dimanche 11 octobre 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20091011/051 relatif aux expulsions survenues respectivement en Angola, au Congo-Brazzaville et au Congo-Kinshasa

Ces derniers jours, la tension est montée d'une part entre l'Angola et le Congo-Kinshasa, et, d'autre part, entre le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville. En effet, chacun ayant réagi à la décision prise par l'autre, les trois pays ont réciproquement expulsé les étrangers (angolais, congolais de Kinshasa et congolais de Brazzaville) de leurs territoires nationaux. Rappelons que la République Démocratique du Congo est à la fois membre de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), au même titre que l'Angola, et de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC), au même titre que le Congo-Brazzaville.

En vertu de l'unité du royaume Kongo, Union du Congo demande aux autorités angolaises ainsi qu'à celles du Congo-Brazzaville et du Congo-Kinshasa de privilégier la diplomatie afin de mettre en place une réelle politique commune en matière d’immigration et, dans la même optique, de matérialiser officiellement une union douanière entre les trois pays. De plus, il est très important, du point de vue économique et géostratégique, de consolider les liens bantouphones.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 11 octobre 2009

1 commentaire:

  1. Pour les droits civiques des Congolais de l'étranger et le caractère inaliénable de la nationalité congolaise d'origine


    Primo, les Congolais vivant à l’étranger sont des citoyens à part entière. De ce fait, il est évident qu’il faille leur rendre leurs droits civiques.

    Secundo, l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise stipule ceci : « Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement République Démocratique du Congo) à l’indépendance ».

    Tertio, l’État congolais n’a ni invalidé l’élection des étrangers d’origine congolaise lors de précédents scrutins, ni interdit aux non Congolais d’occuper des postes de responsabilité dans la fonction publique après avoir pris connaissance de ces cas non conformes à l’alinéa 1 de l’article 10 de la Constitution.

    Vu le fait que les Congolais de la diaspora, en tant que citoyens à part entière, doivent bénéficier des mêmes droits que leurs compatriotes vivant dans le territoire national,

    Vu la reconnaissance de la nationalité congolaise d’origine telle que définie dans l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise,

    Vu le principe juridique selon lequel le fait précède la loi,

    Il y a lieu de lever les obstacles techniques qui privent les Congolais de la diaspora de leurs droits constitutionnels et de modifier l’alinéa 1 de l’article 10 de la Constitution congolaise en ces termes : « La nationalité congolaise est une et exclusive. Néanmoins, le principe d’unicité et d’exclusivité ne concerne pas les détenteurs de la nationalité congolaise d’origine. » En conséquence,

    Nous, Congolais de la diaspora,

    Nous, Congolais d’origine détenant une nationalité d’un pays étranger,

    Nous, parents de nationalité congolaise des enfants nés sur le sol d’un pays dont la nationalité s’acquiert par le droit du sol,

    Nous, amis de la République Démocratique du Congo,

    Demandons à M. Évariste Boshab, président de l’Assemblée nationale, de proposer très prochainement aux honorables parlementaires le débat en vue de l’adoption des dispositifs relatifs :
    – d’une part, au droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora aux élections législatives, sénatoriales et à l’élection présidentielle ;
    – d’autre part, à la reconnaissance de la double nationalité aux Congolais d’origine détenant une nationalité d’un pays étranger.

    Pour signer cette pétition : http://5259.lapetition.be

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