéquipiers, l’attaquant de Chelsea s’est soumis à la volonté de l’homme fort d’Abidjan, qui n’a jamais eu à se plaindre du soutien de son homologue angolais. Le président de la République du Ghana, John Evans Atta-Mills, a quant à lui exigé un renforcement des mesures de sécurité. Il a été entendu, puisque des renforts militaires et policiers ont été envoyés à Cabinda, survolée depuis par les hélicoptères de l’armée angolaise. Mais cela n’a pas empêché les Burkinabè de demander à être rapatriés sur Luanda « le plus vite possible », une fois leurs matchs terminés…

Y a-t-il des risques pour la suite de la compétition ?
A priori, non. Le Flec-Fac a décrété une trêve jusqu’à la fin du tournoi. Surtout, cet attentat renforce la pression des autorités des deux Congos voisins sur les réfugiés cabindais. Or plusieurs maquisards du Flec-Fac ont de la famille parmi ces réfugiés.

Quelles conséquences pour l’Afrique du Sud ?
À cinq mois de la Coupe du monde qu’organisera l’Afrique du Sud, la nation la plus riche du continent se serait bien passée de cette contre-publicité. Car même s’il n’est pas concerné par le terrorisme, le pays est connu pour sa violence endémique. L’Afrique du Sud pointe dans le Top 5 des pays les plus criminogènes de la planète. Pour rassurer l’opinion publique internationale et les 400 000 étrangers attendus pour l’occasion, Pretoria, qui se dit confiant, a beaucoup investi dans la sécurité en misant sur un dispositif matériel et humain renforcé. La Fifa, qui ne serait pas aussi rassurée qu’elle veut bien le faire croire, a confirmé son soutien à l’Afrique en général et à la nation Arc-en-Ciel en particulier. Danny Jordaan, le président du comité d’organisation sud-africain, a lui flingué l’Angola en accusant l’ancienne colonie portugaise d’être largement responsable du drame vécu par les Togolais. La réplique de Luanda, en cas d’incidents graves pendant la Coupe du monde, est déjà prête…

Mis à jour ( Vendredi, 22 Janvier 2010 11:12 ) Jeune Afrique

lundi 18 janvier 2010

Pragmatisme chinois au Congo-Kinshasa

(Le Temps.ch 18/01/2010)

Pékin revendique sa façon d’aider Kinshasa en investissant des millions dans des chantiers pharaoniques. La population congolaise semble apprécier. Le FMI désapprouve le recours à l’endettement du pays

Ce jour-là, la clé du salon de réception de l’ambassade de Chine était égarée. Sans protocole, l’entretien avec Shi Shu Xinhua s’est donc déroulé dans le hall d’entrée. Ancien de l’Ecole nationale d’administration à Paris, l’ambassadeur s’exprime dans un français impeccable et surtout, il ignore la langue de bois. Pour lui, admonester publiquement les autorités congolaises, «cela ne sert à rien, sauf à fâcher inutilement, à faire perdre la face. De toute façon, ce qu’il faut dans ce pays, c’est renforcer l’Etat, le rendre plus efficace. Mieux vaut souligner les aspects positifs et accompagner nos amis là où ils en ont besoin.»

L’argent a manqué

Lucide, le diplomate ne cache cependant pas certaines déceptions: «Nous avons amené le câble à fibre optique de Matadi (ndlr: à environ 250 km à l’est de la capitale) jusqu’à Kinshasa, les travaux sont terminés mais… rien ne s’est passé. L’Office des Postes aurait pu gagner un milliard de dollars par an en faisant payer les opérateurs de téléphone, mais tout est toujours bloqué, l’argent part dans le privé.» Sur le boulevard du 30 juin, les travaux ont repris, camions et bennes ronronnent jour et nuit. L’ambassadeur voit là un exemple du pragmatisme de ses compatriotes: «Au départ, le gouverneur de Kinshasa avait entamé ces travaux sur fonds propres, nous n’y étions pas impliqués. Puis on nous a demandé un coup de main pour la pose de canalisations, afin d’éviter les inondations. Après avoir commencé, l’argent a manqué, tout a été stoppé. La population était mécontente. J’ai demandé au Ministère chinois de la coopération de financer les travaux pour qu’ils soient terminés d’ici juin. Désormais, tout est réglé.»

Pourquoi tant de bonne volonté? «Nous savions que c’était important pour les autorités congolaises et, si les travaux s’étaient arrêtés, nous aurions été mis en cause.» Xu, un jeune interprète de la Chinese Railway Corporation, la troisième entreprise de travaux publics du monde, voit les choses autrement: «Les Congolais nous ont piégés. Dès que nous avions commencé, nous ne pouvions plus nous retirer, il en allait de notre réputation. Et l’ambassadeur a dû trouver les moyens.»

Malentendu avec le FMI

C’est que le diplomate ne manque pas de volontarisme, il suit pas à pas la progression des chantiers, qui représentent déjà 400 millions de dollars d’investissements. Face au FMI, qui s’est longtemps opposé aux contrats chinois, redoutant un nouvel endettement du pays, Chinois et Congolais ont-ils lâché du lest? L’ambassadeur minimise, évoque un malentendu: «Les montants que nous prêtons sont garantis par la teneur des gisements miniers et, ayant réalisé des études préalables, nous connaissons leurs potentiels. La garantie de l’Etat n’était qu’une exigence de principe, mais nous ne pouvions pas céder. Et le Congo ne voulait évidemment pas renoncer aux travaux d’infrastructures. A cause des exigences du FMI, tout a été bloqué, l’effacement de la dette du Congo a été retardé d’un an et demi. Finalement nous avons trouvé un compromis où la garantie de l’Etat ne portera que sur les travaux actuels, pas sur la partie minière.»

«En fait, poursuit le diplomate, le malentendu vient de la différence de nos méthodes de travail: alors que le FMI et la Banque mondiale travaillent sur des montants fixés une fois pour toutes, nous les Chinois, nous sommes pragmatiques. Nous tenons une comptabilité au jour le jour des travaux que nous réalisons. En effet, ce qu’ils coûtent aujourd’hui n’est pas le prix qu’ils représenteront demain.» Mais pour le diplomate, les chiffres importent peu. «Ce qui compte c’est d’avancer, de réaliser des routes, des écoles, des hôpitaux. Ce pays a besoin de tout, tout est urgent et nous avons décidé de l’aider.»

Ce volontarisme convient bien aux riverains du fleuve Congo, du côté des rapides de Kinsuka, non loin de la capitale Kinshasa. Depuis longtemps, à chaque saison des pluies, la circulation s’interrompait sur la route touristique qui court le long de l’eau et des maisons plongeaient dans le fleuve. Des travaux pharaoniques ont été réalisés. Tout le versant de la colline, traversé de sources, a été drainé. D’immenses terrasses de moellons dominent le fleuve et la route, coupées par des escaliers. Plus loin, la route a été élargie. Ici, les gens saluent les contremaîtres chinois avec reconnaissance. Xu admet cependant que «ce n’est pas toujours facile avec la population locale, au début on avait l’impression qu’elle se méfiait de nous. Aujourd’hui, cela s’améliore.»

Joseph Kabila vérifie

L’interprète est encouragé par le fait qu’à plusieurs reprises, conduisant sa jeep et méconnaissable sous sa casquette, le président Joseph Kabila est venu vérifier l’état d’avancement du chantier. En haut de la route, les Chinois ont établi leur «base de vie»: un laboratoire où est étudiée la composition des sols et des revêtements, un immense parc de véhicules d’un côté, des containers rangés en carrés de l’autre, petits parallélépipèdes gris dans lesquels ces hommes seuls rentrent le soir, se délassant devant des vidéos. Sur un long mur chaulé, une main a tracé en lettres bleues «Vive l’amitié entre les peuples chinois et congolais.»


Colette Braeckman Kinshasa

lundi18 janvier 2010

© Copyright Le Temps.ch

dimanche 3 janvier 2010

Hommage A Ne Vunda, premier Ambassadeur Africain d’origine Kongo au Vatican ;

A Kimpa-Vita, Prophétesse et Martyre Kongo brûlée vive le 02 juillet 1706 ;

L’Association Malaki ma Kongo-Italie en partenariat avec Makitec / Editions Paari

présentent :

La XIXème Édition du Festival Tricontinental

M A L A K I M A K O N G O Journée de la diversité culturelle africaine pour une solidarité agissante avec le terroir

Le samedi 17 avril 2010

à Paris (France)

Liminaire

Après dix ans d’incubation en Europe (Italie & France), voici enfin la XIXème édition du Festival Tricontinental Malaki ma Kongo section Europe sous le thème « Journée de la diversité culturelle africaine pour une solidarité agissante avec le terroir ».

Que signifie Malaki ma Kongo ?

-Malaki est le terme consacré pour désigner la fête, ou le festival qui se déroule souvent autour d’un grand feu de bois.

-Kongo est un vocable qui a plusieurs interprétations. Ici, Kongo considéré comme extension du verbe « Kânga » (sceller), symbolise l’arbre de paix (in N’Kounkou D’Oliveira, Kongo Langue et mystères, T.1, Les portes secrètes du Ki-Ngunza, Lille, éditions NK, 2007).

Ainsi Malaki ma Kongo n’est rien d’autre que le Festival de la Paix

Le samedi 17 avril 2010, de 10 heures à 22 heures dans la Salle Olympe de Gouges au numéro 15 de la rue Merlin, 75011 Paris, Métro Père Lachaise, l’Association pour la Promotion des Racines Culturelles Africaines et le Développement Durable Malaki ma Kongo et Makitec / Editions Paari, vous invitent à un haut moment de communion avec nos ancêtres pour dire aux petits fils de nos petits fils ce que les parents de nos parents ont vécu. Comme le stipule Aimé Césaire tant aimé, « la voie la plus courte vers l’avenir est toujours celle qui passe par l’approfondissement du passé ». Comment intégrer la marche inéluctable et irréversible de toutes les communautés humaines vers la construction d’un village planétaire, sans une prise en compte de l’apport positif de nos spécificités culturelles ?

C’est pourquoi cette journée réunira pour la première fois la diversité culturelle de l’espace Kongo. Ces cultures bantoues d’Afrique Centrale (Gabon, Congo-Brazzaville, R. D. Congo, Angola, Namibie), ainsi que celles des diasporas, vont s’exprimer dans leur authenticité comme composantes essentielles d’un monde globalisé en quête de diversité dans l’unité.

L’apport des cultures bantoues d’essence Kongo n’est plus à démontrer dans le monde contemporain. En revanche, les peuples Kongo autochtones, d’Afrique Centrale, vivent dans une précarité socio-économique sans précédent (Guerres, ballottage d’une frontière à l’autre, déni d’usage de la langue Kongo ainsi que des valeurs ancestrales, expropriation des terres, …).

C’est pour venir en aide à ces populations autochtones, économiquement et socialement que cette journée culturelle a été initiée.

Philosophie et historique de Malaki ma Kongo

Créé le 03 avril 1991 à Brazzaville en République du Congo, Malaki s’est de prime abord présenté sous la forme d’un festival faisant la promotion de la culture originelle de l’Afrique profonde et éternelle, au travers des spectacles. Son épine dorsale demeurant cependant le théâtre. Quoi qu’inspiré de la culture Kongo dont il se propose de faire la promotion, le festival est ouvert à toutes les cultures du monde …

Malaki Ma Kongo est un festival "prêt à porter", capable de se mouvoir non seulement d'un pays à l’autre, mais aussi d'un continent à l'autre. Avec cette XIXème édition Malaki ma Kongo est déjà présent dans trois continents, Afrique, Europe, Amérique depuis neuf ans. Le festival s’est déjà tenu dans le deux Congo et au Benin, en Italie et en France, en Guadaloupa, Haïti, Saint Domingo, Guyane, et a ouvert des représentation en Martinique, Cuba et Vénézuéla.

Déjà, très tôt, Malaki ma Kongo évolue aussi bien dans les établissements scolaires et universitaires, dans les assemblées religieuses, ainsi que dans les grandes communautés ou chez des minorités ethniques à la recherche de la connaissance sur l’Afrique profonde. Malaki ma Kongo a expérimenté le tourisme éthique de retour aux sources, et organise des conférences-débats, des excursions, des pèlerinages, des spectacles, des repas spéciaux, des expositions, des séminaires, des ateliers de recherche et d’initiation, etc.

Malaki ma Kongo est une des rares rencontres culturelles africaines (au sens moderne du terme) qui se fait au Congo avec les fonds et la sueur des artistes et hommes de culture. Ceux-ci par ce biais, entendent sauvegarder leur liberté d’expression et l’indépendance dans tout œuvre culturelle et création artistique. Son organisation, et surtout son orientation se gardent de toutes influences ou inspirations extraverties à la logique culturelle africaine. C’est le Festival de la Paix dans sa contribution à la résurgence et à la sauvegarde des valeurs du Kimuntu, gages d’un éternel « vouloir-vivre-ensemble » prôné par les Kongo envers tous les êtres humains de la planète.

Spectacles inédits inspirés de la riche tradition du terroir. Vivre, boire, manger, parler comme au bon vieux temps de la virginité culturelle, celle d’avant les Portugais. Courir le temps à reculant et se souvenir du Ngoma ya Kongo, le tambour de fête qui accompagnait les champs des grillons et la fanfare des grenouilles pour exciter la danse nocturne des engoulevents.

Buts et Objectifs

1-Sauvegarder les aspects positifs de la mémoire collective africaine pour une meilleure insertion dans la modernité ;

2- Publier des ouvrages et des documents sur l’histoire africaine ;

3- Promouvoir les racines culturelles africaines au service du développement durable, en terre Kongo abritant une diversité de ressources naturelles ;

4- Organiser des retrouvailles de la diversité culturelle de l’espace Kongo ;

5- Lutter contre la misère, la famine, l’analphabétisme et l’ignorance sous toutes ses formes, à partir des valeurs culturelles africaines ;

6- Redonner espoir et confiance aux femmes, aux veuves et aux orphelins ;

7- Promouvoir le Pèlerinage au cœur de l’Afrique comme moment de dialogue, de réconciliation et de développement entre les Africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique.

Programme d’Activités pour la journée du samedi 17 avril 2009

N. B. : La journée du 17 avril sera scindée en trois groupes d’activités avec des pauses d’environ 30 à 45 minutes permettant aux invités de visiter les stands et échanger pour célébrer la richesse de la diversité culturelle. Le programme définitif avec le timing des intervenants et des artistes sera disponible à partir du 1er mars 2009.

10 heures : Mbongi ya Ndubukulu (Café Littéraire)

-Stands de livres de différents éditeurs et dédicaces par les auteurs ;

-Stands des associations oeuvrant autour de la culture Kongo ;

-Stands des actions de solidarité internationale et de développement dans l’espace culturel Kongo ;

-Ateliers de contes & poésie en langue Kikongo;

-Atelier de la langue Kikongo

-Exposition art Kongo ;

-Réseau d’actions de développement Kongo ;

Pause (Dégustation de la gastronomie Kongo, rencontres, palabres…)

15 Heures : Plate-forme des Porteurs des projets économique dans Espace Kongo

Thème central des communications : La renaissance Kongo et ses implications socio-économiques dans une mondialisation sélective

-Diaspora Ne Kongo entre Crise socio-Identitaire : les chances de l’Espace Kongo ;

-La Banque Ethique de la Diaspora Africaine & l’Espace Kongo ;

-Réseau d’internautes de l’espace Ne Kongo : Mfuma Ne Kongo ;

-Pèlerinage au coeur de l’Afrique pour la réconciliation des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique ;

-Le Ki-Ngunza de Kimpa-Vita, Ne Vunda à Muanda Nsemi en passant par Simon Kimbangu, André Grenard Matsoua, Simao Toko, etc. Drame où Espérance en un salut universel venu de l’Espace Kongo.

…..

Pause (rencontres, palabres, dégustation du Ntsamba (le vin de palme),

des tisanes Kongo (Chinda, bulukutu), etc.)

18 heures : Ngoma ya Kongo (Le Tam-tam Kongo)

-Geste de solidarité

-Contes en langue Kikongo

-Tricontinental Malaki ma Kongo

-Les Diaspora Kongo dans les Amériques

-Groupes musicaux en langue Kikongo

-Théâtre en langue Kikongo

-Poésie en langue Kikongo

-Présentation d’articles de mode “made in Congo” de Malaki-Développement Centre pour la formation en couture et en coiffure des filles mères et Coopérative de Couture pour les Femmes.

-Chorégraphies

-Danses

-Griots

-Tombola

-Films documentaires

Etc.

21 heures 30 mn : Fin de la journée

Organisateurs de Malaki ma Kongo 2010 en France

Cet évènement est organisé sous le double sceau de Massengo ma Mbongolo et, de Mawawa Mâwa-Kiese. Qui sont-ils ?

A-Masengo ma Mbongolo

Né au Congo, à Kinkala la capitale du Pool, il est un des rares spécialistes des Relations Internationales Culturelles Nord Sud qui tente de transformer ses rêves en réalité. Dans l’art, il est comédien, metteur en scène, dramaturge, chercheur, réalisateur de films documentaires, il est le Directeur artistique du Festival Tricontinental MALAKI MA KONGO pour la promotion des Racines Culturelles Africaines et le Développement Durable.

Il est présent dans le monde du théâtre depuis les débuts des années quatre vingt. En 1994 les guadeloupéens qui sont venus à Brazzaville et dans le Kongo profond lui ont fait remarquer l’importance de Malaki ma Kongo dans les Amériques. Et depuis 2002 des antennes de Malaki ma Kongo ont vu le jour en Guadeloupe, en Haïti, à Santo Domingo, en Guyane, au Venezuela et à Cuba. Des séries de documentaires vidéo ont été tournées dans ces lieux comme : « Le Bicentenaire de Haïti » qui est une lecture unique, insolite, et panafricaine des deux cent ans d’indépendance de Haïti. Son tout dernier livre de recherche s’intitule : Le Vaudou Haïtien vu avec les Yeux d’un Kongo d’Afrique.

Il vient de créer récemment en 2008 Le Pèlerinage au Cœur de l’Afrique pour la réconciliation des africains de l’Est et l’Ouest de l’Atlantique dont la seconde édition se tiendra du 27 juillet au 25 août 2010. Promoteur d’actions de solidarité internationale avec le Congo du genre Centre Malaki Développement pour la formation en couture et en coiffure des filles mères. Comme une tache d’huile, son association se répand en Afrique, en Europe et en Amérique centrale et très bientôt dans sa partie Nord, juste pour : Dire aux Petits fils de nos petits ce que les parents de nos parents ont vécu.

Masengo ma Mbongolo conjugue le présent au temps passé. Son horloge de vie s’est arrêté le 29 octobre 1665 à 17h30mn lorsque à Mbuila, et avant sa décapitation, Ne Mvita Kanga (Antonio) roi du Kongo, dit : Kongo tadi, ka di basué, ba nsinga (Le Royaume Kongo est un pierre qui ne doit s’effriter, plutôt qu’il soit un ensemble de cordes qui en tissant une toile, s’étendent sans jamais rompre).

B- Mawawa Mâwa-Kiese

Directeur de la Pan-Africaine Revue de l’Innovation (PAARI), c’est par pur hasard que Mawawa arrive à l’édition des livres.

Après un Doctorat (Thèse unique) en physique des Solides, obtenu à Orsay (France, 1988), présidé par Albert Fert (Prix Nobel de physique 2007), il initie l’Association Africaine des Sciences et Techniques (Afrast) en 1989, simultanément à Paris et à Brazzaville.

En 1991, à Brazzaville, il crée la Société MéNès Services qui contribuera à la vulgarisation de l’informatique au Congo. En 1995, sous le sceau de Makitec, l’Ecole Supérieure des Sciences Appliquées (ESSA) voit le jour. Elle a pour ambition de former des Technologues Supérieurs (Bac + 3) dans les domaines liés à l’informatique, l’électronique et l’énergétique (Applications photovoltaïques de l’énergie solaire…). C’est à Brazzaville que les éditions Paari voient concrètement le jour avec la publication en 1995-1996 du premier ouvrage intitulé « La Modernité en question » du professeur Abel Kouvouama.

Enseignant-Chercheur, Mawawa Mâwa-Kiese se consacre à l’Enseignement, la recherche en physique et à l’édition des ouvrages. En 2000, il avait été le co-organisateur d’un colloque intitulé « l’idée d’une renaissance africaine », les 21 et 22 janvier au siège de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT). Lequel colloque avait été publié sous le titre de « La Renaissance Africaine et sa prospective », aux éditions Paari. Depuis lors, les éditions Paari organisent régulièrement des Cafés Littéraires autour des ouvrages publiés par différents auteurs. En 2009, une seconde revue a vu le jour et laquelle est intitulée « Kongo Kultur ».

C’est dans cette longue tradition du donner et du recevoir que les éditions Paari/Makitec se sont associés à Malaki Ma Kongo pour contribuer à cet évènement du 17 avril 2010.

Pour tous contacts :

Malaki Ma Kongo-Italie

Masengo Ma Mbongolo

14 Via Treccani,

421122 Reggio Emilia

Italia

(+39) 349 33 29 339

info@malakimakongo.net

www.malakimakongo.net

Makitec / Paari

Mawawa Mâwa-Kiese

83, rue de Reuilly,

Chez publiprovence

75012 Paris (France)

00 (33) 06 76 74 14 58

edpaari@yahoo.fr

www.cafelitteraire.fr

mercredi 30 décembre 2009

Les Ndzébi du Congo et du Gabon

France : Le catalogue 2009 de l’Harmattan s’enrichit d’une œuvre sur les Bandzèbi du Gabon et du Congo



France : Le catalogue 2009 de l’Harmattan s’enrichit d’une œuvre sur les Bandzèbi du Gabon et du Congo
aris, 29 décembre (GABONEWS) – Le Chargé de cours au département de pédagogie de la faculté d’éducation de l’université de Sherbrooke au Canada, le congolais André Yaba, a récemment publié son premier livre aux éditions l’Harmattan intitulé « Proverbes et idiotismes de sagesse des Bandzèbi Gabon – Congo-Brazzaville ».

Dans cet ouvrage de 298 pages vendu à 29 euros (environ 20.000FCFA), l’auteur met en exergue les subtilités de la langue indzèbi en évoquant les différents aspects des structures sociales, notamment le pouvoir, la gestion de la société, l’éducation et la santé. Il présente aussi des métaphores qui au demeurant sont familières à ceux qui appartiennent au groupe social Bandzèbi.

« Proverbes et idiotismes de sagesse des bandzèbi Gabon – Congo-Brazzaville » qui compte parmi les 133 parutions du mois de décembre 2009 de l’Harmattan, permet également aux lecteurs de connaître l’univers, la richesse et la beauté de la langue indzèbi. Celle-ci est parlée aussi bien au Gabon qu’au sud-ouest du Congo Brazzaville. (à suivre)
Financement chinois de 3,5 milliards FCFA pour les structures de ...
par edouard
APA Brazzaville (Congo) La Chine a débloqué, lundi, 3,5 milliards de FCFA pour appuyer les structures sanitaires à Brazzaville et à Pointe-Noire, la.
CAN 2010: Les Eperviers du Togo se positionneront à Pointe Noire avant le match face au Ghana

L'équipe nationale de football, les Eperviers, quittera le Togo le 30 décembre pour se baser à Pointe Noire au Congo-Brazzaville dans l'attente du match de la Coupe d'Afrique des Nations CAN-Angola 2010, face au Ghana le 11 janvier, a appris lundi l'Agence Xinhua. - [ 12/29/2009 ]


Elle a effectué son ultime entraînement lundi au mythique stade de Kuégué sous la direction du sélectionneur Hubert Velud, après un regroupement en retrait de quelques jours dans l'Espace de loisirs de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), en bordure de mer dans la banlieue ouest de la capitale.

lundi 28 décembre 2009

Ista Mbanza Ngungu ouvre ses portes...

Bas Congo : ouverture officielle de l'Ista Mbanza-Ngungu dans - ro.net
L'Institut supérieur des techniques appliquées, Ista-Mbanza Ngungu, ... L'arrêté ministériel créant, IstaMbanza-Ngungu a été signé depuis quinze jours, ...