"Boma est en deui"l, indique un déclarant en douane de cette ville. "Si vous, vous promenez dans cette ville, poursuit-il, vous allez observer le désarroi dans lequel sont plongés les négociants et les commissionnaires." Au port, il n’y a que les bureaux d’autres services comme l’Ofida et l’OCC qui ont ouvert leurs portes. Ces services ne fonctionnent pas non plus normalement. Car, ils dépendent de l’Onatra. " Depuis que nous avons arrêté de travailler, l’argent ne circule plus à Boma comme avant ", déclare à son tour agent local de cette entreprise. Environ 80% des jeunes de la ville vivent grâce aux activités portuaires, souligne pour sa part un vendeur des appareils électroménagers de Boma. A ce jour, ces jeunes sont au chômage forcé. Leur oisiveté a déjà des conséquences néfastes dans la cité, notamment avec des actes de vandalisme, de vol et d’extorsion, ajoute ce vendeur. De leur côté, les importateurs sont impatients. Nombreux d’entre eux ont épuisé leurs frais d’hôtel. Ils sont en train de s’organiser, signale l’un d’eux, pour demander aux cadres de l’Onatra d’envisager la mise en place d’un service minimum en vue d’évacuer leurs marchandises. Boma, 14/04/2009 (Okapi/MCN, via mediacongo.net) | |
lundi 13 avril 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Bonjour.
RépondreSupprimerJe suis tres decu de ce qui se passe la-bas a Boma. Personnellement j'ai envoye des colis de Londres a ma famille au Congo et ils sont bloques la-bas depuis Decembre.Cela est vraiment desolant et decourageant.Comment peut-on contribuer a la reconstruction de notre pays avec des faits pareils!
Merci.