mercredi 22 avril 2009 |
Bas Congo : les ressortissants de Gombe-sud dans la logique des cinq chantiers du chef de l’Etat |
Les originaires du secteur Gombe-sud, territoire de Mbanza-Ngungu, district des Cataractes dans la province du Bas-congo, résidant à Kinshasa se sont regroupés en une structure dénommée " Association Kinzinga, AKGSK en sigle. Ils veulent ainsi, à travers leur corporation, atteindre les objectifs qu’ils se sont assignés à savoir : participer activement au développement communautaire de leur entité d’origine, promouvoir et consolider les liens de fraternité et d’entraide mutuelle, assurer la protection de leur tradition ainsi que la sauvegarde de leur identité culturelle et servir de courroie de transmission entre la base et les autorités, tout en promouvant les activités culturelles, scientifiques, sportives et de loisir. Ces objectifs traduisent en réalité la volonté des ressortissants de Gombe-sud à épauler le Chef de l’Etat dans son vaste programme de matérialisation des 5 chantiers, inscrits20dans le processus de la reconstruction de la Rd. congo. C’est ainsi que pour plus d’efficacité, en perspective d’une massive adhésion des membres, ils ont procédé à l’implantation de l’AKGSK dans les communes de Kimbaseke, N’djili et Lemba. La finalité étant d’étendre leurs activités dans toutes les 24 communes de Kinshasa la capitale. Le travail prévoit notamment à procéder dans un premier temps à l’inventaire des besoins prioritaires de leur secteur d’origine. Au nombre de ceux-ci figurent, en place de choix, la réhabilitation et l’entretien permanent de l’axe routier Kwilu-Ngongo-Kimpanzu, long de 100 kms environ, des ponts et diverses routes agricoles. L’amélioration de conditions d’études pour la population estudiantine de ma contrée ainsi que l’accès aux soins de santé primaires aux populations rurales sont des éléments à prendre absolument en compte, par les ressortissants de Gombe-sud. Il va de soi que l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommations et l’approvisionnement des populations en produits manufacturés de première nécessité soient repris dans le programme de développement de la contrée. Il convient de rappeler que le mouvement associatif de développement a été créé en février 2006. Il est très actif à Matadi, Kimpese, Kwuilu Ngongo, Mbanza-Ngungu, Boma, Inki si. Il se signale à Kinshasa avec quelques actions ponctuelles. Le coordinateur communal de Kinzinga/Kimbaseke, M. Samuel Mbala Luntadila Kiyinua a laissé entendre que sa structure s’investira à la résolution des problèmes auxquels sont confrontés les habitants de Gombe-sud. Un accent particulier sera mis sur la rentabilisation de l’agriculture et de l’élevage en vue de lutter contre la crise alimentaire qui secoue la planète. M. Mbala Samuel est d’avis que le gouvernement doit songer à la mécanisation de l’agriculture et encourager l’élevage. Gombe-sud doit redevenir le grenier agricole d’entant. Aussi, en appelle-t-il aux ressortissants de Gombe-sud à une adhésion massive à l’association Kinzinga. Ferdinand Mukaku Lalabi Muke / Digitalcongo.net |
Bien que située le long des frontières des Provinces du Nord de l'Angola, la localité de Mbanza-Sava |
Vendredi 24 avril 2009 Simon-Floribert Mbatshi Batshia a été traduire le message de réconfort du chef de l'Etat a ses populations frontalières * Aucun centimètre carré de la République Démocratique du Congo ne sera ni déplacé ni violé. Le Chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange, y tient mordicus. La République démocratique du Congo partage un long corridor frontalier avec la République d'Angola. Il est distant de 2.534 km. La province du Bas-Congo est, de ce fait, frontalière aux Provinces angolaises de Cabinda, de Do Zaïre et de Uige. Les populations de ces deux entités angolo-congolaises ont des affinités ethniques séculaires. Mais le tout avait été décidé lors de la Conférence de Berlin en 1885. Les indépendances africaines ont en plus de ce partage des frontières tracé par les colonies étrangères que les Etats souverains tiennent à sauvegarder et à protéger contre d'éventuelles incursions et invasions. Il y a quelques jours, le Bas-Congo avait été secoué par la présence des unités angolaises dans le Secteur de Gombe-Sud, Territoire de Mbanza-Ngungu, District des Cataractes. Les villages de Kuzi, Sava/Ina avaient été investi illégalement par des unités angolaises. Elles y ava ient implanté leur drapeau pour démontrer à la face du monde que cette partie du Bas-Congo leur appartenait. L'opinion se rappellera que le Ier Ministre, Adolphe Muzito, accompagné de quelques membres du gouvernement central et du Gouverneur du Bas-Congo, assisté de quelques-uns de ses collaborateurs du Conseil Provincial de Sécurité. A Kizu, il avait été obligé aux unités angolaises de rentrer dans leur pays. Il leur avait été signifié que cette occupation était illégale. C'était chose faite. La population frontalière de Kizu faisant partie du regroupement Mbanza-Sava avait bénéficié des vivres émanant du Chef de l'Etat. Ces vivres étaient fait de plusieurs biens. Une étape tournée mais pas déchirée. Dans le cadre de sa tournée dans les Secteurs du territoire de Mbanza-Ngungu, District des Cataractes, le Gouverneur du Bas-Congo, Simon-Floribert Mbatshi Batshia, est allé auprès de ses compatriotes de Mbanza Sava réunis à Ina/Sava à quelque 4 km de la frontière commune avec la République d'Angola et à quelque 63 km de la Cité de Kwilu-Ngongo. L'Autorité de Province y a été accompagnée de Ministres Provinciaux en charge respectivement de l'Intérieur, des Travaux Publics et Infrastructures, de l'Agriculture et Développement Rural sans omettre celle de la SantC3. Des membres du Conseil Provincial de Sécurité dont le Commandant de la 2ème région Militaire, le Général Jean Mankoma et l'Inspecteur Provincial de la Police Nationale Congolaise, Raüs Chalwe Ngwashi ainsi que le Directeur Provincial de l'ANR. On y avait également noté la présence du Député National élu de Mbanza-Ngungu, l'Honorable Jacques Lunguana et des Députés Provinciaux de la même circonscription électorale notamment Atou Matubuana. Dans son message, le Gouverneur a fait savoir à ses administrés que sa descente sur terrain est consécutive au souci du Chef de l'Etat qui tient à l'inviolabilité de la RDC. A cette occasion, il a transmis le message de réconfort moral de Joseph Kabila Kabange à cette population pour prouver à la face du monde que cette partie est à part entière congolaise. Et, la présence de cette délégation émanant de Matadi conduite par Simon-Floribert Mbatshi Batshia est une preuve indiscutable et incontournable de l'appartenance à l'Etat congolais. La présence de cette délégation appuyée par les mots encourageants du Chef de l'Etat a débarrassé cette population de traumatisme et de stress provoqués par de nombreuses incursions des unités angolaises. Cette population se plaint. Elle ne sait plus aller aux champs alors qu'elle vit de ses produits agricoles. Simon-Floribert Mbatshi Batshia qui a été reconnu comme le 2ème Gouverneur après Vital-Faustin Moanda a avoir foulé cette partie de la Province du Bas-Congo a remis le drapeau congolais au Chef de Secteur qui l'a hissé illico ce, à la satisfaction de cette population qui croyait être abandonnée. Cette présence du Chef de l'Exécutif Provincial a été ponctuée et symbolisée par des vivres composés respectivement de 100 sacs de riz, de 50 sacs de haricots, de 50 sacs de sel, de 30 sacs de sucre. A cela il fallait ajouter 20 matelas mousses et des produits pharmaceutiques au bénéfice du Centre de santé de Sava sans oublier 100 tôles pour des salles de classes. C'est le don du gouvernement provincial y déposé. Le Bureau Provincial de l'OMS avait disponibilisés des produits pharmaceutiques. La FAO s'est manifestée à travers 200 machettes, 150 houes, 39 sacs de semences de haricots et de niébé. Quant à l'Unfpa (Fonds des Nations Unies pour la Population), elle avait apporté 40 kits de dignité pour femmes enceintes. Ces kits contiennent des pagnes, savons, lames de rasoirs, 6 couches et nappes… Tous ces dons remis illustrent, à coup sûr, que l'Etat congolais et ses partenaires des Agences des Nations Unies sont préoccupés par la situation de ces=2 0populations congolaises de cette partie frontalière aux provinces angolaises de Do Zaïre et de Uige. Toutefois, le Chef de l'Exécutif Provincial a fait savoir à ses administrés que la solution à cette situation sera discutée entre les deux gouvernements. Il faut qu'on fasse diligence pour se mettre autour d'une table en vue de tirer les choses au clair et ne pas laisser pourrir cette situation. Cette population qui a les yeux rivés vers Kinshasa a été mise au parfum de l'implication du gouvernement provincial dans la réhabilitation des routes de desserte agricole. Comme partout ailleurs, Simon-Floribert Mbatshi Batshia avait fustigé les tracasseries dont les populations sont victimes de la part des agents de l'Etat, militaires, policiers, agents de l'Anr et de la Dgm. Il a promis des sanctions exemplaires à tous ceux qui ne prennent pas en considération la pauvre population pour laquelle ils exercent leurs fonctions respectives. Simon-Floribert Mbatshi Batshia n'est pas allé par le dos de la cuillère pour faire remarquer que des politiciens ne vont que vers la base quand il faut solliciter leur suffrage. Et, après, on leur tourne le dos. C'est une interpellation. A des gens qui comprennent, peu de mots suffisent. Luzolo N'Zeka |
Bas-Congo : Les cabinets des ministres remaniés réclament le paiement de leurs indemnités de sortieKinshasa, 23/04/2009 / Politique
Locataires pour la plupart d’entre eux et surtout ceux venus de Kinshasa et de l’intérieur de la province (territoire, district), tous sont menacés, encore plus, d’être jetés dans la rue par leurs bailleurs.
Le tout premier rema niement du gouver nement provincial intervenu le 08 janvier 2009 après la grogne qu’il a susci tée dans certains milieux poli tiques, n’a pas seulement con tenté et fait le bonheur des uns, il a fait et continue de faire les malheurs des autres.
Ces autres, ce sont les membres des cabinets minis tériels sortants. Ceux-ci broient du noir et végètent depuis trois mois qu’ils sont dans la rue. Locataires pour la plupart d’entre eux et surtout ceux venus de Kinshasa et de l’intérieur de la province (ter ritoires, districts), tous sont menacés, encore plus, d’être jetés dans la rue par leurs bailleurs.
Pour préserver leur dignité ainsi que leur hon neur, d’autres ont préféré changer ou quitter des mai sons de leur standing pour d’autres maisons moyennes, faute de ne pouvoir plus être en mesure de supporter le coût locatif.
Outre cette difficulté des loyers, ces remerciés qui se considèrent aujourd’hui comme de suppliciés sont con frontés à d’autres soucis dont les victuailles, les frais scolaires, de santé, de transport, n’étant plus rémunérés men suellement et encore plus, n’ayant pas encore touché leurs indemnités de sortie, il ne savent plus où donner la tête et de la voix. Ainsi, ils se sentent clochardisés en errant ci et là comme s’ils sollicitaient la pitié de la nature.
Les six mois d’indemnité de sortie se font toujours at tendre. A quand le paiement de ces indemnités ? C’est là le veritable problème dès lors que l’on ne garantit pas avec précision les membres des Ca binets sortants sur la date exacte pour executer ce paie ment qui est un droit pour tout celui ayant travaillé dans cabinet politique arrivé fin mandat. Aux autorités provinciales de se ressaisir pour payer ces indemnités de sor tie, sans que l’on ne puisse les ramener inutilement à la dette intérieure.
(BT/Ern./GW/Yes)
Byby Bavila Basolokele/La République
Ces autres, ce sont les membres des cabinets minis tériels sortants. Ceux-ci broient du noir et végètent depuis trois mois qu’ils sont dans la rue. Locataires pour la plupart d’entre eux et surtout ceux venus de Kinshasa et de l’intérieur de la province (ter ritoires, districts), tous sont menacés, encore plus, d’être jetés dans la rue par leurs bailleurs.
Pour préserver leur dignité ainsi que leur hon neur, d’autres ont préféré changer ou quitter des mai sons de leur standing pour d’autres maisons moyennes, faute de ne pouvoir plus être en mesure de supporter le coût locatif.
Outre cette difficulté des loyers, ces remerciés qui se considèrent aujourd’hui comme de suppliciés sont con frontés à d’autres soucis dont les victuailles, les frais scolaires, de santé, de transport, n’étant plus rémunérés men suellement et encore plus, n’ayant pas encore touché leurs indemnités de sortie, il ne savent plus où donner la tête et de la voix. Ainsi, ils se sentent clochardisés en errant ci et là comme s’ils sollicitaient la pitié de la nature.
Les six mois d’indemnité de sortie se font toujours at tendre. A quand le paiement de ces indemnités ? C’est là le veritable problème dès lors que l’on ne garantit pas avec précision les membres des Ca binets sortants sur la date exacte pour executer ce paie ment qui est un droit pour tout celui ayant travaillé dans cabinet politique arrivé fin mandat. Aux autorités provinciales de se ressaisir pour payer ces indemnités de sor tie, sans que l’on ne puisse les ramener inutilement à la dette intérieure.
(BT/Ern./GW/Yes)
Byby Bavila Basolokele/La République
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Identifies-toi