jeudi 15 octobre 2009

Expulsion des Congolais de l'Angola! (Communauté Cabindaise)

Expulsion des Congolais de l'Angola! |Congomikili.com
par www.congomikili.com
La Communauté Cabindaise de la diaspora, Allemagne, Suisse proteste énergiquement sur le traitement inhumain que nos sœurs et frères congolaise et congolais sont victimes dans le territoire duCabinda par l'armée angolaise. ...
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2 commentaires:

  1. MOUVEMENT POUR LA RECONNAISSANCE DU STATUT SPECIAL AU PEUPLE KONGO

    Les expulsions réciproques entre les trois kongo ont touché le peuple Kongo dans son essence c’est-à-dire dans son identité. Car si à côté des autorités militaires ou policières, la population aussi s’est mise au boulot ; qui sait s’il n’y a pas eu des Nzinga à chasser des nzinga ou des nangas à chasser des nangas et ainsi de suite. Dans cet état de choses, comprenez y quelque chose de ce qui reste du Nekongo, lui qui a toujours cultivé son identité et qui par excès de colère n’hésite pas à lancer : « ngala, ngulu.. » ; Ne s’est-il pas payé para la monnaie en corroborant les idées cyniques de nos gouvernants ?

    Partant, il n’est plus qu’urgent de réparer le tort. Car, ce sont plus nos ancêtres qui se sont senti lésés, eux qui ne se sont plus reconnus en nous par ces actes, eux qui nous ont légués : « Makuka matatu malemb’e Kongo » traduisant cela par une culture du respect de nos « luvila », ces lignages qui permettent aux nekongo de retrouver les siens dans tout l’espace kongo (RDCongo, Congo-Brazzaville et l’Angola).

    Ceci étant, L’heure est à la mobilisation de tous les Nekongo pour commencer à s’intéresser à la gestion de son espace au lieu de laisser cette affaire aux seuls politiciens qui, pour la plupart, ignorent beaucoup de nos réalités et nous traitent comme bon leur semblent ne sachant pas que : « Nti miawonsono kamia manta ko ». Donc, s’il y a encore des gens en qui circulent le sang nekongo, voici le moment d’affirmer son identité. Ceci peut paraitre complexe sur le mode d’action car nous nous retrouvons dans trois Etats différents. Mais ceci aussi peut constituer un point de départ pour notre action. Car tous ces Etats se caractérisent par une chose : le mépris de notre identité. Nos mémoires se rappellent le massacre des Nekongo en 1993 à Luanda et récemment dans le Bas-Congo sans oublier les guerres des années 90 au Congo Brazzaville qui n’ont pas manqué d’avoir de connotations tribales. Si personne ne veut de nous, serait-il que nous même, aussi, nous ne voulons pas de nous ? Dans le cas contraire, organisons pour nous faire entendre et signifier partout notre existence et surtout la faire respecter. Si nous voulons, nous sommes capables.

    Si nous remontons l’histoire pour s’intéresser à l’empire romain, nous verrons que les Juifs ont aussi vécu sous la domination romaine sans pour autant se laisser malmener n’importe comment : L’autorité romaine savait respecter l’identité du Juif et il y a des domaines où la loi romaine ne s’appliquait pas dans la vie du Juif. L’exemple patent bien qu’à ne pas conseiller, est la mort du Christ signé par des Juifs pendant que Pilate, le gouverneur romain, lavait ses mains. Donc si nous regagnons conscience de notre identité kongo et la ravivons, nous sommes capables de la faire respecter dans nos Etats. Il suffit de nous constituer un bloc.

    Ainsi les expulsions réciproques des paisibles citoyens Kongo dans les terres de leurs ancêtres, eux qui n’ont que Dieu comme sécurité sociale doivent nous interpeller. Car, cela démontre l’insouciance de nos autorités sur notre identité. On pourrait bien les accuser d’irréguliers. Ce qu’il faut savoir est qu’aujourd’hui, l’immigration est un phénomène mondial. L’Occident a même créé des mécanismes pour la provoquer. La preuve en est la fuite des cerveaux de partout vers l’Occident. Peu sont des Africains, pour ne citer que notre exemple, qui sont arrivés en Occident avec tous les papiers au complet.
    …/…

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  2. MOUVEMENT POUR LA RECONNAISSANCE DU STATUT SPECIAL AU PEUPLE KONGO (suite)

    Mais comme l’Occident a su que notre présence est un bénéfice pour leur survie, le mot d’ordre partout en Europe, aujourd’hui, est l’intégration. Ceux qui hier étaient des irréguliers et partant non contribuables, sont devenus des résidants qui contribuent à l’essor dans les pays où ils ont élu domicile. En outre devenir, Français, Belge, Portugais, Espagnol pour un Africain est devenu une question de volonté.

    Partant si chez nous, des pays qui s’arrachent encore au sol, l’immigration est un crime, il n y a pas de quoi admirer. C’est une démonstration claire de manque de politique travaillant au bénéfice des gouvernés. Avec de tels gouvernements, il n y a rien à espérer si nous les laissons faire seuls. Par exemple, que faut-il attendre des mesures qu’ils viennent de prendre d’arrêter avec les expulsions et que chaque gouvernement prenne en charge ses refoulés ? Pour nous, rien d’intéressant car nos frères et sœurs continuent à moisir dans les frontières. Et ce n’est que le début du calvaire. Car, que faut-il attendre des conditions qui vont être crées pour les refoulés au moment où ceux qui vivent normalement dans nos pays ne savent à quel saint se vouer ?

    Toutefois, comme cela ne peut manquer, nous saluons les mesures prises pour l’arrêt de expulsions et exigeons l’intégration au lieu du rapatriement. Ceci pour éviter la culture de la haine réciproque entre nos frères et sœurs qui digèrent mal ces expulsions et leur permettre de reprendre le cours habituel de leur vie au lieu de leur faire miroiter un avenir incertain avec une vie à reprendre à zéro. Car ce sont des foyers qui sont séparés, des biens laissés pour compte, des relations coupés brusquement, etc.

    L’heure est venue pour nous constituer en un mouvement pour la reconnaissance du statut spécial pour le peuple Kongo, un statut qui nous permet d’être associer dans la gestion des questions qui nous concernent dans nos pays respectifs. Notre affirmation face aux expulsions peut- être un point de départ. Bambuta bau vo : « Nda mo yendingi… »

    Lisbonne, le 17 octobre 2009.

    KALEMBA MANZO CONSTANTINO

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