mardi 21 juillet 2009

Signature d'un accord tripartite pour la conservation de a forêt ...
AngolaPress - Luanda,Angola
Luanda – Les Ministères angolais, congolais démocratique (RDC) et du Congo-Brazzaville signeront un accord tripartite jeudi, dans la province de Cabinda ...

Alerte de Brazzaville : Election presidentielle (suite)

D'après une source sérieuse:
Depuis lundi 20 juillet 2009 les officiers de la garde des candidats Mathias DZON, Guy Romain KINFOUSSIAet Michel Marion MANDZIMBA sont gardés à vue à l'Etat-major de la gendarmerie.

21.07.09 Cinq questions à Kimbembe Mazunga, par Angelo Mobateli
CongoForum
Au Bas-Congo, le Fonds social de la République a un portefeuille de 4 millions de dollars de projets de construction d'écoles, de centres de santé, ...
Le fédéral investit 4,5 M$ dans le quai de Pointe-Noire
Le Journal de Sept-Îles
Le gouvernement fédéral investira 4,5 M$ pour l'optimisation du quai de Pointe-Noire au Port de Sept-Îles. L'annonce a été faite lundi par le ministre ...
Congo: Les ports paralysés par une grève
leJDD.fr
La grève déclenchée par les employés d'Onatra, compagnie nationale des transports de RDC, paralysait lundi les ports de Matadi, de Boma et de Banana sur la ...
Rapatriement de plus 90 étrangers de Cabinda
AngolaPress
Cabinda (Angola) - Les Services de Migration et Etrangers (SME) dans la province de Cabinda, à l'extrême nord-ouest du pays, ont rapatrié lundi 95 ...
Angola la présidentielle de fin 2009 serait reportée à 2010 Le ...
Le Cabinda LibreCGSNE. Bienvenue sur ce blog dinformation sur Cabinda. « Eleições presidências e opacidade da gestão económica no parlamento Apostolado ...
Le futur pont Kinshasa-Brazzaville fait polémique | Congo Magazine
par The News desk
Considéré comme le plus cher au monde, le port de Matadi pourrait perdre son monopole et faire face à la concurrence du port de Pointe-Noire au Congo-Brazzaville. En lieu et place du pont devant relier Kinshasa et Brazzaville, ...
Inquiétante paralysie des ports de Matadi et de Boma suite à la ...
Digitalcongo.net
Les ports maritimes de Matadi et de Boma sont en arrêt de fonctionnement depuis lundi. Les agents de cette entreprise publique (Onatra) dénoncent le ...

vendredi 17 juillet 2009

Congo-Brazzaville : contestation de Mathias Dzon devant la cours constitutionnelle

Monsieur le Président et Juges composant la Cour Constitutionnelle du Congo Brazzaville

REQUÊTE

Monsieur Mathias DZON, de nationalité congolaise, veuf, père de onze enfants, Ancien Ministre des finances, Ancien Directeur de la Banque Centrale, domicilié à Brazzaville 22 rue Bassandza Tel. : 998 06 79

A L’HONNEUR DE VOUS EXPOSER :

Qu’il a été candidat à l’élection présidentielle du 12 Juillet 2009 suivant déclaration de candidature déposée à la Cour Constitutionnelle en date de 4 juin 2009

Que malheureusement, ayant constaté que ses multiples réclamations tendant à obtenir une bonne organisation de l’élection présidentielle n’ont pas été satisfaites, il intimait, le vendredi 10 Juillet 2009, lors d’un grand meeting tenu au Centre Sportif de Makélékélé à ses militants et sympathisants de ne pas aller au vote le 12 Juillet 2009.

Ce message a été bien suivi par les populations de Brazzaville et celles des autres départements du Congo. Ce qui, n’a pas permis au vote de s’effectuer effectivement sur l’étendue du territoire national.

Ce constat qui pourtant a été fait par tous les congolais, n’a pas empêché le gouvernement de la République, par le biais de Monsieur le Ministre de l’Administration du Territoire en charge des élections, en date du 15 Juillet 2009 de proclamer les résultats provisoires obtenus désignant Monsieur 2

Sassou-Nguesso vainqueur de cette élection dès le premier tour avec taux de 78,61%.

Suite à cette proclamation, Monsieur DZON Mathias entend déposer le présent recours devant la Cour Constitutionnelle pour obtenir l’annulation pure et simple de l’élection du 12 Juillet 2009.

I- RECEVABILITE DU RECOURS

L’article 53 alinéa 1 de la loi organique N°1-2003 du 17 janvier 2003 portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle dispose : « l’élection du Président de la République peut être contestée devant la Cour Constitutionnelle dans les cinq jours qui suivent la publication des résultats provisoires par le ministre en charge des élections… »

Il s’ensuit que la requête de Monsieur DZON Mathias qui est déposée au secrétariat de la Cour Constitutionnelle un jour après la publication des résultats provisoires c'est-à-dire le 16 Juillet 2009 est recevable, comme étant fait, dans les formes et délai prévus par la loi.

II- SUR LE FOND DE LA REQUÊTE

Il ressort de l’avis de la quasi-totalité des congolais, malgré le calme constaté le 12 Juillet 2009 dans tous les départements de la république du Congo, à l’exception du département du Pool, où les populations ont été déplacées manu militari de leurs villages respectifs pour Kinkala,l’organisation et la tenue de l’élection présidentielle ont été entachées de plusieurs irrégularités viciant ainsi la sincérité des résultats obtenus dans les 3

différents bureaux de vote et proclamés par Monsieur le Ministre de l’Administration du Territoire.

La loi N°9-2001du 10 Décembre 2001 portant loi électorale, en ses articles 120 et 121 disposent :

Article 120 : « constituent des causes d’annulation totale ou partielle des élections :

- La constatation de l’inéligibilité des candidats ;

- l’organisation des élections en dehors des circonscriptions électorales et des bureaux de vote définis par les textes en vigueur ;

- l’exigence d’une candidature multiple ;

- le défaut d’isoloir dans un bureau de vote, même hors de toute intention de fraude ;

- le déplacement de l’urne hors du bureau de vote avant ou pendant le dépouillement ;

- la constatation d’un nombre d’enveloppes supérieure au nombre d’émargements. »

Article 121 : « la fraude, le transfert d’électeurs d’une circonscription à une autre ou d’un bureau de vote à un autre, la corruption, l’empêchement et la séquestration entachant d’irrégularité l’élection, peuvent entraîner son annulation s’il est reconnu par la Cour Constitutionnelle que ces irrégularités ont faussé le résultat du scrutin de manière déterminante pour l’élection des candidats. Peuvent également entraîner l’annulation, la violence ou les voies de fait constatées dans un bureau de vote et aux abords immédiats, le port d’insignes distinctifs, la distribution des sommes d’argent dans le bureau de vote ou dans tout autre lieu ainsi que la propagation des fausses nouvelles susceptibles de vicier les résultats le jour du scrutin » 4

Dans le département du Pool,

Le vote n’a pu se dérouler en raison de nombreux incidents provoqués par les éléments non identifiés qui ont pris d’assaut les bureaux de vote dans plusieurs localités :

District de Vinza : Malela Bombé et Mountonta ;

District de Kindamba : Loukouo ;

District de Kinkala : Kibossi, Madzia, Kibouendé, Taba, Nguela et Voula ;

District de Mayama : Mayama centre, Nkoue

District de Mindouli : Missafou, Mindouli gare,

Dans toutes ces localités, les agents électoraux ont été chassés de leurs bureaux de vote.

Les listes électorales ont été simplement déchirées, empêchant ainsi le déroulement du vote.

Certains agents électoraux ont quitté les bureaux de vote précipitamment, emportant les urnes. D’autres ont été transportés à Kinkala chef lieu du département du Pool par des militaires en hélicoptères, en véhicules militaires.

A Kinkala, à défaut d’urnes, d’isoloirs, dans les bureaux de fortune, les agents électoraux ont fait voter les populations.

Dans le département du Pool, l’organisation des élections, en dehors des bureaux de vote définis par des textes en vigueur et le déplacement des urnes hors des bureaux de vote avant ou pendant le dépouillement est largement prouvée. 5

Dans la Commune de Brazzaville, précisément à Bacongo,

Quartier 22 Centre de MBAMA

Messieurs MALONGA Léandre alias Doudou Diene, BATSIMBA Thierry alias Papapa, MASSENGO Régis alias Barez, MBEMBA alias MARAY TOKO. Toutes ces personnes ont été chargées par le pouvoir organisateur du scrutin de distribuer des fonds à tout électeur en vue de voter le candidat SASSOU NGUESSO.

D’ailleurs ces personnes ont été surprises en flagrant délit dans la rue par les journalistes étrangers, notamment ceux de France 24 et ont été filmées en pleine fuite.

Monsieur Roger BITEMO, Directeur du protocole du Ministre KOLELAS Parfait a distribué de l’argent le jour du vote à son domicile dans la rue Balou Constant N° 14, incitant ainsi les électeurs à voter le candidat SASSOU NGUESSO.

Quartier 23 Centre Théophile MBEMBA

Les électeurs avaient été consignés dans la rue SURCOUF N°116 précisément au restaurant Irène en attente de percevoir des fonds avant de se rendre aux bureaux de vote.

Monsieur MOUMBADI Gaston, responsable du MCDDI muni des billets de banques était chargé de la distribution des fonds à tout électeur pour voter SASSOU.

Quartier 25, le centre retenu était le Restaurant Patou KIMBALOU.

C’était le Quartier Général, retenu qui recevait les fonds pour les redistribuer à toutes les personnes citées ci-haut qui à leur tour les distribuaient aux électeurs. 6

Sur ce point les personnes venues remettre cet argent au Quartier Général sont Messieurs Blaise ELENGA, MALONGA Cyriaque Deuxième vice-maire de Brazzaville et le Ministre SILOU qui a ordonné de remettre à tous les Présidents de bureaux de vote de Bacongo la somme de 50.000 FCFA en vue de bourrer des urnes pour le compte du candidat SASSOU NGUESSO et 5.000 FCFA à tout électeur qui voterait pour le candidat SASSOU NGUESSO.

Ces personnes sont venues sur les lieux dans les véhicules automobiles Prado avec autorisation CONEL immatriculés 601 G 12, 084 GH 4 et

051 W 6.

Quant à Monsieur KIMBEMBE Clerc domicilié au 32, rue Berthelot à Bacongo, celui-ci avait la mission de veiller à la bonne utilisation des sommes d’argent qui avaient été déposées pour réaliser à bon escient la distribution des fonds aux responsables mobilisés pour l’opération.

Quartier 22 Centre de MBAMA

La Présidente, Chef de quartier Madame TSANGANA Martine a rassemblé plusieurs personnes au siège du quartier 70, rue SURCOUF Bacongo, moyennant de l’argent et se sont transportés aux bureaux de vote pour voter SASSOU.

A MAFOUA Virgile (actuelle Ecole des Beaux Arts), Quartier 21 des militaires en tenues ont procédé au bourrage des urnes. Ils ont voté plusieurs fois, sans pièces pour le candidat SASSOU. 7

III- SUR LA DISPARITE DU CORPS ELECTORAL

Monsieur le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a affirmé haut et fort pendant toute la période de campagne que le Corps électoral était fixé à 2.228.558 électeurs.

Curieusement le Président de la CONEL Monsieur Henri BOUKA à son tour, le jour même du vote a déclaré sur les médias d’Etat que le nombre d’électeurs était ramené à 1.800.000.

Qu’il a même précisé que ce corps électoral remonterait de 2002 voire 2001. Il a ajouté que cette situation ambiguë devrait être tirée au clair pour établir les responsabilités des uns et des autres.

Mais à la proclamation des résultats, le Ministre de l’administration du territoire a annoncé un corps électoral de 2.078.000 électeurs.

Ces déclarations contradictoires de Monsieur le Président de la CONEL et de Monsieur le Ministre de l’Administration du Territoire démontrent d’une part la non maîtrise du Corps électoral par le gouvernement et la fausseté des résultats issus de ce scrutin d’autre part.

Il paraît opportun que la Cour Constitutionnelle qui est actuellement saisie puisse obtenir des explications et moyens nécessaires pour demander aux organisateurs de cette élection de donner des éclaircissements sur la différence d’électeurs qui existe entre le chiffre précédemment avancé par le gouvernement et le chiffre retenu par Monsieur BOUKA le jour du vote.

La loi organique N°1-2003 du 17 Janvier 2003 portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle en son article 42 alinéa 2 précise : « la Cour Constitutionnelle doit statuer dans un délai d’un (01) mois. Toutefois, à la demande expresse du requérant, ce délai peut être réduit à 10 jours, s’il y a urgence » 8

Le requérant, Monsieur Mathias DZON se fondant sur cette disposition demande à la Cour Constitutionnelle de bien vouloir faire droit à cette disposition en l’espèce.

PAR CES MOTIFS

- Dire et juger recevable la requête de Monsieur Mathias DZON en la forme ;

AU FOND

- Dire et juger bien fondés les motifs développés dans la présente requête ;

Y Faisant droit,

- Constater que tous les éléments, faits et actes contenus dans la requête constituent des causes réelles d’annulation totale de l’élection du 12 Juillet 2009, conformément aux dispositions des articles 120 et 121 de la loi électorale N°9-2001du 10 Décembre 2001 portant loi électorale.

EN CONSEQUENCE

Annuler purement et simplement l’élection du 12 Juillet 2009 comme étant entachée de nombreuses irrégularités qui ont faussé le résultat du scrutin de manière déterminante.

SOUS TOUTES RESERVES Mathias DZON

Ancien Directeur de la Banque Centrale

jeudi 16 juillet 2009

Le film complet de la panique générale à Brazzaville : Interdiction de réunion, suivie d’une marche interrompue par la Force publique faisant plusieurs blessés et ...

Mis à jour le Jeudi, 16 Juillet 2009 12:07 Écrit par Talassa Jeudi, 16 Juillet 2009 12:04

http://www.talassa.org/index.php?option=com_content&view=article&id=189:le-film-complet-de-la-panique-generale-a-brazzaville-interdiction-de-reunion-suivie-dune-marche-interrompue-par-la-force-publique-faisant-plusieurs-blesses-et-&catid=34:elections

Mercredi 15 juillet 2009, il y a eu du grabuge, des tirs à l’arme automatique, des blessés, de l’agitation et surtout de l’électricité en l’air dans certains quartiers de la ville capitale en général et à Moungali et Poto-Poto en particulier. En cette période de saison séche, rien ne présageait un tel scénario en plein coeur de Brazzaville, au moment où l’on parle de plus en plus de paix et de la tranquillité des esprits!

En effet, les contradictions politiques persistantes entre le pouvoir diabolique de Mpila et le Front des partis de l’Opposition Congolaise (FPOC), l’appel au boycott, les tensions bien visibles et tous les agendas cachés des uns et des autres, n’ont cessé de ternir le climat politique au cours de ces dernières semaines.

A preuve, la fin très mouvementée de la campagne électorale, le vendredi 10 juillet dernier. Cela ne pouvait que faire réveiller certains vieux démons de triste mémoire. Qui l’aurait cru ? Le conducteur du train « Bleu » de ce 15 Juillet 2009, a été obligé de revenir à la Gare Centrale de Brazzaville, en attendant la normalisation de la situation qui commençait à s’envenimer !

Pour la petite histoire, il convient de rappeler que le dimanche soir, le Front des partis de l’opposition congolaise avait projeté d’organiser une conférence de presse, au palais du Parlement, à Brazzaville, à 14h00 en date du 15 juillet 2009.

Jusqu’à mercredi 13 h30, ce rendez-vous de l’Opposition avec ses militants en face de la presse nationale et internationale était bien assuré.

Curieusement, le jour j, peu avant 11h00, on assiste à un déploiement, autour du Palais du Parlement, d’un nombre assez impressionnant d’éléments de la Force publique à bords des pick-up communément appelés «BJ», Coaster blanche et des gros véhicules «suspects».

Quelques heures après, le nombre des éléments armés sur les lieux s’accroît. Cela commence très vite à éveiller la conscience de nombreux citoyens à qui, on interdisait curieusement l’entrée dans l’enceinte du Palais du Parlement. La tenue de cette conférence de presse devenait alors problématique et hypothétique.

Quelques instants, vers 13 heures, le Préfet du Département de Brazzaville, le Général Benoît Moundelé Ngollo entre dans la danse en appelant trois candidats afin d’apprécier le cours des évènements en raison de la publication, le jour même, dans l’après-midi, des résultats issus de l’élection présidentielle du 12 juillet 2009.

Par conséquent, la tenue de cette Conférence de presse programmée par les 6 candidats de l’opposition ayant boycotté ladite élection, ne pouvait avoir lieu. Nonobstant la demande d’une note d’interdiction de la conférence auprès du préfet de Brazzaville, rien ne fut accordé à ces derniers. Du coup, cette interdiction n’avait pas sa raison d’être puisque les actes administratifs sont toujours écrits et signés. Pire, comment expliquer que, les décideurs de Brazzaville, qui étaient au courant de cette manifestation fort longtemps se soient prononcés tardivement ? Cela, ne pouvait que susciter des sentiments de désolation et de déception auprès des leaders du Front de l’Opposition qui, en dernière instance, se sont dirigés droit au domicile de l’ancien Premier ministre, M. Ange Edouard Poungui.

Comme prévu, dans leur programme, partant du domicile de Ange Edouard Poungui, pour le rond point Moungali, de nombreux militants acquis à la cause des Opposants se mettent alors à marcher sans faire des dégats et dans la discipline.

Au même moment, près de dix véhicules stationnés précédemment au Palais du Parlement, se joignent à leur mouvement dans le but sans doute d’encadrer les marcheurs avec, en tête certains leaders bien connus de tous : le Général Emmanuel Ngouélondélé, Mathias Dzon, Ange Edouard Poungui et bien d’autres.

Cependant, à la grande surprise générale, les véhicules de la Force publique qui avaient réussi à s’éclipser en dépassant le long cortège des marcheurs, ont foncé droit sur l’avenue de la paix avant de remonter l’avenue des Trois martyrs pour le pont du centenaire afin d’empêcher la tenue sur ce lieu d’un quelconque meeting politique ou tout autre activité politique.

Un vent de panique et de désordre souffle alors sur tout le long de l’Avenue de la paix où toutes les boutiques et échoppes n’ont pas hésité de fermer les portes de leurs établissements sur instruction des hommes en arme qui sillonnaient le macadam.

Des véhicules de la Force publique sillonnent et quadrillent le secteur créant ainsi une certaine panique au sein de la population de plus en plus apeurée.

La peur se lit sur tous les visages car, à quelques heures de la publication des résultats électoraux, le désordre, les pillages et les débordements les moins souhaités étaient à éviter.

Peu avant 18 heures, les éléments de la Force publique passent à l’offensive en chargeant la foule. C’est un front qui se forme alors pour intimider et décourager les militants de l’opposition, décidés coûte que coûte à défendre leur cause et se faire entendre.

C’est dans ce cafouillage indescriptible que des bombes lacrymogènes et des coups de feu sont tirés, ici et là, pour disperser certainement les militants de l’opposition et des innoncents qui se sont retrouvés, pour certains, asphyxiés, blessés et étouffés.

Dans la foulée, plusieurs personnes ont été copieusement tabassées et extorquées de leurs argents et téléphones portables.

Surpris par notre équipe de reportage, qui suivait de près ce film en compagnie d’un colonel de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), le Général Ngouélondélé, décidé plus que jamais, a été vite rattrapé et ensuite embarqué à bord du véhicule du Général Ndenguet qui l’a conduit à son domicile, au quartier Poto-Poto.

En conclusion, il n’y a eu aucun mort sur les lieux, mais on n’a noté, ici et là, de nombreux blessés et quelques pertes d’objets et de matériel.

C’est au cours de cette situation assez dramatique que les reporters de France 24 et de BBC ont perdu une bonne partie de leur matériel de travail.

En attendant le recoupement des versions des uns et des autres, voilà, le récit de cet incident quelque peu banal mais qui a failli faire chambouler les choses comme un château de cartes.––

Comme quoi, la période qui vient de s’ouvrir, depuis hier, s’annonce déjà très difficile et surtout invivable pour tous les citoyens épris de démocratie, de liberté et respectueux des droits et devoirs civiques.

Car, un air insipide de dictature et quelques mauvais refrains planent, ici et maintenant, sur la tête de tous ceux qui tentent de dénoncer, ouvertement, tout le tralala électoral et toutes les manigances qui accompagnent, malheureusement, jusqu’ici, notre processus électoral esquinté et dénué.

Comme quoi, l’Opposition congolaise n’est pas encore arrivée au bout de ses peines et de ses souffrances répétées. M. Sassou a gagné soi-disant les élections à 78,61% mais comment en sa qualité de grand démocrate peut-il interdire aux gens de tenir leur conférence alors qu’ils n’ont aucune arme? Qui a commandité cet acte? Quel est cet imbécile qui ne sait pas que jamais au monde quelque soit le faible taux de participation aux élections cela n’a jamais changé la donne ? Quel est cet imbécile qui ne comprendre pas que le Congo n’a pas besoin de ce genre d’actes qui discrétident une fois de plus M. Sassou.

M. Sassou devrait se réveiller et sanctionner sévèrement les conseillers qui ont commencé à prendre ce genre d’initiatives depuis Pointe-Noire, au stade Tata Loboko en passant le boulevard des armées pendant la campagne jusqu’à hier, mercredi. Ces officiers seraient semblable à ceux qui sont partis menacés Cathérine Ninin la nuit du samedi à dimanche entre 1h et 4h du matin à l’hôtel Saphir. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.

Ghys Fortune DOMBE BEMBA

Republic of Congo President Denis Sassou Nguesso listens to speeches on the final day of the African Union summit in Accra, Ghana Tuesday, July 3, 2007.
Congo Elections Government Photos Politics
The Australian
Congo's leader sweeps to power again
DENIS Sassou Nguesso, who has ruled Congo with an iron fist for nearly a quarter of a century, swept back into power with 78.61 per cent of the votes, official figures showed. Sassou Nguesso won... (photo: AP / Olivier Asselin)

Les femmes autochtones séropositives : doublement vulnérables


La situation des femmes autochtones infectées par le VIH/SIDA dans la Lékoumou est complexe, car elles sont des femmes discriminées par les bantoues. Elles n’ont pas les mêmes opportunités, et donc pas les mêmes chances de s’en sortir. C’est ce que confirme cette histoire.

L’une d’elle femme autochtone PVVIH de troisième âge a parcoure une distance de 35 Km à pieds pour se faire traiter à Sibiti. Vivant à Yanga Mangori à 35 Km de Sibiti, cette femme, Madame Mboussi Albertine est mère de Cinq enfants dont deux filles et trois garçons. Cette femme avait pris connaissance lors des opérations du dépistage mobile organisées par l’Unité départementale de lutte contre le Sida de la Lékoumou depuis 2007. Depuis lors, elle n’avait jamais pris les médicaments.

Lekoumou : Un exemple de leadership de la jeune femme pygmée

Sylvie (nous conservons son nom pour l’anonymat) est une jeune femme autochtone séropositive. Mère d’une fille de 8 ans, elle est sous ARV. Elle a été la voix des femmes et hommes autochtones au sein du comité de coordination du projet de prise en charge psychosociale des femmes autochtones et bantoues vivant avec le VIH/SIDA dans la Lékoumou.

Kasangulu doté d’une morgue

vendredi 3 juillet 2009

Une morgue sera inugurée le samedi 04 juillet 2009 à l’hôpital général de référence de Kasangulu, dans la périphérie de Kinshasa en province du Bas-Congo. Elle est d’une capacité de 20 cadavres dans ce chef-lieu d’un territoire de 170.000 habitants. Une bourgade située sur la nationale n°1, qui relie Kinshasa à Matadi. Une route très fréquentée.

Congo-Brazzaville : Résultat partiel des élections présidentielles

Les résultats provisoires au niveau national
Le résumé des résultats provisoires au niveau national de l’élection présidentielle –
scrutin du 12 juillet 2009 transmis par la commission nationale d’organisation des
élections (Conel), est le suivant.
Nombre d’inscrits : 2 078 802
Nombre de votants : 1 380 651
Taux de participation : 66,42%
Nombre de bulletins nuls : 38 409
Nombre de voix exprimées : 1 342 243
Ont obtenu : ( nom, votant, pourcentage)
Anguios Nganguia Engambé 4 064 0,30%
Joseph Kignoumbi kia Mboungou 100 181 7,46%
Mathias Dzon 30 861 2,30%
Jean Ebina 1 797 0,13%
Ernest Bonaventure Mizidy Bavoueza3 594 0,27%
Bertin Pandi-gouari 2 749 0,20%
Jean François Tchibinda-Kouangou 5 475 0,41%
Denis Sassou N’Guesso 1 055 117 78,61%
Clément Miérassa 3 305 0,25%
Marion Michel Mandzimba Ehouango 2 612 0,19%
Guy Romain Kinfoussia 11 678 0,87%
Joseph Hondjuila Miokono 27 060 2,02%
Nicephore Antoine Fylla Saint-Eudes 93 749 6,98%
Commentaires:
On doit se poser des questions sur l'agenda des politiciens du Congo-Brazzaville. Quelques contats:
  • Manque d'union sacrée dans l'opposition.
  • Pas de gros noms dans l'opposition capable de battre DS Ngouesso.
  • Et les fils et filles Kongo, que deviennent-ils ? Mboungou a eu 7.46% (2d), Filla presque 7%, Tchibinda n'a été élu que dans son village dans le Malouangou et que dire de Bavoueza ? Il faut une union sacrée des forces vives Kongo pour reconquerir le pouvoir dans l'Espace Kongo.
Londa G.



 Elections in the Democratic Republic of the Congo. After the polls closed in the town of Kindu in Maniema, the counting started. The people of this African nation went to the polls for the first time in more than four decades and voting was largely peace
Africa Congo Election Photos Politics
Independent online (SA)
Congo Brazzaville set to release election results
Wed 15 Jul 2009
Brazzaville - Denis Sassou Nguesso, who has ruled Congo with an iron grip for nearly a quarter of a century, was to learn on Wednesday whether he had secured another seven-year term after weekend... (photo: UN /Bilamekaso Tche)
bele)
Ouverture d'un séminaire sur la malaria à Uíge
AngolaPress - Luanda,Angola
Uíge - Soixante techniciens liés à la santé dans la Région militaire nord suivent, depuis lundi,dans la ville de Uige, un séminaire sur la lutte contre la ...
Economie : La crise financière contraint la Comilog à geler à ...
BDP Gabon Nouveau - West Orange,NJ,USA
L'entreprise emploie actuellement 1.500 personnes au Gabon, repartis entre les villes de Moanda (lieu de production) et Owendo, au sud de Libreville, ...
Présidentielles au Congo : le taux d'abstention fait polémique ...
Et ce chiffre aurait même atteint 62,57 % à Lumumba, un arrondissement de la capitale économique,Pointe-Noire. Mais sur l'ensemble du territoire, plusieurs observateurs nationaux et internationaux ainsi que des journalistes de l'Afp, ...